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Travail des enfants en Algerie : Djamel Ould-Abbès menace la Forem

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  • Travail des enfants en Algerie : Djamel Ould-Abbès menace la Forem

    Vive polémique à propos d’une enquête sur le travail des enfants Djamel Ould-Abbès menace la Forem

    Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger dénonce les résultats de l’enquête de la FOREM sur le travail des enfants en Algérie et promet même des sanctions.

    En réponse aux questions orales des députés lors de la session plénière de l’APN tenue avant-hier, M. Ould-Abbès a vivement contesté les résultats de l’enquête de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et la recherche (Forem) sur le travail des enfants en Algérie. Dans son intervention, le ministre a estimé que le phénomène du travail des enfants n’existait pas en Algérie.

    Quant à la Forem, elle a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme sur le phénomène du travail des enfants en Algérie, dans le cadre d’une enquête présentée cette semaine à la veille de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants.

    Dans cette enquête, la Forem fait état de près de 1,3 million d’enfants exploités sur le marché informel du travail, dont 300 000 dans des activités commerciales.

    Pour sa part, étayant sa version sur la question, le ministre a évoqué une fausse estimation de la part de la Forem. Et d’ajouter à ce propos qu’il a adressé une correspondance au président de la République pour dénoncer le fait de « vouloir noircir l’image de l’Algérie».

    Il a soutenu, dans ce registre, avoir en sa possession des éléments « discréditant les auteurs de ces allégations» . « Je compte rendre public les éléments que j’ai en ma possession au sujet de l’utilisation de deniers en provenance de l’étranger. Cela relève du faux et de l’usage de faux» , a-t-il clamé.

    Il est à signaler que selon l’étude de la Forem menée sur la population algérienne, 53 % des enfants travaillent pour aider financièrement leur famille et 75 % d’entre eux déclarent avoir toujours donné de l’argent à leurs parents.

    C’est ce qu’a précisé le président de la Forem M. Khiati Mostefa lors de son passage mercredi dernier au forum d’El Moudjahid. Pour les enfants qui ont quitté les bancs de l’école au niveau du cycle primaire, ils sont, toujours selon la Forem, près de 60 % à l’avoir fait de plein gré.

    Il convient de rappeler, en terme de dispositions prises par l’Etat pour la protection de l’enfant, la ratification par l’Algérie, le 30 avril 1984, des principales conventions internationales relatives à la protection de l’enfance, notamment la convention 183 relative à l’âge minimum d’entrée dans le monde du travail.

    La scolarité obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans a en outre été renforcée en Algérie à travers la promulgation de la loi 90/11 du 21/04/1990, notamment en son article 15 qui stipule que « l’âge minimum requis pour un recrutement ne peut en aucun cas être inférieur à 16 ans».

    Par ailleurs, il est à signaler qu’une commission intersectorielle de prévention et de lutte contre le travail des enfants, composée de représentants de 11 départements ministériels, a été installée. Enfin, il convient de souligner que le taux de scolarisation en Algérie est de 97 %.

    - Le Jeune Independant
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