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Moines de Tibéhirine : « une affaire franco-française », selon Ouyahia

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  • Moines de Tibéhirine : « une affaire franco-française », selon Ouyahia

    Par djamel aklil , le 02/09/2009

    Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, s'est exprimé, mercredi 3 septembre, pour la première fois sur l'affaire des Moines de Tibéhrine. A une question des journalistes en marge de la cérémonie d'ouverture de la session d'automne du Parlement, M. Ouyahia s'est contenté d'une réponse laconique. « Il s'agit d'une affaire franco-française », a-t-il indiqué.

    La réaction de M. Ouyahia est la deuxième exprimée publiquement par un haut responsable algérien depuis l'éclatement de l'affaire. Le 19 juillet dernier, le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni avait commenté l'affaire en usant du langage de la moquerie . « Pour moi cette histoire me rappelle le théâtre japonais du Kabuki qui s'est beaucoup inspiré du théâtre de marionnettes, donc vous voyez des marionnettes qui dansent et il y a en arrière salle un souffleur qui dicte et raconte les paroles de l'histoire. Il se trouve que la scène se trouve à Paris et que je suis un ministre en Algérie », avait déclaré M. Zerhouni.

    Le juge d'instruction français Marc Trévidic introduit, le 20 août dernier, une demande visant à faire lever le secret défense la mort sept moines trappistes de Tibhirine, assassinés en Algérie en mai 1996. Selon une source judiciaire française citée par des agences d'informations, le juge Marc Trévidic chercherait à savoir si le retard pris dans l'ouverture de l'enquête - elle a été ouverte en 2004, huit ans après les faits- pourrait être dû à des pressions politiques exercées pour ne pas nuire aux relations entre Paris et Alger. Les sept moines français avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère de Tibéhirine, près de Médéa.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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