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Les cardiologues fuient l'Algérie

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  • Les cardiologues fuient l'Algérie

    Il faut débaucher Zehrouni, l'ancien expert-conseil de la Maison Blanche pour améliorer le bilan médical de l'Algérie.
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    «Sur 12 cardiologues formés l'année dernière à Alger, 10 sont partis vers d'autres cieux». C'est ce qu'a déclaré, hier, Saïd Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui était l'invité de l'émission «Tahaoulate» (Mutations) de la chaîne I de la radio nationale.

    Le ministre, qui abordait la question du déficit en spécialistes enregistré notamment dans les régions enclavées, a déploré cet état de fait en déclarant que cela est «inexplicable».

    Cette question a de tous les temps constitué un os pour les responsables centraux de la santé qui ont certes pris des mesures avec des incitations, mais sans grandes répercussions. Ce fut le cas en 2005 lorsque l'ancien ministre de la Santé, Amar Tou, avait déclaré que 96% des médecins spécialistes en formation devaient être affectés vers les zones enclavées et ce selon les besoins. Pour Saïd Barkat, il est regrettable que des spécialistes soient formés par le pays sans qu'ils exercent au profit de leurs concitoyens.

    Il en est de même pour le personnel paramédical, dont la formation est devenue moins attractive du fait que de nombreux diplômés n'ont pas été recrutés par manque de postes budgétaires et ce n'est que depuis une année que des efforts sont déployés avec la décision d'octroyer des postes budgétaires à ces paramédicaux dont le nombre de diplômés atteint les 1.200 par an.

    Ce chiffre, selon M. Barkat, est revu à la hausse avec la formation de 5.000 stagiaires à partir de 2009 et 10.000 à partir de 2010.

    Abordant la sempiternelle question de l'hygiène en milieu hospitalier, le ministre a déclarant que « dans des cas, la rue est plus propre que des structures sanitaires ». Cette défaillance devient dès lors le cheval de bataille au département ministériel de Saïd Barkat qui compte donner un grand coup de balai avec la constitution d'équipes d'inspecteurs qui sillonneront à partir de samedi l'ensemble des structures de santé publiques ou privées, les cabinets médicaux, les chirurgiens-dentistes et les pharmacies. Leur mission ne devrait pas se limiter uniquement aux conditions d'hygiène, mais devrait toucher tous les aspects de l'exercice de la pratique médicale y compris le respect des honoraires aussi bien des consultations médicales que des autres actes.

    Sur ce plan, le ministre de la Santé a reconnu que des dépassements sont enregistrés régulièrement. « Ces inspecteurs devront relever toutes les carences pour situer les responsabilités et les sanctions susceptibles d'être prises n'épargneront personne et toucheront aussi bien le professeur chef de service que le simple agent », a encore précisé M. Barkat.

    A une question de notre consoeur Bariza Berezag sur le fonctionnement des urgences, le ministre a déclaré : « je ne suis pas satisfait aussi bien de la qualité des prestations que du fonctionnement », de ces services censés recevoir des cas urgents et qui nécessitent une prise en charge particulière. Toutefois, même en se montrant compréhensif quant aux réactions souvent violentes de la part des malades ou même de leurs accompagnateurs, le ministre a souligné qu'il est « inconcevable d'exiger le maximum d'un médecin qui aurait assuré la garde durant 24 heures et le lendemain rappelé par ses obligations régulières au niveau de son service ». A ce sujet, le ministre a fait savoir que cette formule devra être révisée. Le ministre a également reconnu l'existence du passe-droit au niveau de certains services, notamment « pour des examens uniques tels que les scanners ». « Fini le temps où on rétorque que cet équipement est en panne », devait commenter le ministre en relevant au passage l'existence de rabatteurs qui orientent certains malades vers des opérateurs privés.

    Pour Saïd Barkat, « une lutte implacable contre ce genre de pratiques sera de mise ».

