Bonsoir
Le Chef de l’Etat a instruit les membres du gouvernement de réserver un taux important des postes de directeur central et président d’entreprise publique aux femmes.
Le chef de l’Etat a rencontré hier au Palais des nations, une assemblée de femmes issues des quatre coins du pays. Lors de cette rencontre, organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme, le président de la République a réitéré son engagement pour la cause féminine.
Un engagement qui se traduit notamment par la poursuite et le renforcement de sa politique déjà entamée de «nominations de femmes à des postes jusque-là réservés aux hommes, notamment ceux de wali, ambassadeur, recteur d’université, président de cour et membre de gouvernement».
Le président a en outre instruit les membres du gouvernement pour qu’«à l’avenir, un pourcentage raisonnable de candidatures soit réservé à des candidatures féminines désirant y postuler» pour des postes de directeur central et chef d’entreprise publique.
L’autre mesure annoncée par le chef de l’Etat consiste en l’installation par le ministère de la Justice, d’une commission semblable à celle qui a travaillé sur les amendements du Code de la famille, et dont la mission sera de proposer «un projet de loi organique mettant en oeuvre les principes constitutionnels en faveur d’une plus grande participation de la femme dans les assemblées électives». Une mesure balisée par la dernière révision constitutionnelle, a affirmé le Président Bouteflika.Le Président gracie des femmes détenues
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme et conformément aux dispositions de l’article 77-9 de la Constitution, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a promulgué samedi un décret portant mesures de grâce en faveur des femmes détenues, condamnées définitivement. Ces mesures de grâce prévoient une remise de peine totale pour les détenues dont la peine restant à purger est égale ou inférieure à 12 mois et des remises de peine partielles pour les détenues dont la peine restant à purger est comprise entre 3 ans ou moins et 20 ans.
Par ailleurs, le renforcement de la position de la femme dans le domaine politique constitue, selon le chef de l’Etat, un autre chantier ouvert.
«Il me paraît, notamment pour les fonctions électives, que les femmes occupent encore une place trop limitée (...) Cette présence des femmes au niveau du gouvernement et du Parlement gagnerait sans aucun doute à être renforcée», a-t-il souligné dans ce sens. Et d’ajouter: «C’est un chantier essentiel où le rôle des formations politiques est déterminant, c’est de leur volonté et de leur sincérité à encourager les candidatures féminines à des postes éligibles que dépend en grande partie la participation politique des femmes.»
Il est à noter également que ce «meeting avec la gent féminine» intervient à quelques semaines du scrutin de la présidentielle du 9 avril prochain.
Un rendez-vous électoral pour lequel la population féminine est appelée à participer en force, a insisté le Président.
«Participez et appelez les autres à participer (...) si nous gagnons la bataille de la participation effective des femmes au renouveau de l’Algérie, nous serons en mesure de mener à bien les programmes de développement dont a besoin le pays», a-t-il insisté.
Concernant les derniers chantiers juridiques ouverts et relatifs à la femme, le Président Bouteflika souligne qu’«il s’agit de la révision du Code de la famille, du Code de la nationalité et de la Constitution (...), c’est là un acquis de taille qu’il importe de souligner car il tend à établir cet équilibre si difficile mais qu’il faut constamment rechercher et qui consiste en une harmonisation des droits de l’homme et de la femme, dans un souci permanent de justice et de respect».
Lors de cette cérémonie en l’honneur de la femme algérienne, le chef de l’Etat a eu une pensée pour les femmes palestiniennes, particulièrement les Ghazaouies, auxquelles il a exprimé son «respect et déférence pour leur esprit nationaliste, leur courage et leur vaillance exemplaire face à la tentative d’extermination commise par l’armée israélienne». Un autre hommage a été rendu aux femmes sahraouies qui, selon le Président, ont contribué à la lutte de leur peuple pour son autodétermination.
«La persévérance de ces femmes et leur détermination à lutter contre l’occupant en dépit des conditions de vie dans des camps de réfugiés, leur ont valu notre respect et notre solidarité», a-t-il souligné.
