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La Douane recrute 4000 agents

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  • La Douane recrute 4000 agents

    POUR JUGULER LA CRIMINALITÉ ORGANISÉE
    La Douane recrute 4000 agents


    De nouvelles unités dotées de moyens matériels performants seront installées dans des points stratégiques tout au long des frontières algériennes avec les pays voisins.

    La Douane compte renforcer sa présence aux frontières terrestres pour lutter contre la contrebande et le trafic de drogue. De nouvelles unités dotées de moyens matériels performants seront installées dans des points stratégiques tout au long des frontières algériennes avec les pays voisins. Pour ce faire, la Douane compte recruter 4000 agents à l’horizon 2011, a révélé hier le directeur général des Douanes.

    Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Mohamed Abdou Bouderbala a qualifié la présence douanière d’«insuffisante.» Pour combler ce «déficit» en termes de ressources humaines, «les Douanes procéderont au recrutement de 4000 agents à l’horizon 2011», enchaîne l’invité de la rédaction. Le rajeunissement des effectifs est un autre casse-tête pour cette institution. L’efficacité de la lutte contre ce fléau qui gangrène l’économie et menace de faire disparaître de nombreuses entreprises, passe aussi par la refonte de la législation douanière, notamment le volet répressif.

    Dans l’état actuel de la législation, la contrefaçon est en effet considérée comme un simple délit, généralement passible d’une saisie de marchandises et accessoirement d’une amende et de poursuites judiciaires. Les services des Douanes plaident, au demeurant à juste titre, pour une criminalisation du délit. De nouveaux textes sont en préparation. Finalisé, «le nouveau Code des Douanes sera proposé au gouvernement au début de l’année 2009, afin de faire face aux exigences de l’économie de marché», souligne le DG des Douanes. Et de préciser que ce code qui stipule la simplification du contentieux fiscal, prendra en charge les régimes économiques douaniers et allègera les missions de contrôle au niveau des frontières.

    Ce «changement» est dicté par les lacunes que présente le Code actuel dont certaines dispositions sont dépassées et ne s’adaptent pas au nouveau contexte économique. L’administration des douanes peaufine son organisation pour la rendre plus efficace. Des cellules spécialisées dans la lutte contre la contrefaçon seront prochainement opérationnelles. Qualifié de poubelle pour la contrefaçon mondiale, le marché algérien sera soumis à un strict contrôle. Plus de place à la fraude, autre phénomène menaçant le pays. Les Douanes joueront le rôle de police en passant «du contrôle sur site au contrôle ex-poste» poursuit l’invité de la Radio nationale. Plus précis, M.Bouderbala explique que ce sont les Douanes qui «vont aller suivre la marchandise.» Pour ce faire, «une direction des renseignements douaniers sera créée, rattachée à plusieurs institutions pour plus de traçabilité», argumente le DG des Douanes.

    Interrogé sur la corruption qu’il qualifie de pratique facile entre le douanier et l’opérateur économique, M.Bouderbala précisera que «beaucoup d’éléments sont mis en place» et d’ajouter que, «impliqués dans plus de 100 affaires, plusieurs agents ont été licenciés».

    Dans une autre optique, il précisera que le programme de modernisation des Douanes a coûté 10 milliards de dinars.

    Quant à l’association des transitaires, marginalisée selon les observateurs, l’invité de la Radio admet qu’elle «est incontournable». Sur un autre plan, la contrefaçon donne du fil à retordre notamment à l’administration des Douanes qui mène une lutte implacable contre ce fléau. Au regard des chiffres communiqués, l’importation d’articles contrefaits a pris l’allure d’une déferlante occasionnant un énorme préjudice économique.

    «En 2008, pas moins de 4 millions d’articles contrefaits ont été saisis par les services douaniers qui s’emploient à faire barrage à cette pratique. Le coût de ces produits importés dans leur majorité, est passé de 9 milliards durant les années 1990 à 35 milliards de dinars en fin 2008», a déclaré Mohamed Abdou Bouderbala. Les produits contrefaits importés, pour l’essentiel, de Chine, des Emirats arabes et d’Italie, englobent une très large gamme d’articles, notamment les pièces détachées automobiles, les cosmétiques, les cigarettes, l’électroménager et les denrées alimentaires.

    Complicité ou absence de contrôle? demande l’animatrice de l’émission. Ni l’une ni l’autre, répond l’invité. M.Bouderbala estime que le contrôle existe mais «doit être renforcé pour annihiler toute tentative pouvant porter atteinte à l’économie nationale».

