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Robert BRET interpelle Abdelhaziz BOUTEFLIKA

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  • Robert BRET interpelle Abdelhaziz BOUTEFLIKA




    Monsieur Abdelhaziz BOUTEFLIKA Président de la République d’Algérie El Mouradia ALGER

    Monsieur,

    A quelques jours des élections présidentielles en Algérie, c’est au candidat à une seconde mandature que je m’adresse. Soucieux du devenir de l’Algérie, soucieux du sort des démocrates algériens qui aspirent à l’instauration d’un Etat démocratique, doté d’une justice préservant l’égalité des Droits de tous les Algériens, je souhaite connaître vos engagements s’agissant du respect des Droits Humains en Algérie.

    Les informations qui nous parviennent restent préoccupantes et témoignent d’une multiplication d’atteintes aux Droits de l’Homme et aux libertés individuelles et collectives contraires à l’image d’une Algérie moderne.

    Pourtant, si l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, signé le 23 avril 2003 à Valence dans le cadre du Partenariat euro méditerranéen, concerne essentiellement le commerce, l’intégration économique, la sécurité et le dialogue politique, il contient également une clause contraignante obligeant les parties contractantes à promouvoir les droits humains et à les protéger.

    Or, pour l’instant, rien n’a été fait pour traiter les séquelles laissées par 10 ans de violence qui se sont traduites, permettez-moi de le rappeler, par plus de 100 000 morts, 7 000 disparus et des milliers de personnes torturées.

    Les citoyens algériens ont droit à la vérité sur les exactions commises ces dix dernières années à l’encontre des civils. La lumière doit être faite, en toute transparence et impartialité pour retrouver les responsables, punir les criminels à l’issue de procès équitables et ainsi reconnaître le droit à réparation des victimes.

    Or les autorités algériennes continuent de nier la responsabilité des agents de l’Etat dans la pratique établie des violations des droits fondamentaux au cours de la décennie écoulée. Pire, elles ont exempté de poursuites pénales des milliers de membres des groupes armés « islamistes » alors que certains ont commis des exactions susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité et privant ainsi des milliers de victimes de leur droit à réparation.

    La négation des faits, des méfaits, est la porte ouverte à leur renouvellement, à leur propagation. Quels sont vos engagements prouvant votre détermination à poursuivre les responsables de ces actes de barbarie ?

    Depuis 1998, des charniers sont découverts sans qu’aucune recherche sur les causes des décès et l’identité des responsables ne soit menée. Exigerez-vous que des investigations approfondies sur les charniers découverts soient diligentées ? Les corps exhumés seront-ils systématiquement identifiés selon les normes internationales afin de permettre aux familles concernées de faire enfin leur deuil ?

    D’autre part, l’Algérie traverse une crise des droits humains d’une ampleur sans précédent. Cette crise persistante des droits fondamentaux, le refus permanent de l’actuel Gouvernement d’autoriser la présence d’observateurs étrangers pour surveiller l’évolution de cette situation, et enfin l’utilisation abusive de l’argument de « lutte contre le terrorisme » pour justifier les violations massives des droits humains tels que le recours à la torture en détention, les arrestations arbitraires, les détentions secrètes, les disparitions sont autant d’obstacles à la mise en œuvre de l’Accord d’Association entre l’Algérie et l’Union européenne.

    En effet, la procédure de ratification par les parlements permet aux élus nationaux d’exprimer au cours du débat qui précède le vote du projet de loi, toutes les réflexions et les attentes, voire les réserves que peut inspirer l’adoption de l’accord. Bien entendu, si la situation en Algérie n’évoluait pas les démocrates européens feraient barrage à l’adoption de cet Accord d’association.

    Il devient donc urgent que les promesses faites par les autorités algériennes cèdent dorénavant la place à des actes concrets pour regagner la confiance des citoyens algériens mais aussi celle des démocrates français et européens. Quels sont vos engagements pour promouvoir les droits humains, les protéger, les faire respecter ?

    Enfin, et dernier point, les libertés individuelles et collectives ne sauraient s’entendre sans la liberté d’expression et d’opinion, droits des plus élémentaires et pourtant encore réprimés, censurés, condamnés.

