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L’Algérie compte 6 millions d’analphabètes.

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  • L’Algérie compte 6 millions d’analphabètes.

    A LA VEILLE DE LA RENTRÉE SCOLAIRE
    L’Algérie compte 6 millions d’analphabètes



    A l’ère du numérique et de la société informatique, un seul mot d’ordre: à vos plumes!
    Près d’un quart de la population algérienne, soit 22,1%, ne sait ni lire ni écrire. Aussi important qu’inquiétant, ce taux reflète les dernières statistiques du Centre national d’études et d’analyses spécifiques aux habitants et au développement. Du moins c’est ce qui ressort de l’exposé de M.Hocine Tahar, chercheur et expert en développement et affaires sociales. Selon l’expert: «Le nombre d’analphabètes est estimé à 6.108.000 personnes au dernier recensement général des habitants, effectué en 2008.» La frange féminine est la plus touchée par ce fléau. En effet, la lecture de M.Hocine Tahar fait état de «28,9% de femmes et 15,5% d’hommes». Cela montre si besoin est, que la problématique de l’insertion de la femme dans la société reste entièrement posée. Voilà qui met le doigt sur la duplicité entretenue dans les discours triomphalistes sur «l’avancée enregistrée en matière de l’intégration de la femme à différentes échelles de responsabilité». Elément majeur de la société dans tout projet de modernisation, l’instruction de la femme se présente, ainsi, en deçà des promesses politiques jusque-là non tenues. Cela dit, l’analyse du spécialiste met la lumière sur un point des plus importants: les nouveaux analphabètes mineurs signalés chaque année. A ce sujet, le chercheur a estimé que «les données concernant les illettrés dont la catégorie d’âge varie entre 10 et 19 ans peuvent fournir des indices bénéfiques et explicatifs du nombre d’analphabètes qui s’ajoutent, annuellement, au total déjà établi des adultes». Sur ce plan, l’expert a préconisé «l’obligation de l’enseignement aux personnes âgées de moins de 19 ans». M.Tahar estime que ce procédé pourrait contribuer à en limiter les effets.

    50 milliards de DA pour endiguer le fléau
    Dans ce sens, l’Etat a engagé des sommes importantes pour l’endiguer. La preuve par les chiffres: pas moins de 50 milliards de DA, telle est l’enveloppe consacrée par les autorités publiques pour résorber l’analphabétisme à l’échelle nationale. Cependant, les effets des programmes engagés à cet effet restent en dessous des attentes de la société. Il est vrai, comme le souligne le chercheur, que le taux d’illettrés en Algérie avoisinait 92% à l’indépendance. Seulement, ce taux correspondait à une population qui ne dépassait pas les 7 millions d’habitants. Depuis, la société a connu une explosion démographique, à telle enseigne que le nombre d’habitants avoisine, actuellement, les 36 millions. Qu’à cela ne tienne, M.Hocine Tahar a indiqué: «Le taux de 22,1% doit être pris comme élément intégré dans l’analyse des causes de la propagation de ce fléau.» L’analyse faite, le chercheur recommande d’inclure le taux évoqué «dans toutes les phases expérimentales lancées par les institutions de l’Etat concernées». Aussi, l’évaluation de chaque étape permet, de l’avis du spécialiste, d’être à jour à propos de l’évolution de la situation. Plus que cela, le diagnostic de chaque phase permet de dégager des perspectives de luttes plus élaborées et plus efficaces contre l’analphabétisme. A travers cette méthode, M.Hocine Tahar ne désespère pas de voir l’Etat venir à bout de ce fléau «à l’horizon 2015».

    21% des enfants non scolarisés
    Selon notre spécialiste, il ne reste plus que 6 ans et l’ensemble de la population algérienne saura manier le stylo et déchiffrer les lettres. Même son de cloche chez Mme Hassiba Houassine, chef de cabinet au ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. Dans une déclaration faite à l’occasion le la journée d’étude sur l’alphabétisation, Mme Houassine a affirmé:
    «La somme de 50 milliards de DA octroyée par l’Etat, traduit une volonté de concrétisation de la stratégie nationale d’alphabétisation.» Ce faisant, la représentante de l’Etat a assuré que «cette stratégie vise à diminuer le taux de l’illettrisme à 50%, d’ici 2012. Ensuite, l’Etat s’attellera à l’endiguer dans un délai ne dépassant pas l’horizon 2015». Ambitieuse, cette stratégie reste, cependant, difficilement réalisable. Pour s’en rendre compte, un coup d’oeil sur le taux des enfants non scolarisés: il représente 21% des enfants algériens. Implicite, l’aveu est de Mme Houassine. Selon cette dernière: «Le taux des enfants algériens scolarisés est de 79%.» Autrement dit, l’Etat doit asseoir une politique de scolarisation efficace.

    l'expression
    10 Septembre 2009

  • #2
    !!!!! Ce sont les futurs présidents de l'algérie?:22:

    Commentaire


    • #3
      L’Algérie compte 6 millions d’analphabètes.

