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Où est l’opposition?

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  • Où est l’opposition?

    Où est l’opposition?

    Où sont ce foisonnement, cette fièvre et cet engouement à bien poser les problèmes des algériens, à leur ouvrir les yeux sur les basses besognes des fossoyeurs de leurs intérêts, de leur avenir et de celui de leurs enfants?
    Déjà et juste à quelques mois des présidentielles, il y a eu irruptions de grandes théories sur la bonne gouvernance, émaillées de philosophies brandies par quelques figures, les unes portant les stigmates de récents acoquinements, les autres bardées de légalisme, les derniers arborant les cicatrices léguées par le système.
    La suite nous a été racontée bien avant qu’elle ne se produise. L’on nous a mis en garde contre ce qui se produit en ce moment : l e même scénario qui se perpétue, avec le plébiscite en plus. Cela veut dit dire que nous avons alourdie notre charge, que nous avons légitimé, ayant voté ou non, à paver le chemin de notre damnation.
    Ou se trouve le sérieux d’une opposition démocratique matérialisée par des partis comme le RCD, nonobstant les limites de ses moyens, quand après la débâcle, ses cadres prennent des vacances jusqu’aux prochaines échéances électorales. Échéances, certainement programmées et orientées de façon à ne jamais perturber le cours entendu des évènements.
    Le travail de l’opposition au sens de l’entendement, se fait dans l’opposition, en dehors du pouvoir. Ce travail tend à mettre des gardes fous aux déviations du pouvoir, mettre à nu ses insuffisances, limiter ses nuisances et, tout au long du mandat, proposer un programme de rechange. Un programme dont les axes porteurs devraient être la correction des fautes commises et, surtout, les innovations basées sur des études éprouvées, en parfaite concordance avec les aspirations de cette masse de gens qu’on appelle le peuple.


    :wink:
    Sacov.

  • #2
    Ou est l'opposition ?

    Sacov :au debut je me suis dis ils sont loin mnt que le 84 % leur a tapé au cerveau telle une massue de plusieurs tonnes.....pris un billet d'avion pour nul part et surtout loin ,si possible une cure ou le genre de sejour de remise en forme pour 3éme age...

    mais plus serieusement,jamais personne ne mettra a genoux les Algériens,plusieurs ont deja teneter des milliers de tentatives historiquement nous sommes les guerriers martyrs,etres rebelles et libres en excéllence...alors je pense que c'est reculer pour mieux sauter ..


    Bisous

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    • #3
      Sacov

      je me permets de te poser une seule question qui mettera en avant mon point de vue à ce sujet ...

      pour qu'une nation puisse prôner une opposition au sein de sa politique , il faudrait au préalable déterminer les différents camps et courents, au jour d'aujourd'hui , l'Algérie est-elle suffisament claire ?, ou encore l'Algérie a t-elle une gauche et une droite ? savons-nous qui est qui ? et qui s'oppose à qui ?

      à mon avis nous, la politique Algérienne sombre dans le trouble depuis plusieures années, le peuple comme à son habitude devient autonome par adversité et livré à lui-même.

      Donc franchement je pense que l'on ne peut pas encore parler d'opposition tant que les camps ne sont pas définis.

      Salutations

      ° • ÅЖѓηΣ •°

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      • #4
        Excellent sujet Sacov. Je n'ai hélas pas beaucoup matière à argumenter.

        Mais je dirais ceci : il me semble que nous avons en Algérie une ressource d'opposition qui n'est pas fictive, qui fait que nous sommes moins à plaindre que nos voisins d'à côté, je veux parler de la Tunisie et du Maroc.

        Je sais qu'on n'avance pas en se vantant qu'il y a pire ailleurs, mais j'ai le profond espoir que notre terre a engendré un potentiel qui fera émerger une démocratie à petite dose, mais sûrement.

        Quoi qu'on en dise, la presse privée est un outil qui va dans ce sens. Et qui aide à conscientiser le peuple et à affuter son sens critique.

        Il faut juste espérer que l'équilibre fragile de la liberté d'expression instauré chez nous ne va pas se rompre.

