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Projet pour sauver la nation algérienne d'ahmed benbitour

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  • #31
    Personellement ...

    ... je me méfie toujours des politiques algériens qui ont fait partie de l'éstablishment, et qui veulent par la suite se présenter comme des outsiders.

    Que je sache, Ahmed Benbitour fut Chef du Gouvernement de la République et plusieurs fois ministre. Qu'a-t-il fait de ce qu'il écrit aujourd'hui ? A-t-il pris la moindre initiative dans ce sens ? A-t-il concrétisé le moindre aspect de ce qu'il pense ? Ou alors faut-il absolument être viré de son poste de trés haut fonctionnaire au sein de l'Etat pour commencer a faire des "initiatives" et a penser des choses ?!

    Donc, sans même entrer dans le détaille de la chose, j'affiche d'orès et déja mon scépticisme quant à la viabilité de ce genre d'actions politiques chez nous, car je constate de facto l'abscence d'un leadership politique viable.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #32
      Ou alors faut-il absolument être viré de son poste de trés haut fonctionnaire au sein de l'Etat pour commencer a faire des "initiatives" et a penser des choses ?!
      Il y a une grande différence entre être viré et démissionner!

      Donc ça explique que son initiative est crédible! Il a claqué la porte à un président dont il a vu les vices dès le départ, c'est les Algériens qui n'ont pas compris le message, aujourd'hui il vient tenter de réveiller une matière devenue inerte.

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      • #33
        Sahit Harrachi, Sahit Moha
        Entièrement d'accord avec Moha. Benbitour n'a pas été viré, il a claqué la porte.
        Une grande expérience dans la gestion des affaires de l'état, un niveau très honnorable; voici ce qui caractérise cet homme d'une grande correction et d'une moralité irreprochable. Monsieur Benbitour, dont le nom n'a jamais été mélé à un quelconque scandale, est respecté pour sa probité intellectuelle; il tranche ostensiblement avec la majorité de ceux qui sont aux affaires de l'état.
        Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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        • #34
          La lettre de démission de M. Benbitour au Président de
          la République

          A
          Monsieur le Président de la République,

          Objet : démission de mon gouvernement,

          Monsieur le Président,

          J'ai reçu en date du 25 août 2000, un projet d'ordonnance organisant
          la gestion des capitaux marchands de l'Etat, ayant pour objet
          essentiel, l'abrogation de l'ordonnance n° 95-25 du 25 septembre 1995.
          Cette méthode de gouverner par ordonnances initiées par les cadres de
          l'Administration présidentielle, alors que l'intersession du
          Parlement ne dure qu'un mois, s'apparente à la mise en place d'un
          gouvernement parallèle et gène le Parlement dans l'exercice complet
          de ses attributions constitutionnelles.

          Par ailleurs, lors d'un meeting public organisé le 6 juin 2000 à
          Oran, vous avez clairement et publiquement exprimé votre désaccord
          avec les dispositions de l'article 77 de la Constitution relativement
          à la nomination d'un chef de gouvernement, alors qu'en ignorance de
          l'article 79 de la Constitution vous avez choisi l'ensemble des
          membres du gouvernement me privant de facto de la plus importante de
          mes attributions constitutionnelles.

          Il se trouve, enfin, qu'au moment où je m'attelais à préparer un
          programme pour la relance de l'économie que je vous ai transmis le 19
          août 2000, vos services s'occupaient, sans ma participation et sans
          celle du gouvernement, ni même mon information, à préparer ce projet
          d'ordonnance incompatible avec la stratégie proposée.
          De telles conditions ne me permettent plus d'exercer mes fonctions
          avec l'autorité et la sérénité nécessaires.

          Aussi, ai-je l'honneur de vous présenter, conformément aux
          dispositions de l'article 86 de la Constitution, la démission de mon
          gouvernement.
          Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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          • #35
            Pour une fois que l'on aie une personne compétente (phd) et honnête (démission du gouv), on trouve quand même ceux qui critiquent !!! Avez vous meilleur alternatives messieurs ? ou préferez vous continuer avec le genie Boutefflika ?

            c'est initiative à saluer et a encouragé de toutes nos forces, il faut que tout le monde participe au lieu de rester uniquement spectateur, sinon ça ne marchera pas.

