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Le 2e commandement régional de la Gendarmerie nationale d’Oran a organisé, hier, à Aïn-Témouchent, des manœuvres de lutte antiterroriste et de maintien de l’ordre public. Neutralisation de terroristes, émeutes, prise d’otage… les unités engagées ont dû faire face à plusieurs situations de menaces.
Lundi 1er juin, une haute personnalité entreprend une tournée dans la wilaya de Aïn-Témouchent. Plusieurs inaugurations et inspections de sites sont prévues dans le cadre de cette visite. Le VIP est placé sous la protection de la gendarmerie nationale. Son véhicule roule à vive allure vers Sassel, une petite localité balnéaire. Sur place, les autorités locales et la population attendent l’inauguration d’une station d’alimentation en eau potable. Les gendarmes chargés de la garde rapprochée sont sur le qui-vive. La haute personnalité coupe le ruban sous une salve d’applaudissements, serre quelques mains et s’engouffre dans son véhicule.Soudain, le cortège repart dans la précipitation. Des informations signalent la présence d’un groupe terroriste sur le point de commettre un attentat. Face à cette situation, les autorités décident d’annuler certains points de la visite officielle, notamment ceux prévus dans la commune de Ouled-Boudjemaâ. Deux hélicoptères de l’escadrille aérienne de Tafraoui parviennent à repérer les terroristes. Ces derniers abandonnent leurs véhicules et vont se terrer dans une bâtisse en ruine.
Des éléments de la Section de sécurité et d’intervention (SSI) relevant des groupements de Aïn-Témouchent et de Mostaganem sont appelés en renforts. Ils foncent vers le repaire des terroristes.
Après une fouille minutieuse du véhicule pour vérifier la présence d’engins explosifs, les troupes d’élite de la Gendarmerie nationale décident de donner l’assaut. Les quatre terroristes sont mis hors d’état de nuire en quelques minutes. Deux d’entre eux sont abattus tandis que le troisième est arrêté. La situation sécuritaire est définitivement maîtrisée. Toutefois, les autorités font de nouveau face à une autre problématique : l’annulation de l’inauguration de logements et d’une salle de soins provoque la colère des habitants de la commune de Ouled-Boudjemaâ.
Lors de sa visite, le VIP devait également annoncer une mesure prise par le gouvernement portant sur l’effacement des dettes des marins-pêcheurs.
En signe de mécontentement, des manifestants bloquent la RN 96 A. Les autorités de la wilaya de Aïn-Témouchent décident de réquisitionner les Groupements d’intervention de réserve de la gendarmerie. Les unités anti-émeutes dépendant du 2e commandement régional sont dépêchées sur les lieux. Les manifestants sont surexcités. Ils tirent des cocktails Molotov et des pierres sur les gendarmes. Matraques à la main, ces derniers reçoivent l’ordre de passer à l’offensive avec l’appui d’un camion motopompe qui lance des trombes d’eau sur les manifestants. La confrontation dure de longues minutes. Les hommes du GIR dispersent les protestataires à coups de grenades lacrymogènes. De son côté, un camion chasse-neige se charge de rouvrir la route en retirant les troncs d’arbre qui la bloque. La situation se dégrade subitement lorsqu’un petit groupe de manifestants pénètre dans le siège de la mairie et prend en otage le président de l’Assemblée populaire communale. Les éléments des GIR quadrillent la bâtisse. L’ordre est donné de passer à l’action : des grenades lacrymogènes sont tirées à l’intérieur du siège, des gendarmes équipés de masques à gaz s’y engouffrent, ressortent avec le maire et finissent par appréhender les preneurs d’otages. Tout est bien qui finit bien.
Baptisée «Déferlante», la manœuvre qui s’est déroulée à Aïn-Témouchent entre dans le cadre du perfectionnement des états-majors des unités de la Gendarmerie nationale chargées de la préservation de l’ordre public. Près de neuf cents hommes ont participé hier à ces exercices.
Par Le soir
Lundi 1er juin, une haute personnalité entreprend une tournée dans la wilaya de Aïn-Témouchent. Plusieurs inaugurations et inspections de sites sont prévues dans le cadre de cette visite. Le VIP est placé sous la protection de la gendarmerie nationale. Son véhicule roule à vive allure vers Sassel, une petite localité balnéaire. Sur place, les autorités locales et la population attendent l’inauguration d’une station d’alimentation en eau potable. Les gendarmes chargés de la garde rapprochée sont sur le qui-vive. La haute personnalité coupe le ruban sous une salve d’applaudissements, serre quelques mains et s’engouffre dans son véhicule.Soudain, le cortège repart dans la précipitation. Des informations signalent la présence d’un groupe terroriste sur le point de commettre un attentat. Face à cette situation, les autorités décident d’annuler certains points de la visite officielle, notamment ceux prévus dans la commune de Ouled-Boudjemaâ. Deux hélicoptères de l’escadrille aérienne de Tafraoui parviennent à repérer les terroristes. Ces derniers abandonnent leurs véhicules et vont se terrer dans une bâtisse en ruine.
Des éléments de la Section de sécurité et d’intervention (SSI) relevant des groupements de Aïn-Témouchent et de Mostaganem sont appelés en renforts. Ils foncent vers le repaire des terroristes.
Après une fouille minutieuse du véhicule pour vérifier la présence d’engins explosifs, les troupes d’élite de la Gendarmerie nationale décident de donner l’assaut. Les quatre terroristes sont mis hors d’état de nuire en quelques minutes. Deux d’entre eux sont abattus tandis que le troisième est arrêté. La situation sécuritaire est définitivement maîtrisée. Toutefois, les autorités font de nouveau face à une autre problématique : l’annulation de l’inauguration de logements et d’une salle de soins provoque la colère des habitants de la commune de Ouled-Boudjemaâ.
Lors de sa visite, le VIP devait également annoncer une mesure prise par le gouvernement portant sur l’effacement des dettes des marins-pêcheurs.
En signe de mécontentement, des manifestants bloquent la RN 96 A. Les autorités de la wilaya de Aïn-Témouchent décident de réquisitionner les Groupements d’intervention de réserve de la gendarmerie. Les unités anti-émeutes dépendant du 2e commandement régional sont dépêchées sur les lieux. Les manifestants sont surexcités. Ils tirent des cocktails Molotov et des pierres sur les gendarmes. Matraques à la main, ces derniers reçoivent l’ordre de passer à l’offensive avec l’appui d’un camion motopompe qui lance des trombes d’eau sur les manifestants. La confrontation dure de longues minutes. Les hommes du GIR dispersent les protestataires à coups de grenades lacrymogènes. De son côté, un camion chasse-neige se charge de rouvrir la route en retirant les troncs d’arbre qui la bloque. La situation se dégrade subitement lorsqu’un petit groupe de manifestants pénètre dans le siège de la mairie et prend en otage le président de l’Assemblée populaire communale. Les éléments des GIR quadrillent la bâtisse. L’ordre est donné de passer à l’action : des grenades lacrymogènes sont tirées à l’intérieur du siège, des gendarmes équipés de masques à gaz s’y engouffrent, ressortent avec le maire et finissent par appréhender les preneurs d’otages. Tout est bien qui finit bien.
Baptisée «Déferlante», la manœuvre qui s’est déroulée à Aïn-Témouchent entre dans le cadre du perfectionnement des états-majors des unités de la Gendarmerie nationale chargées de la préservation de l’ordre public. Près de neuf cents hommes ont participé hier à ces exercices.
Par Le soir