      A LA VEILLE DE LA RENTRÉE SCOLAIRE
      L’Algérie compte 6 millions d’analphabètes



      A l’ère du numérique et de la société informatique, un seul mot d’ordre: à vos plumes!

      Près d’un quart de la population algérienne, soit 22,1%, ne sait ni lire ni écrire. Aussi important qu’inquiétant, ce taux reflète les dernières statistiques du Centre national d’études et d’analyses spécifiques aux habitants et au développement. Du moins c’est ce qui ressort de l’exposé de M.Hocine Tahar, chercheur et expert en développement et affaires sociales.
      Selon l’expert: «Le nombre d’analphabètes est estimé à 6.108.000 personnes au dernier recensement général des habitants, effectué en 2008.» La frange féminine est la plus touchée par ce fléau. En effet, la lecture de M.Hocine Tahar fait état de «28,9% de femmes et 15,5% d’hommes». Cela montre si besoin est, que la problématique de l’insertion de la femme dans la société reste entièrement posée.
      Voilà qui met le doigt sur la duplicité entretenue dans les discours triomphalistes sur «l’avancée enregistrée en matière de l’intégration de la femme à différentes échelles de responsabilité». Elément majeur de la société dans tout projet de modernisation, l’instruction de la femme se présente, ainsi, en deçà des promesses politiques jusque-là non tenues. Cela dit, l’analyse du spécialiste met la lumière sur un point des plus importants: les nouveaux analphabètes mineurs signalés chaque année.
      A ce sujet, le chercheur a estimé que «les données concernant les illettrés dont la catégorie d’âge varie entre 10 et 19 ans peuvent fournir des indices bénéfiques et explicatifs du nombre d’analphabètes qui s’ajoutent, annuellement, au total déjà établi des adultes». Sur ce plan, l’expert a préconisé «l’obligation de l’enseignement aux personnes âgées de moins de 19 ans». M.Tahar estime que ce procédé pourrait contribuer à en limiter les effets.

      50 milliards de DA pour endiguer le fléau
      Dans ce sens, l’Etat a engagé des sommes importantes pour l’endiguer. La preuve par les chiffres: pas moins de 50 milliards de DA, telle est l’enveloppe consacrée par les autorités publiques pour résorber l’analphabétisme à l’échelle nationale. Cependant, les effets des programmes engagés à cet effet restent en dessous des attentes de la société. Il est vrai, comme le souligne le chercheur, que le taux d’illettrés en Algérie avoisinait 92% à l’indépendance. Seulement, ce taux correspondait à une population qui ne dépassait pas les 7 millions d’habitants. Depuis, la société a connu une explosion démographique, à telle enseigne que le nombre d’habitants avoisine, actuellement, les 36 millions.
      Qu’à cela ne tienne, M.Hocine Tahar a indiqué: «Le taux de 22,1% doit être pris comme élément intégré dans l’analyse des causes de la propagation de ce fléau.» L’analyse faite, le chercheur recommande d’inclure le taux évoqué «dans toutes les phases expérimentales lancées par les institutions de l’Etat concernées». Aussi, l’évaluation de chaque étape permet, de l’avis du spécialiste, d’être à jour à propos de l’évolution de la situation. Plus que cela, le diagnostic de chaque phase permet de dégager des perspectives de luttes plus élaborées et plus efficaces contre l’analphabétisme. A travers cette méthode, M.Hocine Tahar ne désespère pas de voir l’Etat venir à bout de ce fléau «à l’horizon 2015».