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            • #36
              Bonsoir
              pour croire à ce que préconise le RESPECTABLE MR BENBITOUR que je suis certain qu'il a encore des relations solides dans les rouages du pouvoir c'est que je l'invite et j'invite toutes les personnes qui soutiennent cette récente idée à suivre ma discussion dans la rubrique 'ASTUCES ET ENTRAIDES' ayant pour titre décision de justice et de lire attentivement le jugement executoire qui m'a été établi et qui est resté sans execution depuis le 31mars2001 à ce jour et quand je verrai le résultat de ce qui a été réservé à ce jugement là je pourrai dire c'est finalement vrai et réalisable ce que pense les gens honnètes du pays mais à laisser toujours nos actes aux stades de propositions là je crois que je risque de vous décevoir lorsque je vous dirai que nous sommes encore loins des gens de l'autre coté de la médétéranée qui prennent en considération toutes les bonnes idées oeuvrant dans la bonne édification de leur pays .

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              • #37
                Bonsoir abs1301,
                Je ne peux me prononcer sur le fond de ton problème, le Droit je n'y connais pas grand chose, mais je ne vois pas ce que pourrait faire Monsieur Benbitour! Même s'il a conservé des relations dans les rouages du pouvoir, je ne crois pas qu'il puisse faire quelque chose. Le pourrissement a atteint des dimensions alarmantes et Monsieur Benbitour nous invite à fédérer nos idées pour tenter de changer les choses dans la sérénité.
                Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                • #38
                  Le Président est le grand patron. Une question de style seulement.

                  Merci pour la lettre de démission même si je dois dire que son style me fait douter de son authenticité. En fait ce qu'il faut y comprendre c'est que le Premier Ministre a démissionné car la composition du gouvernement lui a été imposée par le Président.

                  C'est le grand problème des régimes semi-présidentiels comme le régime français. Ce qu'il faut comprendre avec ces régimes c'est qu'ils se distinguent du régime présidentiel en période de ce que l'on appelle en France la cohabitation. A savoir lorsque la majorité parlementaire, donc le Premier Ministre, et le Président ne sont pas issus du même camps politique. Dans ce cas la majorité parlementaire désigne le chef du gouvernement qui a son tour soumet la composition du gouvernement au Président. Et en période de non cohabitation c'est au Président que revient l'initiative de la composition du gouvernement.

                  Mais en Algérie il ne s'agit pas de cohabitation et même si le gouvernement a été ouvert à de nombreuses formations politiques, c'est au Président que revient l'initiative de la composition du gouvernement. C'est comme ça.

                  Je pense que notre ancien Premier Ministre a peut-être été un peu naïf.

                  Le Président est le grand patron. C'est d'ailleurs pour cela que l'ancien Premier Ministre espère se présenter.

                  Quant à ceux qui critiquent l'initiative de ce dernier, je leur répond:

                  Dans une démocratie le peuple a besoin d'une offre politique.

                  N'est-ce pas ?
                  Dernière modification par djezairi90, 03 novembre 2009, 20h37.

                  Commentaire


                  • #39
                    Ouvrir des espaces virtuels de débat au niveau local en la forme de Cercle d’Initiative Citoyenne pour le Changement
                    et des espaces reels de débat au niveau local en la forme de Cercle d’Initiative Citoyenne pour le Changement


                    ça parait tres bien et ça depasse le cadre partisan ..et même ..si la mayonnaise prend .cela depasse le cadre Benbitourien ( si je peux me permettre ) ... pour une dimension civique .

                    le mal actuel est d'ordre civique et traverse la société algerienne , qui il est vrai a aussi des circonstances attenuantes ( esprit de corruption diffusé par les hautes elites, cadenassage et années noires 90 qui ont fini de casser les ressorts et freins collectifs et individuels)

                    Si l'idée de Benbitour peut avoir des prolongements ..c'est une bonne chose

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                    • #40
                      On juge l'arbre à ses fruits...
                      Pas avant. Attendons donc de voir ce que donnera cette intiative comme programme politique. Tout semble ouvert, pour le moment.

                      Pour moi, Benbitour est l'une rares personnalités politiques du pays encore digne de crédibilité...
                      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                      • #41
                        Mais en Algérie il ne s'agit pas de cohabitation et même si le gouvernement a été ouvert à de nombreuses formations politiques, c'est au Président que revient l'initiative de la composition du gouvernement. C'est comme ça.
                        Non l'un des "devoirs" du 1er ministre était de nommer SON gouvernement dont il était responsable, le président est évidemment consulté et c'est lui qui donne l'accord final, mais là les choses sont différentes, Bouteflika a entièrement choisit les ministres, d'ailleurs plusieurs ont démissionnés si ma mémoire est bonne.

