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L’Algérie arrive en bas du classement des meilleures universités

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  • #31
    toutes les universités à travers le monde sont jugées par rapport à la production intellectuelle qu'elles emettent, c'est leur fondement même !
    les abonnements internet existent partout même en ethiopie, donc c'est pas le critere jugé, ce qui est mesuré c'est le nombre de soutenances, les travaux, publications scientifiques (et de sciences humaines cela s'entend !), les conferences etc... l'etude se fait via internet, voilà qui trompe certains, car vous imaginez bien que l'organisme peut pas envoyer des enqueteurs et des staticiens dans chaque université et voir ce qui en est sorti !!!

    certains evoquent le remplacement du français par l'anglais, ok pas de problemes, on maîtrise tous plus ou moins la langue de shakespeare, je ne veux pas songer à la prononciation d'une langue que l'on a aprise que tres tardivement, mais ce qui est important c'est que les gens qui sont pour l'élimination du français nous disent comment faire un changement si radicale et comment sauver le peu de competence par la refondation totale d'une societe qui a pour base le darija et le français, par ailleur seul lien avec la modernité ?

    un exemple, le mot democratie n'existe même pas en arabe, on a pris le terme et on l'a suffixé par une prononciation passe-partout :

    demokratia => democratie => deimoucracia !!

    franchement j'aimerais savoir comment comptez vous reformer la societe, la faire changer d'aire civilisationelle, sans trop de degats et en combien de temps ?

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    • #32
      les abonnements internet existent partout même en ethiopie, donc c'est pas le critere jugé, ce qui est mesuré c'est le nombre de soutenances, les travaux, publications scientifiques
      L'étude se base sur des aspects "quantitatifs" d'information à caractère pédagogique ou scientifique mise en ligne par l'université.

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      • #33
        Voici les critères utilisés pour l'établissement du classement :

        the four indicators were obtained from the quantitative results provided by the main search engines as follows:
        • Size (S). Number of pages recovered from four engines: Google, Yahoo, Live Search and Exalead. For each engine, results are log-normalised to 1 for the highest value. Then for each domain, maximum and minimum results are excluded and every institution is assigned a rank according to the combined sum.
        • Visibility (V). The total number of unique external links received (inlinks) by a site can be only confidently obtained from Yahoo Search. Results are log-normalised to 1 for the highest value and then combined to generate the rank.
        • Rich Files (R). After evaluation of their relevance to academic and publication activities and considering the volume of the different file formats, the following were selected: Adobe Acrobat (.pdf), Adobe PostScript (.ps), Microsoft Word (.doc) and Microsoft Powerpoint (.ppt). These data were extracted using Google and merging the results for each filetype after log-normalising in the same way as described before.
        • Scholar (Sc). Google Scholar provides the number of papers and citations for each academic domain. These results from the Scholar database represent papers, reports and other academic items.
        Les critères sont pondérés de la manière suivante :

        Visibilité : 50%
        Size : 20%
        Rich files : 15%
        Scholar : 15%

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        • #34
          et bien oui, le net sert juste à voir combiens de travaux ont été menes et publiés, le net est le moyen de transmission, le travail scientique en lui même est la substance, le net le canal de transmission, pris en compte par l'organisme qui fait ses statistiques ! sinon il y a le vrai canal, qui est par exemple la publication à travers les revues et publications scientifiques, exemple "Nature" !

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Publication_scientifique

          la question centrale est combien de travaux l'université d'alger a publié dans Nature, Sciences et autres publications ? ... quels sont les apports nouveaux apportés par les chercheurs et enseignants algeriens ?
          Dernière modification par absent, 16 septembre 2009, 23h11.

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          • #35
            A titre indicatif

            Production scientifique (pour l'année 2007) :
            • 3046 Publications internationales

            • 1099 Publications nationales

            • 5039 communications internationales

            • 3054 communications nationales

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            • #36
              et bien c'est déjà pas mal mais loin des autres universités, en plus de ça zero prix nobel et autres distinctions

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              • #37
                mais loin des autres universités,
                Cela dépend lesquelles. En tout pas celles citées par le "WebMetrics ranking"
                en plus de ça zero prix nobel et autres distinctions
                Le prix Nobel ne vient d'un coup de baguette magique. C'est un long cheminement que bien des nations européennes n'ont pas encore achevé.