    En 2007, M.Andreas Hergenrôther, directeur général de la Chambre algéro-allemande, a souligné que les pertes pour l’économie algérienne sont estimées à 200 millions d’euros par an. Il a précisé que la protection de la marque demeure un problème non résolu, faute de ressources humaines.

    L'Expression

  • #2
    POUR JUGULER LA CRIMINALITÉ ORGANISÉE
    La Douane recrute 4000 agents
    combien d'entre eux vont ils se retrouver sur les bancs des accusés?
    Mr NOUBAT

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    • #3
      Le phénomène de la contrefaçon prend de l’ampleur en Algérie

      Quatre millions de produits contrefaits saisis par les douanes

      Les Douanes algériennes ont saisi plus de quatre millions de produits contrefaits durant les trois dernières années, a indiqué le DG des Douanes algériennes, M. Bouderbala qui intervenait hier lors de l’émission de la Radio nationale Chaîne III «L’invité de la rédaction». Ce responsable a déclaré que «la douane a engagé une guerre inlassable contre le phénomène de la contrefaçon».

      Par ailleurs, M. Bouderbala a affirmé «qu’environ 1 600 containers abandonnés par leurs propriétaires au niveau du port d’Alger ont été saisis par les services douaniers pour être transférés vers des entrepôts sous douane».

      Une fois cette opération de transfert finalisée, il sera procédé à la destruction de tous les produits périssables, alors que les autres produits seront vendus aux enchères pour le compte du Trésor public, a souligné le directeur général de la douane selon lequel parmi la marchandise saisie «figurent 500 véhicules environ».

      «L’invasion des produits contrefaits sur le marché national atteste, en effet, de la gravité de ce phénomène qui risque, selon des spécialistes, de frapper de plein fouet l’économe nationale, du moins ce qui reste de la production locale», a ajouté le DG.

      A ce propos, il est important de rappeler qu’en 2006, les services des Douanes algériennes ont saisi 815 000 articles contrefaits. L’ampleur du phénomène est palpable dans le secteur alimentaire. Précisons qu’en 2006, près de la moitié de la marchandise contrefaite saisie était des produits alimentaires susceptibles, de par leur nature, de porter atteinte à la santé publique.

      Pour leur part, les services du ministère du Commerce ont affirmé que l’Algérie est devenue un paradis de la contrefaçon, puisque près de 40% de la production locale est contrefaite contre 41% de la production importée.

      A en croire un responsable des douanes algériennes, l’ampleur de la contrefaçon serait encore plus catastrophique, en ce sens que les produits contrefaits n’ont pu être interceptés qu’après dépôt de plaintes de la part de détenteurs de marques d’origine.

      Ceux dont la marque n’est pas représentée en Algérie ou n’est pas couverte par un brevet ne peuvent déposer plainte et laissent ainsi libre cours aux contrefacteurs d’introduire sur le marché algérien toutes sortes de produits dangereux pour les consommateurs.

      Ces faux produits concurrenceraient le marché légal «à hauteur de 35% pour les cosmétiques, parfums et articles d’hygiène, 30% pour les vêtements et chaussures, 12% pour les appareils électriques et électroniques et 50% pour les pièces de rechange automobiles», a ajouté notre source.

      Pour le directeur de l’Office national des droits d’auteurs (Onda), M. Abdelhakim Taoussar, ce phénomène, qui prend des proportions «énormes», voire «grave» en Algérie, s’observe souvent dans le secteur des œuvres intellectuelles (littérature, musique, arts...) et prend diverses formes allant de la piraterie au plagiat.

      Ainsi, en dépit du dispositif juridique en vigueur prévoyant des procédures très rigoureuses de lutte contre ce fléau, les formes d’atteinte à la production de ces œuvres, a confié le premier responsable de l’Onda, existent encore et sont souvent commises, selon lui, par les éditeurs et les organisateurs de spectacle. Une étude réalisée en 2003 par l’Onda «a démontré que le taux de contrefaçon des cassettes audio en Algérie était de l’ordre de 50%.

      Il est beaucoup plus important dans le compact disc (CD), puisqu’il en représente près de 74%». Concernant les logiciels contrefaits, «une étude réalisée par un bureau d’étude américain, IDC, à la demande de Business Soft Ware Alliance (BSA), a classé l’Algérie au 7e rang mondial dans ce domaine», a fait savoir le responsable de l’Onda.