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                        • #42
                          Premier Ministre a démissionné car la composition du gouvernement lui a été imposée par le Président.
                          C'est l'une des principales causes, qui ont poussées M. Benbitour à déposer sa démission.
                          Dans les règles d'usage c'est à lui de former son gouvernement, sauf 3 ministres, je précise bien, si mes souvenirs sont bons, défense, intérieur et affaires étrangères, mais la goutte qui a fait déborder le vase, c'est ce qui suit :
                          J'ai reçu en date du 25 août 2000, un projet d'ordonnance organisant
                          la gestion des capitaux marchands de l'Etat, ayant pour objet
                          essentiel, l'abrogation de l'ordonnance n° 95-25 du 25 septembre 1995.
                          En fait, il se trouvait les mains liées, on décide à sa place à tous les coups, il a vite compris qu'il était comme une marionnette, aux mains des cadres de l'administration présidentielle.
                          De deux choses l’une, ou il acceptait de rentrer dans l’engrenage en faisant croire à tout le monde que c’était lui le décideur, ou il jetait l’éponge afin de sortir honorablement, avec courage et fierté, il avait opté pour la seconde solution.
                          Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                          • #43
                            Pouvoir

                            A un certain niveau de résponsabilité, démissionner ou se faire démettre (ca passe presque toujours par une démission d'ailleurs) est du pareil au même : ca relève du constat d'échec consommé.

                            Et bien Benbitour, pas plus que Ghezali ou Hamrouche avant lui, ne fait pas exception à la règle, et ne vaut pas plus ni moins à mes yeux que les autres politique algériens de sa catégorie : ils grandissent toute une vie au petit soin du "système", arrivent aux sommets à un moment X, puis dès qu'ils se retrouvent au châomage technique se mettent a pondre des théories grandioses sur la démocratie et la bonne gouvernance, celle-là même qu'ils ne semblaient pas trop génés de vivre sans toute leur carrière durant, et je en parle pas seulement de la fonction de premier-ministre puisque ils occupèrent tous d'autres postes avant de l'atteindre.

                            Là, je n'evoque ni les questions d'intégrité ni ceux de respectabilité, car je n'ai pas pour habitude d'accuser les gens sans autres preuves que le oui-dire comme le font si souvent certains ici-même qui se font chantres de ces "opposants" pour le simple fait qu'ils s'opposent. Il s'agit pour moi d'un simple constat d'échec pour ces gens, de leur participation tous à l'établissement de ce système qu'ils se plaisent par la suite a démonter, et de ce fait, je me montre plus que réservé quant leurs "initiatives" dans la mesure où ils n'ont rien foutus de bon lorsqu'ils étaient dans le pouvoir.
                            Dernière modification par Harrachi78, 04 novembre 2009, 14h09.
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #44
                              Et bien Benbitour, pas plus que Ghezali ou Hamrcouche avant lui, ne fait pas exception à la règle, et ne vaut pas plus ni moins à mes yeux que les autres politique algériens de sa catégorie : ils grandissent toute une vie au petit soin du "système", arrivent aux sommets à un moment X, puis dès qu'ils se retrouvent au châomage technique se mettent a pondre des théories grandioses sur la démocratie et la bonne gouvernance,
                              Benbitour n'a pas attendu d'être au chômage pour faire des propositions de bonne gouvernance. Chef de gouvernement, il avait déjà tenté d'apporter des changements mais tout a été bloqué par le régime. C'était le motif de sa démission.
                              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                              • #45
                                @Bachi

                                Ca, c'est ce qu'il affirme. Il ne ment pas forcément, mais il reste toujours a entendre d'autres versions de l'hitoire, et Dieu seul sais qu'elels sont toujours nombreuses et contradictoires chez nos politiques

                                D'un autre côte, je le dis encore, il ne s'agit pas forcément de la fonction de premier ministre, mais de toute leurs carrières en tant que ministres et en tant que hauts-fonctionnaires. Tous ont vecus ces carrières sous l'ombrelle douillette de ce même système qu'ils stigmatisent, et cela je ne peux faire semblant de l'ignorer BACHI.

                                J'attends donc de voir ce qu'il en est avant d'accorder le moindre crédit aux initiatives de ces gens.
                                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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