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Le tronçon de 50 km entre la ville de Bouira et la localité de Taourirth, dans la commune d’Ath-Mansour, à l’extrême est de la wilaya, est un itinéraire qui comporte de nombreuses et longues lignes droites qui traversent des zones inhabitées, et qui incitent à la vitesse.
Et c’est ce qui fait de ces 50 km un véritable piége pour les animaux qu’ils soient sauvages ou domestiques. Des cadavres de toutes sortes de bêtes jonchent les accotements le long de cette route, la plus importante de l’est du pays.
On y remarque des cadavres dans un état de décomposition avancée, d’autres encore frais et sanglants, ce qui laisse à comprendre que chaque jour ces animaux payent les frais d’une conduite sauvage par des chauffards inconscients qui balaient tout sur leur passage sans aucune hésitation, ni remord.
On constate toutes sortes d’animaux écrasés sans état d’âme pour ne pas dire par pur plaisir particulièrement par les conducteurs de poids lourds qui ne courent aucun risque a écrabouiller un animal qui à la malchance de traverser au moment de leur passage trop grisés par la vitesse et l’esprit de dominance qu’ils éprouvent au volant de ces mastodontes, ils ne font aucun geste pour éviter la pauvre bête qui a le malheur de se retrouver devant les puissants pare-chocs qui les happent comme une broyeuse.
La responsabilité de cette hécatombe qui décime ces animaux est partagée entre ces chauffards et tout les services concernés par la circulation routière jusqu’aux législateurs qui n’ont jamais pensé à réduire l’impact de ce phénomène qui ne peut être classé que de catastrophe naturelle ‘’volontaire’’ par des lois sévères envers ces criminels d’une d’autre… nature comme cela se fait dans toutes les Nations du monde.
Juge-t-on que chez nous il y a un excédent d’animaux ? (comme a été le cas des outardes) pour fermer ainsi les yeux sur cette grave atteinte à l’écologie en général et au monde animal en particulier ? tout y passe sur cette route : des lièvres, lapins, chacals, porcs-épics, sangliers, des reptiles de toutes sortes en plus des brebis, chèvres, chiens et chats, aucun officiel ne peut prétendre ignorer ce crime caractérisé qui augmente en densité en cette période estivale pour une raison bien simple, c’est la saison où tout les produits maraîchers arrivent à maturité dans les vergers situés des deux côtés de la route, tous les animaux sauvages énumérés sont friands de certains fruits et légumes tel le melon, la pastèque, la tomate, la courge, la courgette, la laitue et les haricots vers qui sont les fruits et légumes de la saison qui attirent ces bêtes comme le miel attire les mouches.
Dés la nuit tombée, ces animaux affluent vers ces vergers et s’exposent chaque nuit au risque d’être écrasés en traversant la route, particulièrement au retour, car repus et alourdis par leur ventre plein, ce qui diminue considérablement leur agilité, de plus, ces bêtes une fois prises dans le faisceau des phares, sont éblouies et déroutées ne sachant plus de quel coté fuir, elles sont au milieu de la route à tourner en rond, aveuglées par la lumière jusqu'à ce qu’elles soient…tirées d’embarras par les roues des poids lourds qui les transforment en…viande hachée, alors qu’il suffit au conducteur de deux simples manœuvres pour les éviter : relever le pied de l’accélérateur, et éteindre pour quelques secondes les phares sans être obligés de freiner ni s’arrêter pour permettre à la malheureuse bête prise au piège et affolée de reprendre ses sens et repérer l’issue échappatoire.
Sur cette route, on remarque un infini alignement de panneaux indicateurs, publicitaires ou encore d’embellissement, mais, nulle trace d’un quelconque panneau ou plaque avertissant de la présence d’animaux qui peuvent surgir à tout moment et à n’importe quel endroit le long de cette route.
par La Dépêche de Kabylie
Et c’est ce qui fait de ces 50 km un véritable piége pour les animaux qu’ils soient sauvages ou domestiques. Des cadavres de toutes sortes de bêtes jonchent les accotements le long de cette route, la plus importante de l’est du pays.
On y remarque des cadavres dans un état de décomposition avancée, d’autres encore frais et sanglants, ce qui laisse à comprendre que chaque jour ces animaux payent les frais d’une conduite sauvage par des chauffards inconscients qui balaient tout sur leur passage sans aucune hésitation, ni remord.
On constate toutes sortes d’animaux écrasés sans état d’âme pour ne pas dire par pur plaisir particulièrement par les conducteurs de poids lourds qui ne courent aucun risque a écrabouiller un animal qui à la malchance de traverser au moment de leur passage trop grisés par la vitesse et l’esprit de dominance qu’ils éprouvent au volant de ces mastodontes, ils ne font aucun geste pour éviter la pauvre bête qui a le malheur de se retrouver devant les puissants pare-chocs qui les happent comme une broyeuse.
La responsabilité de cette hécatombe qui décime ces animaux est partagée entre ces chauffards et tout les services concernés par la circulation routière jusqu’aux législateurs qui n’ont jamais pensé à réduire l’impact de ce phénomène qui ne peut être classé que de catastrophe naturelle ‘’volontaire’’ par des lois sévères envers ces criminels d’une d’autre… nature comme cela se fait dans toutes les Nations du monde.
Juge-t-on que chez nous il y a un excédent d’animaux ? (comme a été le cas des outardes) pour fermer ainsi les yeux sur cette grave atteinte à l’écologie en général et au monde animal en particulier ? tout y passe sur cette route : des lièvres, lapins, chacals, porcs-épics, sangliers, des reptiles de toutes sortes en plus des brebis, chèvres, chiens et chats, aucun officiel ne peut prétendre ignorer ce crime caractérisé qui augmente en densité en cette période estivale pour une raison bien simple, c’est la saison où tout les produits maraîchers arrivent à maturité dans les vergers situés des deux côtés de la route, tous les animaux sauvages énumérés sont friands de certains fruits et légumes tel le melon, la pastèque, la tomate, la courge, la courgette, la laitue et les haricots vers qui sont les fruits et légumes de la saison qui attirent ces bêtes comme le miel attire les mouches.
Dés la nuit tombée, ces animaux affluent vers ces vergers et s’exposent chaque nuit au risque d’être écrasés en traversant la route, particulièrement au retour, car repus et alourdis par leur ventre plein, ce qui diminue considérablement leur agilité, de plus, ces bêtes une fois prises dans le faisceau des phares, sont éblouies et déroutées ne sachant plus de quel coté fuir, elles sont au milieu de la route à tourner en rond, aveuglées par la lumière jusqu'à ce qu’elles soient…tirées d’embarras par les roues des poids lourds qui les transforment en…viande hachée, alors qu’il suffit au conducteur de deux simples manœuvres pour les éviter : relever le pied de l’accélérateur, et éteindre pour quelques secondes les phares sans être obligés de freiner ni s’arrêter pour permettre à la malheureuse bête prise au piège et affolée de reprendre ses sens et repérer l’issue échappatoire.
Sur cette route, on remarque un infini alignement de panneaux indicateurs, publicitaires ou encore d’embellissement, mais, nulle trace d’un quelconque panneau ou plaque avertissant de la présence d’animaux qui peuvent surgir à tout moment et à n’importe quel endroit le long de cette route.
par La Dépêche de Kabylie