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Où est l’opposition?

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Je suis vraiment outrée :icon_twisted:

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  • nesma
    a répondu
    paru dans LIBERTE ,Edition du 13/5/2004

    RADAR (Edition du 13/5/2004)
    Au lendemain de l’élection présidentielle


    Plus de voiture, ni de chauffeur pour Anissa Boumediene!

    Depuis maintenant quelques jours, Anissa Boumediene n’a ni voiture ni chauffeur. Au lendemain de l’élection présidentielle du 8 avril, remportée par le président Abdelaziz Bouteflika avec le score fleuve de 84,99%, des policiers se sont présentés à son domicile à Alger pour lui réclamer sa voiture. Depuis la mort de l’ancien président Houari Boumediene, l’État algérien avait mis à la disposition de sa veuve un véhicule et un chauffeur. Durant la campagne électorale pour le scrutin du 8 avril, l’ancienne première dame du pays avait soutenu la candidature de Ali Benflis.Anissa Boumediene s’était même affichée, publiquement, aux côtés d’autres personnalités du FLN lors de meetings électoraux de Ali Benflis .
    Quand on ose faire de l'opposition ou simplement exprimer juste une opinion d'une citoyenne en usant de son droit constitutionnel de choisir le candidat de son choix ,voila le sort reservé à la veuve de l'ancien president .
    C'est mesquin ,c'est lâche ,c'est d'une bassesse !!!

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    [smilie=icon_biggrin.gif] Pourquoi une opposition quand tout va trés bien Madame la Marquise?

    L’Algérie bouclera l’année 2004 avec des réserves de change s’élevant à quarante milliards de dollars. Avec une année pluvieuse, annonciatrice d’une bonne récolte en céréales, ce qui signifiera un allégement de la facture alimentaire, le pays a tout pour être heureux.

    A cela s’ajoute une baisse prévisible des actes de terrorisme, avec le retour imminent de centaines de membres de groupes armés bénéficiaires de la «concorde nationale», prêts à déposer les armes en contrepartie du pardon de l’Algérie officielle.

    Et, pour couronner le tout, le pays a la bénédiction de la France, dont le Président Jacques Chirac s’est empressé de se déplacer à Alger pour féliciter Abdelaziz Bouteflika, et la bénédiction, encore plus impressionnante des Etats-Unis, qui ne tarissent plus de louanges sur la démocratie algérienne. Le secrétaire d’Etat adjoint américain William Burns est, d’ailleurs, attendu à Alger, aujourd’hui, pour confirmer cette appréciation américaine selon laquelle l’Algérie n’est pas concernée par le fameux document sur la réforme dans le monde arabe, le pays étant considéré comme largement en avance dans ce domaine.

    Dans ce tableau idyllique de la situation interne et externe du pays, l’apport de l’Algérie reste cependant mineur. La pluie et la hausse des prix du pétrole sont des données totalement indépendantes de la volonté des autorités algériennes. Le pays n’a pas eu, non plus, d’influence sur le 11 septembre et ses répercussions au niveau international. Il s’est contenté d’en tirer certains dividendes politiques, sans plus. Comme il continue à pomper du pétrole et à encaisser des dollars, sans savoir quoi en faire.

    À suivre...

    [smilie=icon_mrgreen.gif]

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  • Sabiha
    a répondu
    Excellent sujet Sacov. Je n'ai hélas pas beaucoup matière à argumenter.

    Mais je dirais ceci : il me semble que nous avons en Algérie une ressource d'opposition qui n'est pas fictive, qui fait que nous sommes moins à plaindre que nos voisins d'à côté, je veux parler de la Tunisie et du Maroc.

    Je sais qu'on n'avance pas en se vantant qu'il y a pire ailleurs, mais j'ai le profond espoir que notre terre a engendré un potentiel qui fera émerger une démocratie à petite dose, mais sûrement.

    Quoi qu'on en dise, la presse privée est un outil qui va dans ce sens. Et qui aide à conscientiser le peuple et à affuter son sens critique.

    Il faut juste espérer que l'équilibre fragile de la liberté d'expression instauré chez nous ne va pas se rompre.

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  • Apophys
    a répondu
    Sacov

    je me permets de te poser une seule question qui mettera en avant mon point de vue à ce sujet ...

    pour qu'une nation puisse prôner une opposition au sein de sa politique , il faudrait au préalable déterminer les différents camps et courents, au jour d'aujourd'hui , l'Algérie est-elle suffisament claire ?, ou encore l'Algérie a t-elle une gauche et une droite ? savons-nous qui est qui ? et qui s'oppose à qui ?

    à mon avis nous, la politique Algérienne sombre dans le trouble depuis plusieures années, le peuple comme à son habitude devient autonome par adversité et livré à lui-même.

    Donc franchement je pense que l'on ne peut pas encore parler d'opposition tant que les camps ne sont pas définis.

    Salutations

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Ou est l'opposition ?

    Sacov :au debut je me suis dis ils sont loin mnt que le 84 % leur a tapé au cerveau telle une massue de plusieurs tonnes.....pris un billet d'avion pour nul part et surtout loin ,si possible une cure ou le genre de sejour de remise en forme pour 3éme age...

    mais plus serieusement,jamais personne ne mettra a genoux les Algériens,plusieurs ont deja teneter des milliers de tentatives historiquement nous sommes les guerriers martyrs,etres rebelles et libres en excéllence...alors je pense que c'est reculer pour mieux sauter ..


    Bisous

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  • sacov
    a crée une discussion Où est l’opposition?

    Où est l’opposition?

    Où est l’opposition?

    Où sont ce foisonnement, cette fièvre et cet engouement à bien poser les problèmes des algériens, à leur ouvrir les yeux sur les basses besognes des fossoyeurs de leurs intérêts, de leur avenir et de celui de leurs enfants?
    Déjà et juste à quelques mois des présidentielles, il y a eu irruptions de grandes théories sur la bonne gouvernance, émaillées de philosophies brandies par quelques figures, les unes portant les stigmates de récents acoquinements, les autres bardées de légalisme, les derniers arborant les cicatrices léguées par le système.
    La suite nous a été racontée bien avant qu’elle ne se produise. L’on nous a mis en garde contre ce qui se produit en ce moment : l e même scénario qui se perpétue, avec le plébiscite en plus. Cela veut dit dire que nous avons alourdie notre charge, que nous avons légitimé, ayant voté ou non, à paver le chemin de notre damnation.
    Ou se trouve le sérieux d’une opposition démocratique matérialisée par des partis comme le RCD, nonobstant les limites de ses moyens, quand après la débâcle, ses cadres prennent des vacances jusqu’aux prochaines échéances électorales. Échéances, certainement programmées et orientées de façon à ne jamais perturber le cours entendu des évènements.
    Le travail de l’opposition au sens de l’entendement, se fait dans l’opposition, en dehors du pouvoir. Ce travail tend à mettre des gardes fous aux déviations du pouvoir, mettre à nu ses insuffisances, limiter ses nuisances et, tout au long du mandat, proposer un programme de rechange. Un programme dont les axes porteurs devraient être la correction des fautes commises et, surtout, les innovations basées sur des études éprouvées, en parfaite concordance avec les aspirations de cette masse de gens qu’on appelle le peuple.


    :wink:
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