La contrefaçon menace de plus en plus le marché algérien, elle représente un danger réel sur l'économie nationale ainsi que l'activité commerciale. En effet, ce phénomène touche essentiellement les secteurs de large consommation. C’est notamment le cas de l’agroalimentaire, de l’électroménager, de l’habillement, de la pièce de rechange et des médicaments.
Le préjudice causé à l’économie nationale se situe entre 25 et 30 milliards de dinars annuellement. En outre, les produits contrefaits représentent entre 25 et 30 % du marché national. 90 % de ces produits se vendent dans des marchés informels.
Il convient de savoir que, selon la norme internationale, la sonnette d’alarme doit être tirée lorsque la contrefaçon atteint le seuil de 15 %.
Devant cette situation critique, les pouvoirs publics sont appelés à la création d’une commission de contrôle en partenariat avec la Sûreté et la Gendarmerie nationale.
Le ministère de la Santé doit aussi être de la partie, les brigades des services de sécurité chargées de la lutte contre la contrefaçon doivent être renforcées, et les lois en rapport avec la lutte contre ce phénomène durcies.
Les wilayas les plus touchées par ce phénomène sont Alger, Oran, Tlemcen et Sétif. Nonobstant les différentes mesures annoncées récemment par les pouvoirs publics pour combattre les formes de commerce frauduleuses, il reste que ce phénomène ne cesse de prendre des proportions alarmantes notamment ces deux dernières années.
Il convient de savoir, par ailleurs, que 80% des produits du marché mondial sont contrefaits et leur valeur est estimée à 500 000 milliards de dollars.
Le tiers des produits vendus en Algérie contrefaits
Aucun segment de la production industrielle n’est épargné. Des cosmétiques aux pièces de rechange, du prêt-à-porter à l’électroménager, en passant par les logiciels, et les livres, cassettes, CD, DVD..., le marché algérien est inondé d’imitations à la qualité douteuse. On ne peut même plus faire passer un faux pour un vrai, tant ce marché est érigé en véritable concurrent du marché légal, avec codes, circuits, dépôts, grossistes et étals de vente au détail.
Il reste que le tabac est le produit le plus contrefait avec un taux de 60%, les pièces détachées (50%), les cosmétiques (40), l'habillement et les chaussures (30) et l'électroménager (12). En outre, 80 à 90% des produits commercialisés proviennent des marchés informels qui ont des relations directes avec l'importation aussi informelle que déloyale.
Devant cette situation critique, la tâche de douanes algériennes est devenue de plus en plus difficile. Celles-ci ont réussi néanmoins à saisir au cours de l'année précédente plus de 4 millions d'articles contrefaits.
Pour la chaussure uniquement, l'Algérie a importé de la Chine pour 15 millions de dollars, soit plus de 25 000 tonnes. 30% des produits importés par l'Algérie sont contrefaits, et ils proviennent généralement d'Asie du Sud, et d'Asie de l'Est (Russie, Ukraine, Chine).
Il y a lieu de souligner que le marché informel représente plus de 60 % des activités du secteur.
En outre, plus de 1,25 million de commerçants travaillent dans les normes, contre 1,5 million activant dans l’informel. C’est ce qu’a laissé entendre M. Boulenouar, porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens.
Cet état de fait pèse considérablement sur le Trésor public. D’autant que l’ampleur du marché parallèle en Algérie a poussé les commerçants et les artisans à la cessation d’activités. A titre de rappel, pas moins de 5 000 commerçants et artisans ont renoncé à leur registre du commerce, abandonnant ainsi définitivement leur activité, et 4 000 boulangers ont baissé rideau au cours de ces quatre dernières années.
Cette situation s’est répercutée négativement sur les revenus, nonobstant l’excédent commercial enregistré par notre pays au premier mois de l’année en cours, avec 1 milliard de dollars, en baisse de 72,03 % par rapport au même mois de l’année précédente.
Le préjudice causé à l’économie nationale se situe entre 25 et 30 milliards de dinars annuellement. En outre, les produits contrefaits représentent entre 25 et 30 % du marché national. 90 % de ces produits se vendent dans des marchés informels.
Il convient de savoir que, selon la norme internationale, la sonnette d’alarme doit être tirée lorsque la contrefaçon atteint le seuil de 15 %.
Devant cette situation critique, les pouvoirs publics sont appelés à la création d’une commission de contrôle en partenariat avec la Sûreté et la Gendarmerie nationale.
Le ministère de la Santé doit aussi être de la partie, les brigades des services de sécurité chargées de la lutte contre la contrefaçon doivent être renforcées, et les lois en rapport avec la lutte contre ce phénomène durcies.
Les wilayas les plus touchées par ce phénomène sont Alger, Oran, Tlemcen et Sétif. Nonobstant les différentes mesures annoncées récemment par les pouvoirs publics pour combattre les formes de commerce frauduleuses, il reste que ce phénomène ne cesse de prendre des proportions alarmantes notamment ces deux dernières années.
Il convient de savoir, par ailleurs, que 80% des produits du marché mondial sont contrefaits et leur valeur est estimée à 500 000 milliards de dollars.
Le tiers des produits vendus en Algérie contrefaits
Aucun segment de la production industrielle n’est épargné. Des cosmétiques aux pièces de rechange, du prêt-à-porter à l’électroménager, en passant par les logiciels, et les livres, cassettes, CD, DVD..., le marché algérien est inondé d’imitations à la qualité douteuse. On ne peut même plus faire passer un faux pour un vrai, tant ce marché est érigé en véritable concurrent du marché légal, avec codes, circuits, dépôts, grossistes et étals de vente au détail.
Il reste que le tabac est le produit le plus contrefait avec un taux de 60%, les pièces détachées (50%), les cosmétiques (40), l'habillement et les chaussures (30) et l'électroménager (12). En outre, 80 à 90% des produits commercialisés proviennent des marchés informels qui ont des relations directes avec l'importation aussi informelle que déloyale.
Devant cette situation critique, la tâche de douanes algériennes est devenue de plus en plus difficile. Celles-ci ont réussi néanmoins à saisir au cours de l'année précédente plus de 4 millions d'articles contrefaits.
Pour la chaussure uniquement, l'Algérie a importé de la Chine pour 15 millions de dollars, soit plus de 25 000 tonnes. 30% des produits importés par l'Algérie sont contrefaits, et ils proviennent généralement d'Asie du Sud, et d'Asie de l'Est (Russie, Ukraine, Chine).
Il y a lieu de souligner que le marché informel représente plus de 60 % des activités du secteur.
En outre, plus de 1,25 million de commerçants travaillent dans les normes, contre 1,5 million activant dans l’informel. C’est ce qu’a laissé entendre M. Boulenouar, porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens.
Cet état de fait pèse considérablement sur le Trésor public. D’autant que l’ampleur du marché parallèle en Algérie a poussé les commerçants et les artisans à la cessation d’activités. A titre de rappel, pas moins de 5 000 commerçants et artisans ont renoncé à leur registre du commerce, abandonnant ainsi définitivement leur activité, et 4 000 boulangers ont baissé rideau au cours de ces quatre dernières années.
Cette situation s’est répercutée négativement sur les revenus, nonobstant l’excédent commercial enregistré par notre pays au premier mois de l’année en cours, avec 1 milliard de dollars, en baisse de 72,03 % par rapport au même mois de l’année précédente.
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