    Concernant le secteur privé, le ministre a déclaré que «nous sommes pour un secteur privé complémentaire du secteur public, et non d'un secteur mercantile où le profit immédiat est la seule devise». Au sujet de la mise en place de l'agence nationale de l'industrie pharmaceutique, le ministre a indiqué que cela est envisagé à terme, notamment avec les dernières mesures interdisant l'importation de pas moins de 400 médicaments produits localement. Il dira en faisant le lien avec la facture de médicaments en continuelle hausse, que cette mesure initiée depuis le 31 octobre dernier a permis d'économiser pas moins de 200 millions d'euros. S'agissant de l'option du générique, le ministre s'est interrogé sur les raisons qui font que certains pays d'égal niveau de développement avec l'Algérie ont atteint 80%, alors que la production nationale n'est que de 30%.

    En ce qui concerne les statuts particuliers de chaque corps de la santé, M. Barkat a précisé que ce secteur est le second employeur de la fonction publique avec 165.000 personnes après l'Education nationale. « De par la diversité de ses corps, la confection de ces statuts est toujours en cours et il ne reste que 3 corporations », devait indiquer le représentant du gouvernement.

    Salah C.
    Le Quotidient d'Oran
    Dernière modification par zek, 05 février 2009, 10h42.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Comme d'habitude, aucune raison sur la fuite des médecins n'est donné.Il se contente de constater leur départ.Des médecins qui parfois sont sous les ordres d'un "TECHNICIEN SUPERIEUR ?DE LA SANTE",ou à la merci d'un directeur d'hopital ignare et pistonné.
    Donnez-leur les moyens nécessaires a leur travail, un environnement sain, des responsables compétents, un salaire motivant, et vous verrez M. Le Ministre , qu'ils resteront en algérie .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      «Sur 12 cardiologues formés l'année dernière à Alger, 10 sont partis vers d'autres cieux».
      Il faut arreter avec ce gachis , se saigner pour former des spécialistes qui vont finir vacataires ou medecins de garde dans les hopitaux français et canadiens , ça ne peut plus durer , ça coute trop cher.:22:

      Il y'a deux solutions à ce problème , où il faut revoir les conditions de vie et de travail de nos medecins oû il faut arreter de former des spécialistes car ça coutera moins cher au trésor public de faire appel à des spécialistes cubains ou chinois que de former des Algériens qui vont travailler ailleurs.:22:

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      • #4
        et cela t etonne qui vont voir allieurs quand les les cretins qui nous diriges se mettrons a penser pour construire pour le pays et avec son peuple la ail arriverons a garder leur intelectuelle dans le pays mais c est pas le cas

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        • #5
          c'est des ingrats,
          l'Algérie doit changer sa politique et ne plus former autant de médecins, c'est bien fait pour eux !!!!
          même s'ils touchent beaucoup plus que leur confrères algériens, ils ne se feront jamais à leur statut d'infirmiers.
          ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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          • #6
            L'Algerie : Se saigne à blanc pour formé des medecins et autres
            si c'est pour en faire profiter les pays comme l'Europe (frança) ou l'Amerique du nord,dans ces conditions mieux mieux vaut pour l'algerie les obliger
            soit à rembourser les frais de leurs études ou donner de leurs temps aux profits des hopitaux publics Algeriens pendant une dizaine d'année.
            Et ce serait que justice.

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            • #7
              Une question / : vous en voulez aux médecins, ou a ceux qui ne font rien pour les retenir?
              Ils ont été formé en algérie,veulent exercer en algérie,mais les conditions de travail n'existent pas du tout pour des specialistes .Alors ne leur jeter pas la pierre.
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                Comme d'habitude, aucune raison sur la fuite des médecins n'est donné.Il se contente de constater leur départ.Des médecins qui parfois sont sous les ordres d'un "TECHNICIEN SUPERIEUR ?DE LA SANTE",ou à la merci d'un directeur d'hopital ignare et pistonné.
                Ils partent parce que l'Algérie contrairement à d'autres pays où l'éducation est gratuite (Brésil...etc.) et les salaires bas par rapport à leur homologue occidentaux, ne leur fait pas signer une clause d'exercice avant de débuter leur spécialité (je paie pour ta formation donc tu dois travailler dans les hôpitaux publics tant d'années: après libre à toi d'aller au privé ou à l'étranger).