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        • #5
          [smilie=icon_biggrin.gif] Pourquoi une opposition quand tout va trés bien Madame la Marquise?

          L’Algérie bouclera l’année 2004 avec des réserves de change s’élevant à quarante milliards de dollars. Avec une année pluvieuse, annonciatrice d’une bonne récolte en céréales, ce qui signifiera un allégement de la facture alimentaire, le pays a tout pour être heureux.

          A cela s’ajoute une baisse prévisible des actes de terrorisme, avec le retour imminent de centaines de membres de groupes armés bénéficiaires de la «concorde nationale», prêts à déposer les armes en contrepartie du pardon de l’Algérie officielle.

          Et, pour couronner le tout, le pays a la bénédiction de la France, dont le Président Jacques Chirac s’est empressé de se déplacer à Alger pour féliciter Abdelaziz Bouteflika, et la bénédiction, encore plus impressionnante des Etats-Unis, qui ne tarissent plus de louanges sur la démocratie algérienne. Le secrétaire d’Etat adjoint américain William Burns est, d’ailleurs, attendu à Alger, aujourd’hui, pour confirmer cette appréciation américaine selon laquelle l’Algérie n’est pas concernée par le fameux document sur la réforme dans le monde arabe, le pays étant considéré comme largement en avance dans ce domaine.

          Dans ce tableau idyllique de la situation interne et externe du pays, l’apport de l’Algérie reste cependant mineur. La pluie et la hausse des prix du pétrole sont des données totalement indépendantes de la volonté des autorités algériennes. Le pays n’a pas eu, non plus, d’influence sur le 11 septembre et ses répercussions au niveau international. Il s’est contenté d’en tirer certains dividendes politiques, sans plus. Comme il continue à pomper du pétrole et à encaisser des dollars, sans savoir quoi en faire.

          À suivre...

          [smilie=icon_mrgreen.gif]

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          • #6
            paru dans LIBERTE ,Edition du 13/5/2004

            RADAR (Edition du 13/5/2004)
            Au lendemain de l’élection présidentielle


            Plus de voiture, ni de chauffeur pour Anissa Boumediene!

            Depuis maintenant quelques jours, Anissa Boumediene n’a ni voiture ni chauffeur. Au lendemain de l’élection présidentielle du 8 avril, remportée par le président Abdelaziz Bouteflika avec le score fleuve de 84,99%, des policiers se sont présentés à son domicile à Alger pour lui réclamer sa voiture. Depuis la mort de l’ancien président Houari Boumediene, l’État algérien avait mis à la disposition de sa veuve un véhicule et un chauffeur. Durant la campagne électorale pour le scrutin du 8 avril, l’ancienne première dame du pays avait soutenu la candidature de Ali Benflis.Anissa Boumediene s’était même affichée, publiquement, aux côtés d’autres personnalités du FLN lors de meetings électoraux de Ali Benflis .
            Quand on ose faire de l'opposition ou simplement exprimer juste une opinion d'une citoyenne en usant de son droit constitutionnel de choisir le candidat de son choix ,voila le sort reservé à la veuve de l'ancien president .
            C'est mesquin ,c'est lâche ,c'est d'une bassesse !!!

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            • #7
              Je suis vraiment outrée :icon_twisted:

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              • #8
                :icon_biggrin: Néris, La mama; :icon_lol:

                Maman, une vie sans mère,
                C’est un ciel sans soleil,
                Un bouquet sans fleur,
                Des lèvres sans sourire.

                Maman, toi qui es ma mère,
                Tu es l’eau de mon ruisseau d’enfance,
                Les fleurs de mon jardin de souvenirs,
                La salive de mes lèvres qui ont toujours soif.

                Maman, toi qui es toujours plus belle
                Que la rose au petit matin,
                Ton cœur est Jeunesse,
                Tes yeux sont Enfance.

                Maman, toi qui as toujours vingt ans,
                Merveilleux printemps de vie,
                Rappelle-toi quand nous étions petits,
                Souviens-toi que nous n’avons pas grandi… :icon_confused:

                Commentaire


                • #9
                  Bisous Ben


                  Je le lui montrerai(à ma maman),je te remercie je suis trés touchée.

