Mohamed Saïd (Belaïd Mohand Oussaïd), a indiqué que «la léthargie politique subséquente au verrouillage du champ politique» est l’une des raisons qui l’ont poussé à présenter sa candidature à l’élection présidentielle d’avril 2009. L’invité de l’émission «fil
wadjiha» de la radio nationale a ajouté, dans ce chapitre, le rejet des politiques par les citoyens, la perte de confiance en eux, et le recul de l’autorité de l’Etat, ainsi qu’un faible sens civique et politique.
Devant cette situation, il a affirmé qu’entre le désespoir, en raison du fait que les choses ont atteint un degré de pourrissement impossible, d’y remédier et la tentative de changement, Mohamed Saïd dira avoir choisi de tenter un effort pour le changement, non sans réfléchir aux difficultés et aux dangers qui le guettent. «Je m’inscris en faux contre ceux qui critiquent de loin», a-t-il martelé, avant de rappeler le slogan de la campagne électorale, «le changement maintenant».
Au sujet de son appartenance politique, il indiquera les éléments constitutifs, tels qu’ils apparaissent dans le communiqué de candidature, font état de dénominateurs communs avec tous les courants politiques. Il considère qu’il est nécessaire de s’éloigner des classifications car elles contribuent à diviser le peuple algérien. En recourant à des références historiques, qui remontent à l’avant-1988, l’intervenant s’est voulu convaincant de l’échec des différents courants politiques dans la gestion du pays, pour proposer de créer une force politique ou parti, qui sera le creuset de tous les courants. Quant aux moyens de parvenir à rassembler des éléments, parfois contradictoires, il suggère que tout un chacun donne la priorité à «l’amour du pays, et l’intérêt général au détriment de ses propres intérêts», ajoutant que, «la démocratie est l’avenir et le garant de la stabilité du pays».
Le candidat à l’élection présidentielle, interrogé sur les garanties de transparence offertes, indiquera que «les garanties légales existent depuis l’indépendance, mais c’est l’application qui fait défaut», précisant que «l’administration n’applique que les lois accompagnées d’ordres de certains cercles». D’après ses dires, «il y a collusion entre l’administration et les partis, en raison de leurs pratiques malsaines, pour vider les lois de leurs sens», étant donné qu’il n’existe «ni culture de l’Etat ni culture d’opposition».
La commission de surveillance n’a pas de raison d’exister, selon lui. «Elle surveille quoi, au juste ?», s’est-il interrogé, «elle est basée sur de fausses bases, y compris dans sa composante, et son président est désigné par le pouvoir dont le chef est candidat», a-t-il affirmé en outre. Il reproche à la commission sa composition, y compris des représentants de partis n’ayant pas de candidat, et qui décident à parité avec ceux qui en ont. Une raison suffisante de ne pas designer de représentant à cette commission pour M. Mohamed Saïd. Ce dernier qui fera état de difficultés dans l’opération de collecte des signatures. «Une opération difficile à laquelle ne résiste que celui qui a le souffle long», a-t-il estimé. Quant à lui, il fera valoir les structures héritées du parti Wafa, existant dans toutes les wilayas, sans toutefois affirmer sa volonté de relever le défi. En tout état de cause, «si les obstacles à l’opération de récolte des signatures continuent, la participation à la prochaine élection connaîtra une participation réduite des citoyens», dira Mohamed Saïd, avant d’appeler à plus d’ouverture politique visant à assurer la relève du personnel politique.
Abordant son programme électoral, il plaidera pour l’approfondissement de la réconciliation nationale, afin de promouvoir la paix sociale, en rappelant que Taleb Ibrahimi a été le premier à en avoir appelé, en 1992 déjà. Il plaidera pour un régime parlementaire qui s’accommode avec le multipartisme, appelé à l’application des lois actuelles régissant les assemblées locales élues.
- La Tribune
wadjiha» de la radio nationale a ajouté, dans ce chapitre, le rejet des politiques par les citoyens, la perte de confiance en eux, et le recul de l’autorité de l’Etat, ainsi qu’un faible sens civique et politique.
Devant cette situation, il a affirmé qu’entre le désespoir, en raison du fait que les choses ont atteint un degré de pourrissement impossible, d’y remédier et la tentative de changement, Mohamed Saïd dira avoir choisi de tenter un effort pour le changement, non sans réfléchir aux difficultés et aux dangers qui le guettent. «Je m’inscris en faux contre ceux qui critiquent de loin», a-t-il martelé, avant de rappeler le slogan de la campagne électorale, «le changement maintenant».
Au sujet de son appartenance politique, il indiquera les éléments constitutifs, tels qu’ils apparaissent dans le communiqué de candidature, font état de dénominateurs communs avec tous les courants politiques. Il considère qu’il est nécessaire de s’éloigner des classifications car elles contribuent à diviser le peuple algérien. En recourant à des références historiques, qui remontent à l’avant-1988, l’intervenant s’est voulu convaincant de l’échec des différents courants politiques dans la gestion du pays, pour proposer de créer une force politique ou parti, qui sera le creuset de tous les courants. Quant aux moyens de parvenir à rassembler des éléments, parfois contradictoires, il suggère que tout un chacun donne la priorité à «l’amour du pays, et l’intérêt général au détriment de ses propres intérêts», ajoutant que, «la démocratie est l’avenir et le garant de la stabilité du pays».
Le candidat à l’élection présidentielle, interrogé sur les garanties de transparence offertes, indiquera que «les garanties légales existent depuis l’indépendance, mais c’est l’application qui fait défaut», précisant que «l’administration n’applique que les lois accompagnées d’ordres de certains cercles». D’après ses dires, «il y a collusion entre l’administration et les partis, en raison de leurs pratiques malsaines, pour vider les lois de leurs sens», étant donné qu’il n’existe «ni culture de l’Etat ni culture d’opposition».
La commission de surveillance n’a pas de raison d’exister, selon lui. «Elle surveille quoi, au juste ?», s’est-il interrogé, «elle est basée sur de fausses bases, y compris dans sa composante, et son président est désigné par le pouvoir dont le chef est candidat», a-t-il affirmé en outre. Il reproche à la commission sa composition, y compris des représentants de partis n’ayant pas de candidat, et qui décident à parité avec ceux qui en ont. Une raison suffisante de ne pas designer de représentant à cette commission pour M. Mohamed Saïd. Ce dernier qui fera état de difficultés dans l’opération de collecte des signatures. «Une opération difficile à laquelle ne résiste que celui qui a le souffle long», a-t-il estimé. Quant à lui, il fera valoir les structures héritées du parti Wafa, existant dans toutes les wilayas, sans toutefois affirmer sa volonté de relever le défi. En tout état de cause, «si les obstacles à l’opération de récolte des signatures continuent, la participation à la prochaine élection connaîtra une participation réduite des citoyens», dira Mohamed Saïd, avant d’appeler à plus d’ouverture politique visant à assurer la relève du personnel politique.
Abordant son programme électoral, il plaidera pour l’approfondissement de la réconciliation nationale, afin de promouvoir la paix sociale, en rappelant que Taleb Ibrahimi a été le premier à en avoir appelé, en 1992 déjà. Il plaidera pour un régime parlementaire qui s’accommode avec le multipartisme, appelé à l’application des lois actuelles régissant les assemblées locales élues.
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