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                • #9
                  Je suis d'accord avec toi Ulysse, mais donne leur les moyens d'exercer, c'est des spécialistes nel'oublie pas, il leur faut du matériel adequat.
                  Pourquoi nos responsables , nos dignitaires, nos richards, partent a l'étranger pour enlever une dent? tout simplement parceque nos hopitaux, nos médecins, nos spécialistes n'ont pas les moyens nécessaires pour travailler.QU'on equipe les hopitaux de scanners ,d'IRM et d'autres matériels modernes(nous utilisons encore les seringues en verre) et tu verras que nos médecins , plutot nos spécialistes resteront chez eux en algérie .
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                  • #10
                    Iska, je ne veux pas défendre le diable mais je trouve que tu exagéré un peu trop, soit t'as jamais mis les pieds dans un hôpital algérien soit cela fait trop longtemps que t pas retourné en Algérie.
                    tout le matériels que tu cites existe dans nos hôpitaux on est pas à l'age de pierre comme même et les seringues de verre ne sont utilisé que par certain vétérinaires !!!!
                    L'idée d'Ulysse est très bonne à mon avis surtout concernant les spécialiste car ils sont comme même un prés salaire durant leur 4 années de résidanat, au Maroc par exemple ceux qui perçoivent le salaire doivent effectuer quelques années de service publique, avant de faire ce qu'ils veulent. on doit penser à faire la même chose.
                    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                    • #11
                      Une question / : vous en voulez aux médecins, ou a ceux qui ne font rien pour les retenir?
                      Ils ont été formé en algérie,veulent exercer en algérie,mais les conditions de travail n'existent pas du tout pour des specialistes .Alors ne leur jeter pas la pierre.
                      on n'a pas à les retenir, ou bien ils aiment leur travail et leurs compatriotes ou bien ils ne cherchent uniquement le profit et dans le cas ou ils préfèrent exercer à l'étranger le remboursement des frais d'études s'imposent.

                      ensuite si c'est tout à construire en Algérie dans le domaine de la santé et bien cela revient encore aux médecins de travailler dans ce sens.

                      Cuba avec plusieurs décennies de blocus, un pouvoir encombrant à un système de santé de grande valeur et cela grâce à ces médecins qui se décarcassent.
                      Mr NOUBAT

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                      • #12
                        Lamia

                        C'est bizarre mais chaque fois que je defends quelqu'un ou une idée, on me sort le"tu n'es pas algérien, tu n'as pas mis les pieds en algerie...etc...
                        détrompes toi, je suis bien algérien je suis né en algérie...etc.....(je ne veux pas me répeter, je l'ai déjà dis a quelqu'un d'autre sur une discussion au sujet de boutef)
                        J'ai été hospitalisé pendant 32 jours exactements dans un service de chirurgie cardiothoracique(tu vois je te donnes même des précisions) j'ai vu, j'ai discuté avec les spécialistes qui me soignaient,j'ai même attrapé des escarres à cause des mauvais matelas .
                        Cela te suffit, madame la juge .
                        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                        • #13
                          Je suis d'accord avec toi Ulysse, mais donne leur les moyens d'exercer, c'est des spécialistes nel'oublie pas, il leur faut du matériel adequat
                          Iska les conditions de travail sont une chose et le fait de ne pas vouloir respecter certains "principes" éthiques en est une autre. Avant de faire leur spécialité, ces médecins savaient parfaitement quel était la situation de la médecine en Algérie (ils ont fait des gardes), ils connaissaient les salaires par spécialités.
                          Dans les années 90's beaucoup de chef de service compétents auraient pu aller sous d'autres cieux, mais ils ont décidé de rester et de tenir leur service, parce que pour beaucoup d'entre-eux (pas tous), ils avaient une haute opinion de leur boulot.

