Si, globalement, elle juge la loi de finances complémentaire assez satisfaisante, Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), ne reste pas moins critique sur certaines de ses dispositions. C’est autour de cela qu’elle a structuré son liminaire d’hier devant les responsables des sections de la wilaya d’Alger, dans l’exiguïté de la salle de conférences du siège provisoire du parti.
La première responsable du Parti des travailleurs, toujours excessivement loquace, a estimé qu’elle était dans son rôle de militante partisane de se positionner par rapport aux initiatives gouvernementales pour les approuver ou les dénoncer. «Nous n’avons pas de position idéologique», a-t-elle dit.
S’agissant de la loi de finances complémentaire, elle a expliqué que nombre de mesures édictées intégraient le canevas des revendications que le parti avait à déjà formuler. C’est en cela qu’elle apprécie positivement cette loi. Mais cette protection de l’économie nationale à laquelle le gouvernement s’est finalement résolu ne suffit pas pour le bonheur de Louisa Hanoune. Cette dernière réclame d’autres audaces gouvernementales, notamment la mise en phase des réformes économiques et politiques. Par réformes politiques, la responsable du PT entend d’abord l’élection d’une Assemblée populaire nationale véritablement représentative. Cette demande lui a valu, on se le rappelle, la franche et tenace adversité du président de l’APN. Louisa Hanoune ne semble pas en démordre. Elle se trouve même contrainte de livrer encore bataille, tant l’administration du parlement tarde toujours à «libérer» les indemnités dues aux élus du parti. Selon elle, aucune indemnité n’a été versée depuis juin. Aussi appelle-t-elle les militants à faire preuve de générosité pour financer les activités de l’université d’été prévue à Zéralda les 2, 3 et 4 septembre prochain. Véritable sacrifice pour les militants, d’autant que Louisa Hanoune sait toute la difficulté qu’éprouvera la majorité des Algériens à faire face à la rentrée sociale. Une dégradation du pouvoir d’achat qui voit l’entière responsabilité du gouvernement et de l’Etat engagée. «L’intervention de l’Etat pour arrêter la spéculation a été inopérante», a accusé Hanoune, ajoutant que «l’Etat n’a pas trouvé le remède adéquat ». Pour elle, il est temps, voire urgent, d’instaurer un système de péréquation qui endiguerait la spéculation et il faudrait que les contrôles intéressent également les prix et ne se limitent pas aux seuls aspects liés à la qualité. Par ailleurs, Louisa Hanoune a estimé qu’il faut trouver une solution qui pallierait la suppression du crédit à la consommation. Fidèle à sa dénonciation de l’accord d’association, la responsable du PT réclame le rétablissement des barrières douanières pour les produits alimentaires et l’électroménager. Selon elle, l’accord d’association occasionnera à partir de 2012 une perte de pas moins de 144 milliards de dollars par an.
Le Soir d'Algérie
La première responsable du Parti des travailleurs, toujours excessivement loquace, a estimé qu’elle était dans son rôle de militante partisane de se positionner par rapport aux initiatives gouvernementales pour les approuver ou les dénoncer. «Nous n’avons pas de position idéologique», a-t-elle dit.
S’agissant de la loi de finances complémentaire, elle a expliqué que nombre de mesures édictées intégraient le canevas des revendications que le parti avait à déjà formuler. C’est en cela qu’elle apprécie positivement cette loi. Mais cette protection de l’économie nationale à laquelle le gouvernement s’est finalement résolu ne suffit pas pour le bonheur de Louisa Hanoune. Cette dernière réclame d’autres audaces gouvernementales, notamment la mise en phase des réformes économiques et politiques. Par réformes politiques, la responsable du PT entend d’abord l’élection d’une Assemblée populaire nationale véritablement représentative. Cette demande lui a valu, on se le rappelle, la franche et tenace adversité du président de l’APN. Louisa Hanoune ne semble pas en démordre. Elle se trouve même contrainte de livrer encore bataille, tant l’administration du parlement tarde toujours à «libérer» les indemnités dues aux élus du parti. Selon elle, aucune indemnité n’a été versée depuis juin. Aussi appelle-t-elle les militants à faire preuve de générosité pour financer les activités de l’université d’été prévue à Zéralda les 2, 3 et 4 septembre prochain. Véritable sacrifice pour les militants, d’autant que Louisa Hanoune sait toute la difficulté qu’éprouvera la majorité des Algériens à faire face à la rentrée sociale. Une dégradation du pouvoir d’achat qui voit l’entière responsabilité du gouvernement et de l’Etat engagée. «L’intervention de l’Etat pour arrêter la spéculation a été inopérante», a accusé Hanoune, ajoutant que «l’Etat n’a pas trouvé le remède adéquat ». Pour elle, il est temps, voire urgent, d’instaurer un système de péréquation qui endiguerait la spéculation et il faudrait que les contrôles intéressent également les prix et ne se limitent pas aux seuls aspects liés à la qualité. Par ailleurs, Louisa Hanoune a estimé qu’il faut trouver une solution qui pallierait la suppression du crédit à la consommation. Fidèle à sa dénonciation de l’accord d’association, la responsable du PT réclame le rétablissement des barrières douanières pour les produits alimentaires et l’électroménager. Selon elle, l’accord d’association occasionnera à partir de 2012 une perte de pas moins de 144 milliards de dollars par an.
Le Soir d'Algérie
Commentaire