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Abdelkader Hadjar dénonce le suivisme du FLN
L’influent membre du comité exécutif du FLN Abdelkader Hadjar a déclaré, hier à Alger, que «le FLN ne devrait pas être un parti suiviste et aux ordres», soulignant les différences entre le programme du parti et celui du président Bouteflika au sujet, notamment, «du foncier agricole et de la politique de privatisation dont, surtout, celle de l’école».
En commentant le projet de résolution politique soumis au conseil national du FLN pour adoption, Abdelkader Hadjar a affiché son irritation à l’égard de «l’unanimisme et du suivisme» qui ont prédominé tout au long des travaux à l’égard du programme du président Bouteflika. M. Hadjar s’est d’abord interrogé pour savoir si le «document présenté est le programme du parti ou celui des gouvernements successifs», préconisant de soumettre ce document au 9e congrès prévu en janvier 2010. «Il est indispensable qu’il y ait une différenciation entre le programme du parti et celui du Président, car les deux ne sont pas identiques», a-t-il lancé en soulignant que «le FLN est contre la politique régissant le foncier agricole et celle de la privatisation dont, particulièrement, celle de l’école, des points qui sont prévus dans le programme présidentiel». Fidèle à son verbe haut, l’ambassadeur d’Algérie au Caire et auprès de la Ligue arabe a précisé, dans une déclaration à la presse en marge des travaux, que «le FLN ne doit pas être un parti aux ordres ni être le premier pour les louanges pour que nous soyons classés, après, dans une case bien déterminée». «Nous devrons aborder les points négatifs et les insuffisances constatées puisque le Président lui-même a reconnu des insuffisances lors de sa rencontre avec les walis et les élus locaux», s’est-il encore écrié.
Abdelkader Hadjar a souligné également la nécessité pour le parti «d’avoir un avis militant au sujet de la mondialisation qui est devenue aujourd’hui une globalisation».
Pour sa part, Abdelaziz Belkhadem a répondu aux propos de Hadjar lors de la conférence de presse qu’il a animée à l’issue des travaux. Il a affirmé que le parti est toujours pour «un secteur public fort mais n’est pas contre le partenariat avec des étrangers, comme il n’est pas contre les écoles privées». Il a toutefois mentionné quelques conditions comme préalables à cela.
Hormis cela, les travaux du conseil national du vieux parti ont été sanctionnés pas l’adoption de deux résolutions, l’une de politique générale et l’autre spécifique relative au soutien du parti à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la prochaine élection présidentielle. Belkhadem a indiqué que le parti a choisi cette sémantique de soutien à cette candidature pour permettre l’élargissement de la base de soutien pour Bouteflika aux autres partis politiques, organisations et citoyens. Le FLN a aussi réitéré son soutien à une révision constitutionnelle plus profonde à travers un référendum. S’agissant de l’élargissement de l’instance exécutive, Belkhadem a indiqué qu’il était prévu de porter la composition de celle-ci de 7 à 9 membres mais que la décision a été finalement ajournée, assurant qu’il n’y a ni conflit ni guerre de positions entre les responsables du FLN.
Le Jeune Indépendant
En commentant le projet de résolution politique soumis au conseil national du FLN pour adoption, Abdelkader Hadjar a affiché son irritation à l’égard de «l’unanimisme et du suivisme» qui ont prédominé tout au long des travaux à l’égard du programme du président Bouteflika. M. Hadjar s’est d’abord interrogé pour savoir si le «document présenté est le programme du parti ou celui des gouvernements successifs», préconisant de soumettre ce document au 9e congrès prévu en janvier 2010. «Il est indispensable qu’il y ait une différenciation entre le programme du parti et celui du Président, car les deux ne sont pas identiques», a-t-il lancé en soulignant que «le FLN est contre la politique régissant le foncier agricole et celle de la privatisation dont, particulièrement, celle de l’école, des points qui sont prévus dans le programme présidentiel». Fidèle à son verbe haut, l’ambassadeur d’Algérie au Caire et auprès de la Ligue arabe a précisé, dans une déclaration à la presse en marge des travaux, que «le FLN ne doit pas être un parti aux ordres ni être le premier pour les louanges pour que nous soyons classés, après, dans une case bien déterminée». «Nous devrons aborder les points négatifs et les insuffisances constatées puisque le Président lui-même a reconnu des insuffisances lors de sa rencontre avec les walis et les élus locaux», s’est-il encore écrié.
Abdelkader Hadjar a souligné également la nécessité pour le parti «d’avoir un avis militant au sujet de la mondialisation qui est devenue aujourd’hui une globalisation».
Pour sa part, Abdelaziz Belkhadem a répondu aux propos de Hadjar lors de la conférence de presse qu’il a animée à l’issue des travaux. Il a affirmé que le parti est toujours pour «un secteur public fort mais n’est pas contre le partenariat avec des étrangers, comme il n’est pas contre les écoles privées». Il a toutefois mentionné quelques conditions comme préalables à cela.
Hormis cela, les travaux du conseil national du vieux parti ont été sanctionnés pas l’adoption de deux résolutions, l’une de politique générale et l’autre spécifique relative au soutien du parti à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la prochaine élection présidentielle. Belkhadem a indiqué que le parti a choisi cette sémantique de soutien à cette candidature pour permettre l’élargissement de la base de soutien pour Bouteflika aux autres partis politiques, organisations et citoyens. Le FLN a aussi réitéré son soutien à une révision constitutionnelle plus profonde à travers un référendum. S’agissant de l’élargissement de l’instance exécutive, Belkhadem a indiqué qu’il était prévu de porter la composition de celle-ci de 7 à 9 membres mais que la décision a été finalement ajournée, assurant qu’il n’y a ni conflit ni guerre de positions entre les responsables du FLN.
Le Jeune Indépendant