Si notre foot s’exporte plutôt bien, en revanche et tout en reconnaissant toutes les lettres de noblesse de la diplomatie algérienne, de nombreux citoyens n’ont pas encore compris, comment avec un si élogieux parcours, un si indéniable crédit, pourquoi toute cette tiédeur dans le déplorable feuilleton (tiens ! Tiens !) Egyptien. Certes les usages diplomatiques ont leur raison que la raison ne comprend pas forcément mais tout de même. Car on a beau essayer de prendre de la hauteur, se mettre au-dessus du lot ou s’auto convaincre qu’il vaut mieux répondre aux imbéciles par le silence, il n’empêche. On a tout comme l’impression en effet que plus notre diplomatie prend des gants, plus du côté des Pharaons on se croit plus royaliste que le roi. Et c’est le moins qu’on puisse dire lorsqu’un rais himself se fend d’un langage de charretier, loin, bien loin de la nécessaire obligation de réserve. Mais alors que ce dernier s’oublie et oublie surtout de se taire, voilà que pour ce qui nous concerne, nos diplomates ont curieusement perdu la langue. Et sont restés muets comme des carpes. Il est non moins vrai aussi que le véritable détenteur du portefeuille de ministre des Affaires étrangères n’est autre que notre Président de la république. Et donc quelqu’un on ne peut mieux placé pour damer le pion à un chef d’Etat Egyptien aux déclarations primaires et incendiaires. Bien sûr qu’un diplomate ne doit pas non plus s’épancher à loisir alors qu’il est tenu de par son statut même de peser ses mots. Car ainsi vont les arcanes de la diplomatie…D’ailleurs même dans le langage courant quand quelqu’un ne veut pas trop se mouiller on dit de lui, volontiers, qu’il est diplomate…Ce qui n’empêche pas pour autant la chancellerie d’envoyer un pli par le truchement de la valise diplomatique à qui de droit. Autrement dit Hosni Moubarek pour ne pas le nommer, histoire de lui apprendre à vivre…Car autant je suis fier de tous les hauts faits d’arme de la diplomatie algérienne respectée aux quatre coins de la planète pour mémoire, autant j’ai été un petit peu refroidi par une certaine mollesse manifestée par la partie algérienne durant tout ce déferlement unilatéral et pour le moins imbécile de mots et de discours déplacés sinon aux frontières de la vulgarité et du langage de rue…Mais à quelque chose malheur est bon également. Raison supplémentaire pour tirer tous les enseignements nécessaires et revoir la copie des relations interarabes…En attendant, l’Algérie s’apprête à revenir sous peu d’abord sur la scène sportive continentale, la tête toujours aussi haute, ensuite sur la scène mondiale à la faveur de la coupe du monde. Et cinq dans les yeux des envieux…
amar zentar(elkhabar)
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