                Celui qui veut avoir un aperçu de ce qui se prépare en "recherche scientifique" : http://www.nasr-dz.org/index1.php?Submit1=ENTRER

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                • #38
                  jawzia

                  Production scientifique (pour l'année 2007) :
                  • 3046 Publications internationales
                  • 1099 Publications nationales
                  • 5039 communications internationales
                  • 3054 communications nationales
                  eh ben justement normalement c'est ce contenu qui est evalué SI et je dit bien SI il est mis sur les sites des université hors ce n'est absolument pas le cas
                  PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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                  • #39
                    A la recherche de l'université perdue
                    par Mohammed Guétarni*

                    Il y a quelque deux ou trois décennies, à peine, l'université algérienne était le fleuron de la culture et un haut lieu du savoir. Elle était la courroie de transmission de la science grâce à sa cheville ouvrière: un personnel pédagogique qui jouissait d'un standing de vie et d'une considération sociale digne de son rang et de la noblesse de sa mission.

                    Elle était la fierté, non seulement de l'Etat (quand il était en bon état), mais de la Nation tout entière. Elle formait l'élite de l'élite au pays. Elle était réellement le phare qui éclairait notre société. Ne réussissaient, alors, que les méritants. Autrement formulé, elle était la voie royale de «la promotion sociale des meilleurs». En un mot, c'était la véritable Kaaba du Savoir vénérée et respectée d'un respect religieux. Dieu n'a-t-Il pas dit «Iqra'a» ?

                    Les temps ont changé. Aujourd'hui, les jeunots ne pensent qu'à décrocher leurs modules sans fournir trop d'efforts, donc sans mérite, voire en trichant. Ils s'intéressent de moins en moins aux études. Ils lisent juste ce qu'il faut pour pouvoir répondre - «un peu près» - aux sujets des examens pour tenter de s'assurer une réussite vaille que vaille. Notre université semble avoir changé de statut. Autrement dit, il ne reste de supérieur dans «l'Enseignement supérieur» que son épithète qui ne s'accorde, d'ailleurs, ni en genre ni en nombre avec sa mission originelle citée supra.

                    La stimulation intellectuelle que nous avions, étant potaches, pour la science et la culture a disparu de la circulation cognitive. C'est l'inculture qui semble prendre le dessus en raison de la massification de l'université. Le lycée ne fournit plus à l'université, comme par le passé, une population estudiantine suffisamment bien formée à même d'assimiler immédiatement un enseignement du «supérieur». L'enseignant de ce dernier se voit réduit à dispenser l'indispensable (qui n'est pas toujours suffisant, encore moins satisfaisant) à ses étudiants. C'est-ce que Thierry Desjardins appelle « l'inculture dans la haute culture ». C'est-à-dire une culture au rabais. Voilà comment l'université sombre doucement et sûrement dans une forme de léthargie intellectuelle sans précédent. Le savoir, la culture, la lecture, l'engouement d'apprendre ne sont plus un plaisir qui est, selon les psychopédagogues, la condition sine qua non pour l'équilibre mental et intellectuel.

                    Notre université rappelle le «bateau ivre» d'Arthur Rimbaud surchargé qui ploie sous la masse de sa population estudiantine sans commandant de bord chevronné, livré à des timoniers politiques sans expérience, sans cap ni compas gyroscopique, au beau milieu d'une tempête sociale qui [la société] ne sait plus ce qu'elle veut ni ce qu'on veut faire d'elle. Ce qui explique, en partie, la baisse crescendo du niveau.

                    Le débat qui continue à susciter des vagues houleuses, tant au niveau politique, pédagogique que social, est qu'on ne sait plus quoi faire de l'université si c'est un haut lieu du savoir, comme son nom l'indique, ou un simple centre «supérieur (?)» de formation professionnelle qui n'a rien avoir avec les Ecoles supérieures. Les professeurs sont souvent confrontés à un dilemme quasi insoluble: ils fixent leurs cours en fonction de leur formation pointue et non selon les besoins pédagogiques parce que chacun est spécialiste dans son domaine. Quant aux étudiants, ils veulent apprendre ce qu'ils considèrent utile au bassin de l'emploi à dessein de multiplier leurs chances à trouver un travail. Denrée, hélas, de plus en plus rare de nos jours, chez nous comme ailleurs.