L'Expression
Le Chef de l’Etat a instruit les membres du gouvernement de réserver un taux important des postes de directeur central et président d’entreprise publique aux femmes.
Le chef de l’Etat a rencontré hier au Palais des nations, une assemblée de femmes issues des quatre coins du pays. Lors de cette rencontre, organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme, le président de la République a réitéré son engagement pour la cause féminine.
Un engagement qui se traduit notamment par la poursuite et le renforcement de sa politique déjà entamée de «nominations de femmes à des postes jusque-là réservés aux hommes, notamment ceux de wali, ambassadeur, recteur d’université, président de cour et membre de gouvernement».
Le président a en outre instruit les membres du gouvernement pour qu’«à l’avenir, un pourcentage raisonnable de candidatures soit réservé à des candidatures féminines désirant y postuler» pour des postes de directeur central et chef d’entreprise publique.
L’autre mesure annoncée par le chef de l’Etat consiste en l’installation par le ministère de la Justice, d’une commission semblable à celle qui a travaillé sur les amendements du Code de la famille, et dont la mission sera de proposer «un projet de loi organique mettant en oeuvre les principes constitutionnels en faveur d’une plus grande participation de la femme dans les assemblées électives». Une mesure balisée par la dernière révision constitutionnelle, a affirmé le Président Bouteflika.Le Président gracie des femmes détenues
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme et conformément aux dispositions de l’article 77-9 de la Constitution, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a promulgué samedi un décret portant mesures de grâce en faveur des femmes détenues, condamnées définitivement. Ces mesures de grâce prévoient une remise de peine totale pour les détenues dont la peine restant à purger est égale ou inférieure à 12 mois et des remises de peine partielles pour les détenues dont la peine restant à purger est comprise entre 3 ans ou moins et 20 ans.
Par ailleurs, le renforcement de la position de la femme dans le domaine politique constitue, selon le chef de l’Etat, un autre chantier ouvert.
«Il me paraît, notamment pour les fonctions électives, que les femmes occupent encore une place trop limitée (...) Cette présence des femmes au niveau du gouvernement et du Parlement gagnerait sans aucun doute à être renforcée», a-t-il souligné dans ce sens. Et d’ajouter: «C’est un chantier essentiel où le rôle des formations politiques est déterminant, c’est de leur volonté et de leur sincérité à encourager les candidatures féminines à des postes éligibles que dépend en grande partie la participation politique des femmes.»
Il est à noter également que ce «meeting avec la gent féminine» intervient à quelques semaines du scrutin de la présidentielle du 9 avril prochain.
Un rendez-vous électoral pour lequel la population féminine est appelée à participer en force, a insisté le Président.
«Participez et appelez les autres à participer (...) si nous gagnons la bataille de la participation effective des femmes au renouveau de l’Algérie, nous serons en mesure de mener à bien les programmes de développement dont a besoin le pays», a-t-il insisté.
Concernant les derniers chantiers juridiques ouverts et relatifs à la femme, le Président Bouteflika souligne qu’«il s’agit de la révision du Code de la famille, du Code de la nationalité et de la Constitution (...), c’est là un acquis de taille qu’il importe de souligner car il tend à établir cet équilibre si difficile mais qu’il faut constamment rechercher et qui consiste en une harmonisation des droits de l’homme et de la femme, dans un souci permanent de justice et de respect».
Lors de cette cérémonie en l’honneur de la femme algérienne, le chef de l’Etat a eu une pensée pour les femmes palestiniennes, particulièrement les Ghazaouies, auxquelles il a exprimé son «respect et déférence pour leur esprit nationaliste, leur courage et leur vaillance exemplaire face à la tentative d’extermination commise par l’armée israélienne». Un autre hommage a été rendu aux femmes sahraouies qui, selon le Président, ont contribué à la lutte de leur peuple pour son autodétermination.
«La persévérance de ces femmes et leur détermination à lutter contre l’occupant en dépit des conditions de vie dans des camps de réfugiés, leur ont valu notre respect et notre solidarité», a-t-il souligné.
L'Expression
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