      Par ailleurs, le directeur général des douanes a indiqué que les containers transférés vers les entrepôts publics ou privés font l’objet de contrôle au sein même de ces structures outre un autre contrôle a posteriori. Une démarche engagée par les services des douanes algériennes au milieu des années 1990.

      Le Soir d'Algérie

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      • #4
        POUR JUGULER LA CRIMINALITÉ ORGANISÉE
        La Douane recrute 4000 agents


        De nouvelles unités dotées de moyens matériels performants seront installées dans des points stratégiques tout au long des frontières algériennes avec les pays voisins.
        La Douane va recruter 4000 futurs agents corrumpus comme le sont tous les corrompus dans les administrations .C'est la loi du milieu et de la majorité (sauf ceux qui les quelques rares agent intègres qui vivent dans l'ombres dans les derniers échelons de la hierarchie....)

        Cela fait plus de 45 ans et l'algérie importe légalement des fausse pièces de rechanges de véhicules,de fausse marques de vêtement.....etc et on vient nous raconter des histoires.

        Il n'y qu'à voir les articles qui sont dans le commerce formel et informel pour se rendre compte que presque tout est faux,importé légalement avec la bénédiction des l'Etat...

        Ce sera un coup d'épée dans l'eau comme d'habitude our briller de temps en temps ,histoire de dire qu'on est là

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        • #5
          On parle de drogue et de produits contrefaits.
          Et le trafic de carburant? Chaque jour, ce sont des milliers de tonnes de gas oil qui traversent la frontière sans aucune intervention de la douane ou de la gendarmerie.
          Ce trafic n'a jamais cessé. Pourquoi personne ne fait rien?

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          • #6
            la frontière sans aucune intervention de la douane ou de la gendarmerie.
            Ce trafic n'a jamais cessé. Pourquoi personne ne fait rien?
            à mon avis, le trafic de ce produit , meme fisant l objet de trabendo , ne nuirait pas à l economie national, !car
            a- il n est important dans la quantité
            b- le produit se trouve á gogo dans ce pays

            Ils ne font rien parcqu#ils sontz humains et peut être qu ils en profitent eux mêmes parceque ces transactions font vivre des tas de familles frontalieres des deux cotes, !

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            • #7
              a- il n est important dans la quantité
              b- le produit se trouve á gogo dans ce pays


              le gaz oil est en partie importé.
              Tous les jours, ce sont des dizaines de semi-remorques plateau en plus de nombreux véhicules spécialement aménagés qui font le va et vient.
              les villes et villages frontaliers souffrent à longueur d'année des pénuries de carburant.
              Il semblerait que ce trafic profite à une mafia composée de gens influants et puissants. Les camions roulent à vive allure et ne sont pas inquiétés par les barrages de gendarmerie.
              C'est à n'y rien comprendre!

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              • #8
                à mon avis, le trafic de ce produit , meme fisant l objet de trabendo , ne nuirait pas à l economie national, !car
                a- il n est important dans la quantité
                b- le produit se trouve á gogo dans ce pays

                Ils ne font rien parcqu#ils sontz humains et peut être qu ils en profitent eux mêmes parceque ces transactions font vivre des tas de familles frontalieres des deux cotes, !
                parlant du carburant seulement!

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                • #9
                  Il semblerait que ce trafic profite à une mafia composée de gens influants et puissants. Les camions roulent à vive allure et ne sont pas inquiétés par les barrages de gendarmerie.
                  C'est à n'y rien comprendre!
                  possible, mais moi je te parle des petits gens qui font le plein de leurs reservoir et quelques gerikanes et qui les font vendre de l autre coté chez les marocains qui à leur tours les font revendre à des prix abordables !

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                  • #10
                    Moha

                    La seule solution pour la Douane algérienne:
                    Virer Tout le monde, et re-recruter tous les postes avec condition de CV (pour supprimer le piston), et imposer la discipline militaire à tous les nouveaux, Tu est en infraction, tu seras sévèrement punis.
                    Notre douane n'est vu chez nous qu'à travers du traffic, et de la corruption, il serait temps que cet organe fondamental de la sécurité nationale soit rénové.
                    C'est dommage, sur tous les douaniers, il y a une minorité de gens honnêtes, qui ont des capacités autant intellectuelles, qu'éthiques et qui peuvent donner une direction exemplaire à notre douane, mais je ne sais pas à quel jeux joue notre état, il ne veut pas les voir, et mets à la tête de la douane, des gens qui la tue.:22:

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