                          Pour l'instant, il n'y a rien d'illégal dans le fait que des médecins qui ont bénéficié de 12 ans de formation gouba (et très bonne: ils mettent la main sur les patients très tôt), décident de se barrer une fois leur formation terminée. Mais il est temps que le gouvernement arrête de constater et prenne des mesures pour régler la situation...

                          Pourquoi nos responsables , nos dignitaires, nos richards, partent a l'étranger pour enlever une dent? tout simplement parceque nos hopitaux, nos médecins, nos spécialistes n'ont pas les moyens nécessaires pour travailler.
                          Ce n'est pas aussi vrai que cela. Ce n'est pas parce qu'il y a quelques "pontes" qui vont se faire soigner sous d'autres cieux que cela est répandu dans la haute fonction publique.
                          Sinon, de toi à moi, j'ai visité quelques hôpitaux et si on devait faire des reproches, je pense que personne ne s'en sortirait, mais je pense que ça dépend autant du personnels soignants que des moyens:

                          Avec le même budget de fonctionnement, on trouve des services nickel avec des chefs de service qui sont dans leur bureau dès 8h et des responsables d'hôpitaux qui veillent au grain. Tu vas dans le même pays dans un autre hôpital, tu as l'impression que c'est Kaboul: le chef de service qui débarque à 11h pour passer ses coups de fil à l'étranger, faire un petit tour et se casse. Des médecins qui ne se respectent pas: impolis, discourtois et incompétent au possible; des lieux dégueulasses (hachak guet; tu le laisses pas là-bas), des infirmiers qui discutent le travail des médecins...Des chefs d'hôpitaux qui discutent le boulot des chefs de services: et chacun couvre son incompétence en chargeant l'autre.

                          Je crois aux initiatives personnelles, j'ai vu les résultat probants qui découlent d'initiatives personnelles: j'ai le souvenir de ce chef de service, imminent professeur, qui se pointait à son service à 8h, faisait les inspections quotidiennement, donnait de sa personne, courrait pour les financements, résultat: le service tourne magnifiquement et dans d'autres cas rak 3labelk: personne n'en fou une (du gardien au directeur) et tout le monde insulte l'Etat et fait des propositions politiques à défaut de faire son boulot.

                          QU'on equipe les hopitaux de scanners ,d'IRM et d'autres matériels modernes (nous utilisons encore les seringues en verre) et tu verras que nos médecins ,
                          ça c'est vrai, mais je te promets que ça s'est beaucoup amélioré ces dernières années (tu peux vérifier certains budgets). Mais tu as des disparitions magiques, des ustensiles qui se retrouvent dans des cabinets....etc.
                          Mais déjà que chacun ysegem rouhou et je t'assure qu'on aura limiter 70% des problèmes.
                          Tu évoquais le statut de ces médecins et des conditions de travail: tu penses que quand ils viennent en France, ça roule pour eux. En attendant de passer les concours (difficiles), la plupart des spécialistes terminent comme infirmiers, aide-soignants, enchaînent les gardes dans les urgences...Etc.
                          Dernière modification par absent, 05 février 2009, 13h49.

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                          • #14
                            Sans compter ceux qui se morde le doigt d'avoir fais le choix de partir
                            et terminer comme garde malade la nuit .
                            Et j'en connais au moins un.

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                            • #15
                              Désolée Iska si je t offensé, mon but n'était pas de te jugé mais je trouve exagéré de dire que nos hôpitaux ne disposent pas de matériel et qu'on utilise encore des seringues en verre, je dis pas non plus que c'est le top du top il y a beaucoup d'efforts à faire dans ce sens et les 34 millions d'algériens ne se font pas tous soigner à Val de Grâce, donc y a des choses qui se font.

                              Encore une fois désolée .
                              ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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