      21% des enfants non scolarisés
      Selon notre spécialiste, il ne reste plus que 6 ans et l’ensemble de la population algérienne saura manier le stylo et déchiffrer les lettres.
      Même son de cloche chez Mme Hassiba Houassine, chef de cabinet au ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. Dans une déclaration faite à l’occasion le la journée d’étude sur l’alphabétisation, Mme Houassine a affirmé:
      «La somme de 50 milliards de DA octroyée par l’Etat, traduit une volonté de concrétisation de la stratégie nationale d’alphabétisation.»
      Ce faisant, la représentante de l’Etat a assuré que «cette stratégie vise à diminuer le taux de l’illettrisme à 50%, d’ici 2012. Ensuite, l’Etat s’attellera à l’endiguer dans un délai ne dépassant pas l’horizon 2015». Ambitieuse, cette stratégie reste, cependant, difficilement réalisable. Pour s’en rendre compte, un coup d’oeil sur le taux des enfants non scolarisés: il représente 21% des enfants algériens. Implicite, l’aveu est de Mme Houassine. Selon cette dernière: «Le taux des enfants algériens scolarisés est de 79%.» Autrement dit, l’Etat doit asseoir une politique de scolarisation efficace.
      L'expression
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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      • #4
        Six millions d'analpahabètes !

        ZacMako,

        Peut être faut-il préciser: analpahabètes en quelle langue.
        Car, il est moins grave pour un algérien d'ignorer les langues étrangères (français, anglais, chinois...) que de ne pas maitriser ses propres langues (tamazighth, l'arabe populaire...)
        Mais, il serait intéressant d'élargir cette statistique au nombre d'algériens qui en apparence savent plus ou moins lire et écrire (même en langue étrangère) sans pour cela savoir tenir une discussion correcte ou de s'acquitter avec intelligence de simples taches quotidiennes.
        Il est même très courant d'avoir un grand intérêt à discuter un paysan illettré de nos villages qu'avec des pseudo lettrés qui se gargarisent de "grands mots vides" sans être capables de tenir un raisonnement propre, sensé et raisonnable.
        C'est une catégorie qui doit représenter au moins le double du chiffre avancé dans l'article. Cette situation est le résultat du faible niveau d'instruction pratiqué dans nos écoles à toutes les étapes de la scolarité.
        Tout est, donc, relatif.

        Kade.
        "DOUTER de tout ou CROIRE à tout sont deux positions confortables:Elles ne demandent pas de réflexion"

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        • #5
          Ici, au Québec, une dernière étude recense 50% d'illétrés analphabètes. 1 Québécois sur deux, même sachant écrire et lire de façon rudimentaire, ne comprend pas ce qu'il lit. ! Québécois sur deux ne comprend pas un simple mode d'emploi après l'avoir lu...Pourtant la scolarité y est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans.

          En Algérie, c'est le nombre de non scolarisés qui est haut. 20 %, c'est énorme et incompréhensible.

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          • #6
            Ici, au Québec, une dernière étude recense 50% d'illétrés
            He, il est enorme ce ratio !
            Tu as l'etude, Bachi ?
            Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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            • #7
              Attention, il ne s'agit pas d'anaphabétisme dans le sens ordinaire: ne savoir ni écrire, ni lire. L'étude dont il est question compte près d’un Québécois sur deux éprouvant des difficultés à lire et à écrire qui l’empêchent de fonctionner. C'est de l'analphabétisme fonctionnel.

              Je n'ai pas l'étude, je ne me rappelle même plus des noms des chercheurs.

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              • #8
                Les taux d’analphabétisme et la population analphabète indiquent respectivement la proportion et le nombre de personnes dans la population qui sont incapables de lire et d’écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref de faits en rapport avec leur vie quotidienne.
                Ce ne peut être que relatif. On devrait diviser l'analphabétisme par degrés...

                Il est clair que l'analphabétisme de la compréhension (?) serait supérieur au 20% des statistiques officielles.

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                • #9
                  Bon allez, s'il arrive au college, il a une chance a la primature supreme

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                  • #10
                    puisque hassan 3 est a l'ecole du makhzen financée par la sueur des marocains dont les enfanst se contentent de l'ecole de la vie ..
                    parle pas des presidents d'une republique , meme banquale
                    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                    • #11
                      Bon allez, s'il arrive au college, il a une chance a la primature supreme
                      Depuis quand les enfants du pendu plaisantent à propos de corde??

                      Si tu jetais un coup d'oeil sur l'analphabétisme dans ton pays?
                      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                      • #12
                        L'école était elle obligatoire en Algérie ??
                        Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.

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