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Calme plat hier au niveau de l’aérogare T3 de l’aéroport international Houari-Boumediène, où sont prévus les départs en Algérie des hadjis vers les Lieux saints de l’Islam.
Ce lundi, premier jour de départ, deux vols étaient au programme. Le premier a été assuré par la compagnie Air Algérie et le second par la compagnie saoudienne.
Contrairement aux années précédentes, la saison du hadj 2009 intervient dans une conjoncture sanitaire particulière. L’apparition du virus AH1N1 a contraint les autorités à revoir radicalement le dispositif mis en place au départ des hadjis. Rencontrés au niveau de l’aéroport international, certains d’entre eux ne semblaient pas afficher une quelconque appréhension vis-à-vis de ce «fléau sanitaire ». «Dieu est avec nous. Je crois qu’en Arabie saoudite, toutes les précautions ont été prises», commentait un sexagénaire.
Toutefois, le premier contrôle sanitaire est effectué au niveau des différents points de départ. Que ce soit à Alger, à Constantine, à Oran ou dans les autres aéroports, le dispositif sanitaire mis en place est le même.
Au niveau de l’aérogare T3, une caméra de détection placée en face du comptoir faisant office de structure de contrôle sanitaire aux frontières est opérationnelle depuis avant-hier, à une heure du matin, horaire du premier départ des hadjis qui devaient embarquer à bord d’un B 737 de la compagnie Air Algérie.
Le contrôle médical est assuré par une équipe dirigée par un médecin relevant de l’Etablissement public de la santé publique (EPSP) de Dergana. «C’est un contrôle exigé par les Saoudiens. Si un sujet affiche une température supérieure à la normale, il est automatiquement orienté vers le service médical qui, alors, l’examine pour déterminer l’origine de la fièvre. Ainsi, si un sujet affiche une température dépassant les 38 degrés, il est automatiquement déclaré inapte au pèlerinage. On lui évitera ainsi un refoulement depuis l’Arabie saoudite et, par voie de conséquence, le gaspillage de ses frais de départ», explique-t-on.
Selon un responsable de l’EPSP de Dergana, «le même dispositif sera reconduit au retour des Hadjis, mais avec un contrôle plus strict». Ceci étant, il est à noter que les premiers hadjis formant les premiers contingents ont tous été vaccinés conte le virus de la grippe porcine.
Des certificats de vaccination leur ont été délivrés par les établissements sanitaires concernés. «Les autorités saoudiennes ont également exigé que tous les futurs hadjis disposent du certificat de vaccination contre le virus AH1N1», ajoute-t-on.
Selon des sources médicales, l’Algérie a réceptionné le premier lot de vaccins, destiné exclusivement aux 36 000 hadjis. L’opération de vaccination a été entamée, ajoute-t- on, il y a trois jours et se poursuivra durant une quinzaine de jours.
Par Le Soir
Ce lundi, premier jour de départ, deux vols étaient au programme. Le premier a été assuré par la compagnie Air Algérie et le second par la compagnie saoudienne.
Contrairement aux années précédentes, la saison du hadj 2009 intervient dans une conjoncture sanitaire particulière. L’apparition du virus AH1N1 a contraint les autorités à revoir radicalement le dispositif mis en place au départ des hadjis. Rencontrés au niveau de l’aéroport international, certains d’entre eux ne semblaient pas afficher une quelconque appréhension vis-à-vis de ce «fléau sanitaire ». «Dieu est avec nous. Je crois qu’en Arabie saoudite, toutes les précautions ont été prises», commentait un sexagénaire.
Toutefois, le premier contrôle sanitaire est effectué au niveau des différents points de départ. Que ce soit à Alger, à Constantine, à Oran ou dans les autres aéroports, le dispositif sanitaire mis en place est le même.
Au niveau de l’aérogare T3, une caméra de détection placée en face du comptoir faisant office de structure de contrôle sanitaire aux frontières est opérationnelle depuis avant-hier, à une heure du matin, horaire du premier départ des hadjis qui devaient embarquer à bord d’un B 737 de la compagnie Air Algérie.
Le contrôle médical est assuré par une équipe dirigée par un médecin relevant de l’Etablissement public de la santé publique (EPSP) de Dergana. «C’est un contrôle exigé par les Saoudiens. Si un sujet affiche une température supérieure à la normale, il est automatiquement orienté vers le service médical qui, alors, l’examine pour déterminer l’origine de la fièvre. Ainsi, si un sujet affiche une température dépassant les 38 degrés, il est automatiquement déclaré inapte au pèlerinage. On lui évitera ainsi un refoulement depuis l’Arabie saoudite et, par voie de conséquence, le gaspillage de ses frais de départ», explique-t-on.
Selon un responsable de l’EPSP de Dergana, «le même dispositif sera reconduit au retour des Hadjis, mais avec un contrôle plus strict». Ceci étant, il est à noter que les premiers hadjis formant les premiers contingents ont tous été vaccinés conte le virus de la grippe porcine.
Des certificats de vaccination leur ont été délivrés par les établissements sanitaires concernés. «Les autorités saoudiennes ont également exigé que tous les futurs hadjis disposent du certificat de vaccination contre le virus AH1N1», ajoute-t-on.
Selon des sources médicales, l’Algérie a réceptionné le premier lot de vaccins, destiné exclusivement aux 36 000 hadjis. L’opération de vaccination a été entamée, ajoute-t- on, il y a trois jours et se poursuivra durant une quinzaine de jours.
Par Le Soir