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On assiste actuellement en Algérie à la naissance d’une nouvelle spécialité chirurgicale qui ne cesse de provoquer de nombreuses polémiques autour de sa légitimité dans un contexte social conservateur qui est le notre.
Il s’agit de l’hyménoplastie, une intervention chirurgicale, apparue ces dernières années, consistant à la reconstitution naturelle de l’hymen sans traces visibles.
Ces interventions connaissent une vaste expansion dans les milieux sanitaires algériens. Elles sont pratiquées dans des cliniques et cabinets médicaux privés, souvent dans une clandestinité totale pour la bonne et simple raison de vouloir garder l’anonymat.
Car ce sujet demeure un tabou étant donné qu’il est en étroite relation avec les principes religieux qui semblent de nos jours complètement enfreintes.
Selon les spécialistes, une telle chirurgie a des répercussions négatives qui nuisent sévèrement à la santé de la femme. Le danger dans ces interventions, réside dans l’utilisation maladroite du lazer en vue de «raccommoder» l’hymen.
A cet effet, les chirurgiens ont, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme suite aux diverses doléances déposées, portant sur des cas d’hémorragie suite au recours à une telle pratique. Les jeunes filles déflorées avant leur mariage en particulier celles qui ont été violées, ayant subies des agressions sexuelles, sont les premières à avoir recours à cette pratique.
Elles veulent à tout prix sauver leur honneur. Selon les statistiques, les services de médecines légales au niveau national, enregistrent annuellement plus de 60 opérations d’hyménoplastie, en dépit de son expansion, elle demeure un sujet tabou du premier degré.
Par ailleurs, les psychologues œuvrent à la légalisation de ces interventions, jusqu’à présent exercées en noir, seulement dans le cas des femmes désespérées ayant subies un viol.
Ils préconisent l’idée qu’une telle opération pourrait remédier l’état psychologique des jeunes filles à condition qu’elles puissent être pratiquées selon les recommandations scientifiques internationales modernes.
Ce genre d’opérations connaît une hausse remarquable dans les milieux sanitaires notamment en période estivale où la célébration des mariages connaît un pic dans notre société. On nous confiera que le tarif de l’hyménoplastie avoisine les 45.000 Da. Une somme que n’hésitent pas à débourser les filles ayant perdues leur virginité avant leur mariage.
Une perte qui risque de provoquer un déshonneur familial qui pèserait énormément sur leurs consciences. D’autant plus, elles ne veulent pas décevoir leur famille et leur belle-famille ou provoquer un scandale lors de leurs nuits de noce.
C’est dire qu’en Algérie, la société mesure la valeur de la femme à sa virginité. La position de ces jeunes filles n’est pas désirable, elles se trouvent coincées entre une émancipation qu’elles aspirent et une tradition qui pèse sur leur conscience. Le rituel de la nuit de noce n’est pas prêt à être occulté dans notre société en dépit du modernisme qui nous envahit.
Au final, pour ces jeunes filles reconstituer leurs hymens c’est retrouver leur honneur perdu d’une manière ou d’une autre. Devenue une tendance, ces intervention risque d’atteindre son apogée dans un avenir très proche.
H.M
Il s’agit de l’hyménoplastie, une intervention chirurgicale, apparue ces dernières années, consistant à la reconstitution naturelle de l’hymen sans traces visibles.
Ces interventions connaissent une vaste expansion dans les milieux sanitaires algériens. Elles sont pratiquées dans des cliniques et cabinets médicaux privés, souvent dans une clandestinité totale pour la bonne et simple raison de vouloir garder l’anonymat.
Car ce sujet demeure un tabou étant donné qu’il est en étroite relation avec les principes religieux qui semblent de nos jours complètement enfreintes.
Selon les spécialistes, une telle chirurgie a des répercussions négatives qui nuisent sévèrement à la santé de la femme. Le danger dans ces interventions, réside dans l’utilisation maladroite du lazer en vue de «raccommoder» l’hymen.
A cet effet, les chirurgiens ont, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme suite aux diverses doléances déposées, portant sur des cas d’hémorragie suite au recours à une telle pratique. Les jeunes filles déflorées avant leur mariage en particulier celles qui ont été violées, ayant subies des agressions sexuelles, sont les premières à avoir recours à cette pratique.
Elles veulent à tout prix sauver leur honneur. Selon les statistiques, les services de médecines légales au niveau national, enregistrent annuellement plus de 60 opérations d’hyménoplastie, en dépit de son expansion, elle demeure un sujet tabou du premier degré.
Par ailleurs, les psychologues œuvrent à la légalisation de ces interventions, jusqu’à présent exercées en noir, seulement dans le cas des femmes désespérées ayant subies un viol.
Ils préconisent l’idée qu’une telle opération pourrait remédier l’état psychologique des jeunes filles à condition qu’elles puissent être pratiquées selon les recommandations scientifiques internationales modernes.
Ce genre d’opérations connaît une hausse remarquable dans les milieux sanitaires notamment en période estivale où la célébration des mariages connaît un pic dans notre société. On nous confiera que le tarif de l’hyménoplastie avoisine les 45.000 Da. Une somme que n’hésitent pas à débourser les filles ayant perdues leur virginité avant leur mariage.
Une perte qui risque de provoquer un déshonneur familial qui pèserait énormément sur leurs consciences. D’autant plus, elles ne veulent pas décevoir leur famille et leur belle-famille ou provoquer un scandale lors de leurs nuits de noce.
C’est dire qu’en Algérie, la société mesure la valeur de la femme à sa virginité. La position de ces jeunes filles n’est pas désirable, elles se trouvent coincées entre une émancipation qu’elles aspirent et une tradition qui pèse sur leur conscience. Le rituel de la nuit de noce n’est pas prêt à être occulté dans notre société en dépit du modernisme qui nous envahit.
Au final, pour ces jeunes filles reconstituer leurs hymens c’est retrouver leur honneur perdu d’une manière ou d’une autre. Devenue une tendance, ces intervention risque d’atteindre son apogée dans un avenir très proche.
H.M
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