                    L'université s'est fourvoyée de sa mission première en donnant la priorité à une sorte de culture de formation professionnelle au détriment de la culture générale. Voilà comment on devient un pays sans grande culture. C'est-à-dire « on forme » un peuple d'incultes. Si le personnel pédagogique s'emporte dans de saintes colères, c'est pour exprimer son ire de voir l'enseignement supérieur sérieusement éprouvé, voire malade, très malade. Il refuse de voir mourir son université, encore moins d'assister à son enterrement. Il reste impuissant à son chevet juste pour la veiller sans trop savoir comment y remédier. Ce n'est pas la volonté qui lui fait défaut, mais les moyens lui manquent parce qu'ils relèvent exclusivement du politique. Est-ce la descente aux enfers pour notre université ? Elle fait cruellement défaut d'un personnel hautement qualifié, à l'instar des grandes universités de renom. Toujours selon Thierry Desjardins: «On ne peut pas être un enseignant du supérieur sans être chercheur car sinon on se coupe des réalités, et on ne peut pas être chercheur sans enseigner car sinon on se sclérose.»

                    Chacun (enseignants et étudiants) aimerait être ce qu'il aurait souhaité être, mais aucun d'eux ne peut l'être en raison de la désillusion qui s'infiltre insidieusement dans les esprits et les ronge tant des étudiants que des enseignants. Les réformes successives n'ont pas donné les résultats escomptés, encore moins rehaussé le niveau vu le nombre astronomique des nouveaux étudiants qui s'inscrivent chaque année. Une vraie réforme consiste, aux yeux de certains analystes, à démystifier quelques concepts qu'il faut analyser scientifiquement tels que «le bac», «l'université», «le diplôme». Lorsqu'on aura cerné l'acception de chacun de ces vocables, pourrait-on alors frayer un chemin qui sera la voie royale vers une réforme qui correspondra exactement aux objectifs de l'université algérienne sans singer les Autres dans ce qu'ils ont de médiocre. L'université algérienne, à l'instar des autres universités du monde, a besoin de réformes pour s'épousseter et de « se booster » afin de suivre la marche du temps et non fermer la marche. C'est lorsque des réformes sont politiquement larguées du haut que les esprits s'ébranlent et les boyaux se tordent.

                    Ainsi, on pourra éviter à notre université son actuelle précarité pour qu'elle puisse dispenser un enseignement de qualité irréprochable comme autrefois. Pour ce faire, il faut revoir la copie en vigueur qui veut résoudre les problèmes en les occultant et en évitant d'en parler. Ce qui est, en soi, une fuite en avant des plus absurdes politiquement. Il ne faut pas craindre de prendre le taureau par les cornes. C'est-à-dire faire remonter en surface tous les problèmes en suspens pour être objectivement mais définitivement résolus, de se concerter à dessein de trouver collectivement les solutions idoines qui existent, certainement, si la volonté politique y est.

                    Tout le monde sait que le métier de l'enseignant du supérieur s'est dangereusement dégradé, d'ailleurs, tout comme son niveau de vie. Cette dégradation est due au «mal-être» de l'enseignant. Il y a de quoi. A voir un député inculte, voire « analpha-bête » sans diplôme percevoir 300 000,00 DA/mois, sans prendre en ligne de compte les bonus et autres avantages, cela donne du vertige. Alors que le professeur-chercheur impétrant d'un doctorat en tant que dernier degré universitaire perçoit à peine le cinquième de ce salaire, cela démotive le plus motivé des enseignants. C'est une profession qui est en voie de décomposition latente mais active et effective.