                  Merci Bisous

                  Commentaire


                  • #10
                    @Sacov

                    Le But des élections et du deal avec les décideurs, n’était pas juste d’avoir un 2eme mandat pour Boutef mais l’annulation de la légitimité de toute forme d’opposition politique d’où la stratégie de Boutef de ne pas faire de législatives et de vouloir un incroyable 85%, au lieu d’un plus ou moins normal 51%, mais une chose importante c que le piège vient de la et Boutef ne peut échapper a cette aberration de vouloir a tout prix user de la fraude comme en 99, en 2004 il a toujours une gaffe en consigne chez certaines personnes pour lui faire un rappel si il oublie son vrai job.

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                    • #11
                      n'exagérons rien....quand je lis des mots tels que : damnation, chez sacov!!je me dis que celui-là s'est un peu laissé emporté par les impératifs du style du pamphlet enflamé.......il est vrai que les politiques qui se sont opposés à Bouteflika (au même titre que ceux qui se sont abstenus en boycotant le débat présidentiel) nous ont prouvé leur incapacité à définir une idéologie propre et un projet claire qui se démarque nettement de celui du NAIN.

                      Mon avis est que cette opposition ne savait plus sur quel pied danser parcqu'elle a été déstabilisée par une gouvernance des plus confuse, la nomenclatura la plus hypocrite de l'histoire de la politique moderne....nous avons des dirigeants qui disent tout et son contraire : d'ailleurs, pour résumer leur idéologie il est nécessaire de les cataloguer sous l'agrégat suivant :
                      potentats-islamo-conservato-versatilo-eradico-réhabilito-afro-arabo-maghrebo-polisario-clando-lenino-liberalo-narco trafico-ouledlahramo...........

                      Alors, dites moi comment voulez vous vous démarquer de ceux qui possèdent et qui se réclament de tous les qualificatifs possible en politique(de l'extrême droite, à l'extrême droite en faisant le tour).....!!

                      L'alternative cher Sacov, émanera de la société civile, du cri de ceux qui ne seront jamais fonctionnarisés....faut savoir aussi que de cette effervescence a-politique, naîtra hélas une élite qui en retirera la légitimité nécessaire sans en garder la substance et le sens du combat….jusqu’à ce qu’une fraîche dynamique civile et désintéressée ne viennent déloger la nouvelle tromperie, pour que recommence à nouveau, et sans jamais s’interrompe le combat des justes !!!!

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                      • #12
                        ouledlahramo...........


                        c'est la meilleure de toutes celle là ... :icon_mrgreen:
                        ° • ÅЖѓηΣ •°

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                        • #13
                          Paroles en l'air!

                          A lire vos écrits, de sacov à Zorbia, ma surprise est plus que totale. Je ne vois là que des idées exprimant une léthargie des plus profondes, étalées à travers un vocabulaire dont la portée, vous échappe... je le crains fort.. rien d'autres qu'un rideau de fumée. Et pour être un petit peu plus prècis, je ne crois pas que vos écrits touchent réellement le fond du problème. Avant de parler d'oppostion, je voudrai vous interpellez sur quelque chose! A quoi s'attendre? d'une nation qui sort d'une salle période qui n'en aura pas fini de hanter les cerveaux de sa jeunesse. A quoi s'attendre, lorsque le désordre régnant, accapre les énergies est plongent les populations dans l'anarchie la plus totale. De grâce, mes chers, et je vous le dit avec la plus grande sincérité. Soyez réaliste! bon sang! Une nation dont le souci majeur de ses habitant et tout simplement de manger à leur faim et de vivre au jour le jour! C'est là où vous vivez messieurs. soyez réaliste! Cette reflexion, ce combat des justes, ne peut émaner que d'une classe populaire profonde dont la clairvoyance n'est guère altérée par des besoins primitifs! Où est cette acuité lorsque l'algérien moyen dit une chose et son contraire? Un pauvre esprit égaré incapable même, de gêrer sa vie. Et encore, un petit tour du côté des régions de l'interieur refoidira vos ardeurs et vos théories ... Non mes chers, calmez vous, car vos théories ne seront valable qu'après une construction active est un travail de fond dont la durée... :icon_eek: . Pour l'instant, je dirai plutôt que la messe est dite! Le combat des justes c'est pas pour tout de suite :icon_wink:
                          Je dis coucou quand je viens, mais il ne faut sourtout pas provoquer mon courroux, sinon je me transforme en coq!