    A ce titre une Algérie moderne se doit de reconnaître la liberté de la presse et le pluralisme politique sans lesquels un Etat ne peut prétendre à la démocratie. Quelles garanties offrez-vous en direction des journalistes indépendants, des journalistes d’opinion ? Quelles assurances apportez-vous aux partis politiques, aux militants, à vos opposants ?

    Souhaitant que vous vous prononciez sur l’ensemble de ces points, je ne manquerai pas d’informer tous ceux - élus, associations de défenses des droits humains, ressortissants algériens - qui sont soucieux du devenir de l’Algérie du contenu de votre réponse.

    Dans cette attente, Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

    Robert BRET Sénateur PC Bouches du Rhone
    mercredi 31 mars 2004
    http://marseille.naros.info/article.php3?id_article=444
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    la presse algerienne que on dit independante a uneresponsablilité sur lescrimes commis par le pouvoir comme les tortures les disparitions

    si la presse denonce un depassement ou une bavure c'est pour des reglementsde compte ou des guerres de clan dont nos journaux"independants" sont des relais mediatiques


    c'est pour ça que je dis

    ni boutef
    ni benflis
    ni sadi
    ni presse
    ni vote


    je boycotte tout


    wallou


    le systeme doit s'en aller avec sa presse a deux balles

    sans vouloir manquer de respect aux journalistes morts durant la decennie

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    • #3
      Bonjour bellounis

      Ok , et tu propose quel alternative ? :wink:
      “If you think education is expensive, try ignorance”
      Derek Bok

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      • #4
        le depart du systeme
        *
        une seconde republique



        et l'application de la plate forme de la soummam ou de novembre 54

        il faut reprendre a zero car en 62 notre independance a été confisquée

        on a eu un mauvais debut



        en tout cas le depart des generaux pour le tpi serait le bienvenu



        ca le malheur de l'algerie c'est l'armée au pouvoir

        et la politique est une chose bien trop serieuse pouretre confiée a des militaires

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        • #5
          Bonsoir Bellounis

          T'a une baguette magique ? oula kahtem souleiman ?
          “If you think education is expensive, try ignorance”
          Derek Bok

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          • #6
            je sais faire de la magie noire

            t'as pas un copain jnoune

            en verité je sais pas

            mais malheuresement j'ai bien peur que les droits sa s'arrache sa se donne pas


            ce qui a été prit par la force ne peut etre reprit que par la force



            mais le cas de la georgie et tout ça c'est de la foutaise

            c'est pas des revolutiuon

            ni meme la revolution française

            c'est juste un moyen de faire appel a la rue pour regler un different entre clans du pouvoir

            ou encore comme en iran ou la cia a orchestré une revolte populaire pour renverser mossadegh dans les années 60 ou 70 je sais plus trop

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            • #7
              ya mon frere Bellounis,

              Il faut garder confiance en nous , et la foi en Dieu pour ceux qui croient.

              Des systemes plus terribles et supposes indestructibles se sont effondre
              si vite qu'on pas pu les prendre en photo instantanee ,URSS,Apartheid , RDA ...
              D'autre vire du Rouge Mao au Rose bourgeois si subtilement qu'il faudra
              des des pelecules a tres longue exposition pour capter l'evolution.

              Chez nous,les militaires (notre probleme) eux meme ont en marre et
              veulent se tirer du petrin. La grande dazdouza civile actuelle c'est pour les
              remplacer.Certains ont compris remplace comme reediter ou heriter ....

              Alors ,il faut leur faire savoir qu'on n'en veut plus , ni d'une copie ni de l'originale.

              Autre chose,dans les societes , c'est pas tout a fait comme en Genie Civil :
              malheueusement ou heureusement on ne peux pas tout raser pour reconstruire.
              Il faut surement construire du neuf mais souvent restaurer
              de l'antique ,renover ce qu'on a.....

              Parfois il faut le contourner l'obstacle ou lieu de s'acharner dessus,
              evoluer vers plus de civisme, encourager les partis et les associations
              a encader la societe et l'eduquer civiquent et socialement , liberer la
              presse de la partisanerie et du discours ideologique perime .
              Les discussions sur ce forum et d'autre prouvent que les algeriens ont beaucoup evolue, plus unis qu'en 99 dans les meme conditions .

              .

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              • #8
                inch allah

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