Le Point du Samedi. Indemnisation des familles des terroristes abattus : la république se dévoi(l)e
Par m.a boumendil ,tsa
1,6 millions de dinars est la somme que recevra chaque famille de terroriste tué au maquis, tandis que leurs veuves, lorsqu'elles ont des enfants, bénéficieront d'une pension mensuelle de 16000 dinars, a indiqué le quotidien arabophone El Khabar dans son édition de mardi. La somme est multipliée par le nombre de terroristes tués dans chaque famille, est-il précisé. Ainsi, une famille ayant perdu deux de ses membres dans les maquis islamistes ouvrirait droit à 320 millions de centimes, versés par les services de l'Etat désignés à cet effet.
La révélation a non seulement de quoi surprendre, mais elle ne peut qu'indigner et révolter tous ceux, victimes ou non des exactions sanglantes du terrorisme islamiste, qui ont leur patrie au cœur et qui ne badinent pas avec le sens de la justice. Le sentiment d'indignation est d'autant plus exacerbé que l'Etat n'a pas développé toute la sollicitude nécessaire à l'égard des nombreuses familles des victimes de ces mêmes terroristes. Sans compter le sort fait aux Patriotes et autres GLD qui, dans certains cas, ont été désarmés, humiliés et abandonnés, après avoir défendu la république, au prix de leur vie, face aux hordes sauvages.
La république appartient, certes, à tous ses enfants. Mais n'est-il pas plus logique et plus sain que l'Etat s'occupe d'abord convenablement des familles et des ayant droit des victimes du terrorisme ainsi que de ceux qui ont risqué leur vie pour s'opposer aux terroristes.
Personne ne peut réprouver un geste de générosité de l'Etat en direction des enfants et des épouses de terroristes tués, étant entendu qu'ils ne sont pas responsables des actes de leurs pères et maris. Mais cela doit se faire dans le cadre d'une solidarité qui exprime la compassion et non la reconnaissance ! Plutôt que de passer le plus clair de son temps à mener une campagne anticipée, avec les deniers publics, pour un troisième mandat du président, voilà un dossier sur mesure pour le ministre de la solidarité nationale.
Les tenants de cette procédure si peu juste, voire inique, auront beau jeu à affirmer que cela relève de l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Il est vrai que ladite charte a été soumise à référendum et largement adoptée. Encore faut-il rappeler que ce texte consacrait des principes. Et, parmi ces principes, il n'a jamais été question de donner une prime au terrorisme. Encore moins de lui faire l'honneur de la reconnaissance de la république.
Par m.a boumendil ,tsa
1,6 millions de dinars est la somme que recevra chaque famille de terroriste tué au maquis, tandis que leurs veuves, lorsqu'elles ont des enfants, bénéficieront d'une pension mensuelle de 16000 dinars, a indiqué le quotidien arabophone El Khabar dans son édition de mardi. La somme est multipliée par le nombre de terroristes tués dans chaque famille, est-il précisé. Ainsi, une famille ayant perdu deux de ses membres dans les maquis islamistes ouvrirait droit à 320 millions de centimes, versés par les services de l'Etat désignés à cet effet.
La révélation a non seulement de quoi surprendre, mais elle ne peut qu'indigner et révolter tous ceux, victimes ou non des exactions sanglantes du terrorisme islamiste, qui ont leur patrie au cœur et qui ne badinent pas avec le sens de la justice. Le sentiment d'indignation est d'autant plus exacerbé que l'Etat n'a pas développé toute la sollicitude nécessaire à l'égard des nombreuses familles des victimes de ces mêmes terroristes. Sans compter le sort fait aux Patriotes et autres GLD qui, dans certains cas, ont été désarmés, humiliés et abandonnés, après avoir défendu la république, au prix de leur vie, face aux hordes sauvages.
La république appartient, certes, à tous ses enfants. Mais n'est-il pas plus logique et plus sain que l'Etat s'occupe d'abord convenablement des familles et des ayant droit des victimes du terrorisme ainsi que de ceux qui ont risqué leur vie pour s'opposer aux terroristes.
Personne ne peut réprouver un geste de générosité de l'Etat en direction des enfants et des épouses de terroristes tués, étant entendu qu'ils ne sont pas responsables des actes de leurs pères et maris. Mais cela doit se faire dans le cadre d'une solidarité qui exprime la compassion et non la reconnaissance ! Plutôt que de passer le plus clair de son temps à mener une campagne anticipée, avec les deniers publics, pour un troisième mandat du président, voilà un dossier sur mesure pour le ministre de la solidarité nationale.
Les tenants de cette procédure si peu juste, voire inique, auront beau jeu à affirmer que cela relève de l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Il est vrai que ladite charte a été soumise à référendum et largement adoptée. Encore faut-il rappeler que ce texte consacrait des principes. Et, parmi ces principes, il n'a jamais été question de donner une prime au terrorisme. Encore moins de lui faire l'honneur de la reconnaissance de la république.
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