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                          • #14
                            Loin de nier la profondeur de la léthargie exprimée par « un vocabulaire dont la portée.. » m’échappe, je me réserve quand même le droit de préciser que le constat établi par mes soins, découle de la simple observation.
                            Si nous laissons le temps au rideau de fumée de se dissiper, nous nous apercevrons immanquablement qu’il n’y a aucune priorité à respecter quant à l’évocation du problème de l’opposition dans notre pays.
                            Le constat de carence dans tous les secteurs de la vie dans le pays ne requiert aucune analyse approfondie, tant les déterminants ont été « rabachés » aussi bien par des analystes érudits que par des charlatans exhibitionnistes.
                            Il n’y a pas, à mon sens, de prés requis à parler de l’opposition et la misère des algériens telle que vécue plus que décrite ça et là, n’en est pas un. Bien au contraire !
                            Cette misère, bien enfouie dans les tréfonds de l’Algérie profonde, devrait plutôt constituer une source d’inspiration pour l’élaboration de stratégie de combat.
                            Je serai mal inspiré de demander des comptes (s’il en est) aux pauvres bougres qui font les choses et leurs contraires. Par contre, lorsque l’on parle « d’une nation qui sort d’une sale période », l’on devrait méditer les exemples d’autres peuples, meurtris par des expériences ne les ayant pas empêchés de trouver leurs voies. Les exemples sont légions !
                            Ce qui par contre, intéresse l’essence du débat, c’est cette absence de cristallisation d’une opposition crédible autour d’aspirations criantes et…. très souvent primaires, eu égard au stade d’évolution de l’humanité.
                            Le leadership d’une société quelle quelle soit revient historiquement à sa classe moyenne. La notre, laminée par des décennies de bricolage, s’est vue contrainte à l’embrigadement ( (ère Boumediene),à la compromission (ère Chadli) pour finir par se faire assassiner ou obligée de décamper pendant « la sale période ». Après tout cela prévaut une réalité amère avec laquelle il faut avoir le courage intellectuel de composer : le système, pour sa pérennité met en branle, avec les moyens colossaux dont il dispose (à la décharge de notre opposition), un mécanisme fluorescent, ayant pour but d’éblouir l’Algérie profonde, indéniablement prête au rendez-vous, mais, aussi, levier extraordinaire, pour annihiler toute remise en cause de l’ordre établi.
                            Ma dent contre l’opposition ne revendique aucune racine dans l’indigénat de l’opposition, je le partage volontiers. Je lui reproche par contre, ce silence strident (à moins d’une stratégie occulte), cette désertion de la place publique qui ferait dire aux suppôt du régime que ce qui voulaient renverser l’ordre établi, ne le faisait que par intérêt pour le pouvoir, loin des préoccupations de ceux pour lesquels ils s’étaient érigés, ardemment, le temps d’une campagne électorale, comme de fervents défenseurs.
                            Pour ce qui est des ardeurs à refroidir et des théories à remiser, je présume que chacun parmi nous a une légitime expérience de son pays.

                            :icon_wink:
                            Sacov.

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                            • #15
                              Salut tout le monde

                              Envoyé par sabiha
                              Mais je dirais ceci : il me semble que nous avons en Algérie une ressource d'opposition qui n'est pas fictive, qui fait que nous sommes moins à plaindre que nos voisins d'à côté, je veux parler de la Tunisie et du Maroc.
                              Tu plaisantes là, tu te moques de qui....
                              en algerie il n'y a aucune opposition et si il y en a une elle est vraiment fictive.... Au Maroc les opposants ont souvent payé tres chere pour certains... certe le maroc n'est pas une democratie, mais l'algerie est une democratie de pacotille au meme titre que la tunisie, quel president peut faire un pareil score (85%) a des elections soit disant democratique, si il n'y a pas eu fraude.

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