                    Sans vouloir remuer « la plume dans la plaie », selon l'expression d'Albert Londres, il faut rappeler que le métier d'enseignant est de moins en moins valorisé en dépit de sa noblesse. Dante a raison de dire que « le premier besoin de l'homme après le pain est l'alphabet ». Le comble dans tout cela est qu'il est dévalorisé par des responsables politiques qui, eux-mêmes, étaient formés à l'école par leurs enseignants, tous paliers confondus. Il souffre du manque d'aisance matérielle et surtout du défaut de considération sociale. Voilà pourquoi le métier de professeur d'université est de moins en moins attrayant en Algérie. Un docteur est rémunéré à hauteur de 500 euros. En Somalie, l'enseignant du supérieur est nettement mieux payé, sans parler de nos voisins de l'Est et de l'Ouest.

                    Ce présent article ne doit pas être lu sous l'angle d'un pamphlet. C'est, tout au plus, un peu d'alcool versé sur la plaie pour désinfecter. S'il brûle, c'est qu'il agit. Ce constat amer pourrait, souhaitons-le, faire réagir les responsables compétents qui leur reste un petit reste de civisme. Il pourrait, aussi, leur dessiller les yeux, chacun à son niveau et éclairer leurs esprits enténébrés sur les risques que peut engendrer l'actuelle situation telle que les grèves à répétition, démotivation des enseignants, démoralisation des étudiants si rien n'est fait. A moins que ça ne soit leur but Fermer les yeux pour ne rien voir, se boucher les oreilles pour ne rien entendre est gravement impolitique tant pour la communauté universitaire que pour la société dans son ensemble.

                    Après tout, gardons espoir de retrouver, un jour, l'université perdue. Faut-il que nous soyons encore de ce monde. Enfin... bonne reprise.

                    Aux bons gestionnaires et amis du Savoir, l'université est reconnaissante.

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                    • #40
                      eh ben justement normalement c'est ce contenu qui est evalué SI et je dit bien SI il est mis sur les sites des université hors ce n'est absolument pas le cas
                      ...il risque de se faire épinglé pour plagiat: LA HONTE POUR UN CHERCHEUR UNIVERSITAIRE. bien sûr ce n'est pas le cas de la majorité!
                      Qu'est-ce qu'il nous reste après les piètres classements de notre pays: parmi les derniers dans le doing business, derniers dans l'attractivité des IDE, dernier dans les marchés boursiers, derniers dans les progrès contre la corruption et la bonne gouvernance. Nos gouvernants doivent reconnaitre qu'ils ont échoués et quitter la scène politique pour laisser place aus nouvelles élites et insuffler une nouvelle ére pour le peuple algerien pris en otage par cette bande de mafia qui nous gouverne depuis 62.

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                      • #41
                        eh ben justement normalement c'est ce contenu qui est evalué
                        Les seuls habilités à évaluer le contenu scientifique d'une publication sont les comités de lecture des conférences internationales ou les "Boards" des revues spécialisées.

                        ...il risque de se faire épingler pour plagiat: LA HONTE POUR UN CHERCHEUR UNIVERSITAIRE.
                        Les plagiats sont repérés (lorsqu'ils sont avérés) par les "Reviewers" (entre 3 et 5 selon les conférences ou revues) dont la mission est de décortiquer un article dans le fond et dans la forme. Ce sont des spécialistes du domaine et donc ils le font parce qu'ils ont la compétence

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                        • #42
                          C'est un classement des pages web des facs
                          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                          • #43
                            excuse moi je croit que je me suis mal exprimer je voulait pas dire qu'il evaluent les publication et communications et autres !!!! en fait il regardent combien on ete publier il ne les evaluent pas ils evaluent le site si il est plein de contenu ou pas il ne jugent pas les publications et autres voila
                            hors sur les site de nos universite agerienne c'est le grand walou dans ce sujet precis
                            plusieurs personne on en parler il s'agit d'enrechir les site web et le resau academique de contenu pedagogique mais nos recteur se preoccupe de internet dans leur fac pas d'autres choses
                            PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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                            • #44
                              @Taurus

                              Je suis entièrement d'accord que les sites des universités, outre les textes réglementaires et autres news ou statistiques, n'offrent pas d'informations consistantes à caractère pédagogique ou scientifique.

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                              • #45
                                Ne vous inquiétez pas, l'année prochaine, on fera mieux, on arrivera si bas qu'il faudrait Hubble pour nous apercevoir...

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