Bienvenue sur Forum Algérie, la communauté du site algerie-dz.com, votre fenêtre sur l'Algérie et le monde!
Pour avoir un accès total au forum algerie-dz.com, vous devez vous inscrire pour un compte gratuit. En tant que membre du forum, vous pourrez participer aux discussions, communiquer avec les autres membres et rejoindre le Club des Membres.
Si vous rencontrez des difficultés à vous inscrire ou à vous identifier sur Forum Algérie, n'hésitez pas à contacter l'équipe du support algerie-dz.com.
Et ben je suis surpris. 6,4 millions c'est beaucoup.
Il faut voir d'où est partie l'Algérie...
De 14% à 79% d'alphabétisés en 50 ans, c'est pas mal du tout...
Les 21 % représentent en grosse partie les plus de 55 ans chez les hommes, les plus de 50 ans chez les femmes.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Bien vu mon ami ! Bilan surprenant si l’on oublie
pas qu’en 1830 le niveau d’instruction en Algérie était sensiblement égal, en proportion, à ce qu’il était en France (40 % de lettrés). Les témoins français de la conquête l’ont attesté. Un siècle plus tard, la parité est rompue : alors qu’en France l’analphabétisme a presque disparu, il s’est généralisé parmi les indigènes algériens : 90 % des adultes en 1948. En 1954, 14,6 % des jeunes d’âge scolaire sont scolarisés.
Jusqu’à preuve du contraire les algériens analphabètes nés avant 62 incombent aux autorités françaises. Donc, donnez-nous le taux des algériens analphabètes nés après 62 : si vous le voulez bien !
Jusqu’à preuve du contraire les algériens analphabètes nés avant 62 incombent aux autorités françaises. Donc, donnez-nous le taux des algériens analphabètes nés après 62 : si vous le voulez bien !
Il y a tout à parier qu'analphabetisme et illetrisme soient confondus...
Mais bon, c'est plus lire un article qu'il faut faire c'est carrément du tafssir...
Je passe sur l'extrapolation rocambolesque de l'auteur du thread qui porte carrément les chiffres au double au motif que si le ministre avance lui-même ces chiffres, ils sont forcément faux...
Il faudrait donc commencer par faire la part des choses :
Le taux d'analphabètes : qui ne savent ni lire ni écrire;
le taux d'illettrisme : capacités de lecture et d'écriture très réduits.
En outre, il n'est pas inutile de rappeler que la population algérienne a pratiquement triplé depuis 62. Une telle démographie pose des problèmes à tous les échelons en ce compris l'enseignement.
Les classes sont surpeuplées, il y a un manque de moyens techniques et humains.
Alors pour une fois essayons de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain...
« N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte
Je crains fort, pour ma part, que ces chiffres reflètent hélas un analphabétisme pur et dur. Le taux officiel, qui était de 26,5% en 2002 (et de 31,6% en 1998), se référait à une enquête effectuée en 2002 auprès de 20 000 ménages.
Le nombre de personnes ne sachant ni lire ni écrire, estimé à 85% du nombre total de la population en 1962 a baissé jusqu’à 26,5% en 2002. Néanmoins le vrai taux d’analphabètes est resté presque stationnaire. Les statistiques de 1998 donnant le chiffre de 31% d’analphabètes pour une population estimée à 29,5 millions et les statistiques de 2002 donnent un taux de 26,50% pour une population qui a augmenté jusqu’à 31,84 millions, illustrent, on ne peut mieux cette réalité regrettable.
Les illettrés adultes n’ont pas été pris en compte dans la démarche d’alphabétisation, malgré la création de l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement pour adultes, depuis 1964. M.Bekouche a indiqué que depuis l’indépendance, les objectifs tracés par les responsables ont été en totale rupture avec les réalités du terrain et les moyens mobilisés pour les réaliser. L'Expression, 29 juillet 2006
Par ailleurs, les statistiques de 1998 fournies par l'ONS donnent à peu près une idée de la configuration de cette masse d'analphabètes:
selon une étude réalisée en 1998 par l'Office national des statistiques (ONS). Les femmes sont les plus touchées, dans la mesure où elles représentent deux fois le nombre des hommes.
Par tranches d'âge, les personnes âgées de 20 à 59 ans représentent près de 66 % de la population analphabète. Cependant, les zones rurales sont les plus touchées par le phénomène. Elles représentent un taux d'analphabétisme de 55,22 %. Les wilayas les plus concernées sont Djelfa (50,04 %), Relizane (42,29 %), Aïn Defla (43,08 %), Tamanrasset (43,72 %) et Illizi (40,29 %). Le Jeune Indépendant, 31 janvier 2005
Commentaire