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Recrudescence d'attentats terroristes à Sidi-Bel-Abbès

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  • Recrudescence d'attentats terroristes à Sidi-Bel-Abbès

    La wilaya de Sidi-Bel-Abbès a connu cette semaine son sixième attentat terroriste depuis le début de l’année, alors qu’elle n’en a enregistré que trois l’année dernière, selon un décompte de presse. Les attaques terroristes dans cette wilaya pour les quatre premiers mois seulement de l’année en cours sont en passe d’atteindre le «bilan» de l’année 2007 dans son ensemble, selon le même décompte.

    Tous les attentats commis ces derniers mois ont eu lieu dans le sud de la wilaya, dans des communes relevant des daïras de Telagh et Ras-el-Ma. Un seul a eu lieu dans le nord, le mois de février, dans la commune de Aïn-Thrid, limitrophe des wilayas d’Oran et de Aïn-Témouchent. Ce qui demeure une énigme du fait que cette commune n’a pas enregistré un seul attentat depuis, quand deux bergers ont été enlevés en 2003 et leurs troupeaux emportés.

    Mais comme cette commune est située au pied du mont Bouhench qui fut dès le début des années 1990 une citadelle pour les premiers groupes du GIA qui y ont implanté une base de regroupement et d’entraînement, une réapparition du terrorisme dans la région avait de quoi inquiéter. Bien que les informations qui circulent ne soient pas toujours très précises, il semble de toute évidence que les groupes terroristes qui se manifestent actuellement à Sidi-Bel-Abbès relèvent de l’ex-katibat El- Ahoual du GIA. Cette katiba s’est séparée du GIA en 1995 pour se constituer en organisation autonome sous le nom de Djamaât hoummate ed-daâwat es-salafiyyat (DHDS) (Groupe des protecteurs de la prédication salafiste).

    Cette dissidence, très mal perçue par le GIA, a été à l’origine d’une campagne de représailles de plusieurs années. Elle a emporté le premier «émir», Kadda Larbi Benchiha dit Abderrahim Bekhaled, dit le «Boiteux» (il avait un pied bot), tué avec une trentaine de ses partisans dans un accrochage sanglant avec ses propres frères ennemis du GIA, justement dans le sud de Sidi-Bel-Abbès où l’organisation qu’il a créée est celle-là même qui cherche à reprendre pied aujourd’hui. Après sa mort, ses partisans ont totalement évacué l’ouest du pays dominé par le GIA pour rejoindre la région de l’Ouarsenis dans le centre-ouest. Sidi-Bel-Abbès est restée alors le fief du GIA qui y a commis des massacres horribles, parmi lesquels l’inqualifiable assassinat des onze enseignantes et un de leurs collègues à Aïn Aden.

    Les horreurs commises ont poussé des dizaines de terroristes à claquer la porte pour créer leur propre organisation, s’opposant aux «dérives» du GIA. Ainsi est né le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Cette nouvelle organisation, dont le terroriste en chef est originaire du sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, a prévu l’implantation d’un groupe dans sa région natale.

    Mais la présence de l’organisation qui se voulait concurrente du GIA en déperdition, et se faire le pendant à la fois de la DHDS et du GSPC dont, pourtant, l’idéologie de référence était la même, n’a pas duré. Elle a fini par se rallier au GSPC et rejoindre la «zone II» (Kabylie) avec armes et bagages. Son «émir», Yahia Djouadi dit Abou Ammar, s’est vu dans un premier temps, attribuer la responsabilité de «conseiller militaire» au sein du staff dirigeant du GSPC, avant d’être désigné «émir» de la «zone IX» (le Grand Sud) à la suite de son adhésion à Al-Qaïda et suite à la défection de Mokhtar Belmokhtar et la «repentance » de celui qui lui a succédé, Benmessaoud Abdelkader dit Mosaâb Abou Daoud.Le «vide» laissé dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès par le GIA, qui y a été totalement décimé par la lutte antiterroriste et par le GSPC qui a carrément «décampé», a été pour la DHDS une occasion pour tenter de revenir sur ses traces. L’agitation, – vaine faut-il le préciser –, qui a été perçue tout au long de l’année dernière dans le sud de la wilaya de Tlemcen, où des groupes lui appartenant sont réapparus, se fait remarquer depuis le début de cette année dans le sud de Sidi-Bel-Abbès.

    Il y a déjà eu plusieurs victimes parmi la population civile et les forces de sécurité. Et même une menace sérieuse a pesé sur le ministre des Transports, fin mars dernier, quand une bombe a été neutralisée la veille de son passage sur le trajet de sa visite de travail dans la région. Arrivé à ce stade, le retour de la DHDS à Sidi- Bel-Abbès est une véritable calamité.

    Par le soir

  • #2
    Il y a déjà eu plusieurs victimes parmi la population civile et les forces de sécurité.
    par respect à ces victimes innocentes, aucune grâce ne doit être accordée aux assassins.
    g lu qques parts que boutef va accorder la grâce à des maquisards à l'occasion de son investiture. j'espère de tout coeur que ce n'est pas vrai:22:

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