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Arezki Aït-Larbi à Abdelkader Dehbi : En finir avec l’imposture !

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  • Arezki Aït-Larbi à Abdelkader Dehbi : En finir avec l’imposture !

    Même convertis à une contestation Nintendo, les serviteurs du régime peinent à contrôler leurs réflexes de supplétifs. Dans leur pitoyable frénésie à sortir de l’anonymat, ils sombrent dans une pathétique confusion mentale, dans laquelle la mauvaise foi le dispute à l’approximation.

    Par des éructations venues d’un autre âge, un certain Abdelkader Dehbi, agent des services de renseignements (Malg) puis de la Sécurité militaire, a réussi à faire diversion et à détourner un débat de fond vers les bas fonds de l’insulte raciste, de l’anathème et de la vulgarité dont il semble si coutumier. La technique est bien connue. Traînant une érudition de précieuse ridicule sous couverture d’intellectuel opposant, le chargé de mission crie à la haine en déversant la sienne, et s’autoproclame dépositaire de l’Etat civil national pour délivrer aux uns des brevets de conformité identitaire, et parquer tous les autres dans les ghettos de l’indignité.

    Aux vociférations de M. Dehbi, qui feint de cracher dans l’écuelle du pouvoir après avoir avalé la soupe de l’allégeance clanique avec d’indécents borborygmes, j’étais tenté d’opposer la seule réponse qui sied à ce genre d’individus : le silence. Dans un pitoyable narcissisme paranoïaque, ne voilà-t-il pas qu’il relance la provocation en jouant les vertus outragées, et pousse la suffisance jusqu’à m’adresser, par le biais d’une dizaine de blogs et de sites web, un « droit de réponse contre un lynchage », comme si mon article, (« Assumer la rupture idéologique pour restaurer nos libertés ») paru dans El Watan du 12 décembre, et repris par le Matin, lui était personnellement destiné.

    Je me vois donc contraint de remettre les pendules à l’heure, pour ne pas donner aux manipulateurs de l’ombre dont il est la vitrine présentable, la satisfaction d’avoir torpillé encore une fois un débat de fond, occultant ainsi les véritables enjeux.

    C’est une « constante » bien connue chez les faux dévots adeptes du rite Johnny Walker, qui ont vécu dans la luxure et la corruption ; à l’âge de la retraite, ils prennent Dieu comme bouclier et la religion comme tenue de camouflage pour opérer une ultime escroquerie. Au risque de choquer tous ces islamistes mous en service commandé qui prêchent la haine et l’exclusion sans s’exposer au moindre risque, j’avoue qu’il m’arrive d’avoir des échanges fructueux, d’une rare convivialité et dans le respect mutuel, avec des islamistes de conviction - notamment les Bouialistes historiques - autrement plus dignes que les imposteurs qui s’expriment aujourd’hui en leur nom. Parmi eux, le plus représentatif des salafistes, Ali Belhadj, avec qui j’ai partagé, dans les années 80, les geôles de Berrouaghia et de Lambèse, lorsque M. Dehbi et ses complices en cagoule officiaient dans les services de la « dictature socialiste ». Au-delà de ses excès, et sans me faire d’illusions sur le sort qu’il réserverait à nos libertés s’il accédait un jour au pouvoir, je considère Ali Belhadj comme un adversaire loyal qui, par son intégrité, donne des cauchemars aux chargés de mission du pouvoir. A commencer par tous ces rentiers du système déguisés en agitateurs du clavier, qui dénoncent le « coup d’Etat de janvier 1992 » et invoquent « le choix du peuple » au nom de la même idéologie, pour surfer sur le sang des 200.000 victimes d’un drame qu’ils ont contribué à provoquer.

    Si les chantres de cet islamisme de bazar qui prônent un arabisme agressif étaient conséquents avec eux-mêmes, ils liraient la presse arabophone, au lieu de s’encanailler avec El Watan et Liberté, ces supports de « l’anti-arabisme militant ». Ils sauraient alors que dans la crise déclenchée par l’Egypte contre l’Algérie, Ali Belhadj a choisi son camp sans ambiguïté. Dans un sursaut patriotique qui mérite d’être souligné, il a interpellé cheikh Mohamed-Sid Tantaoui, l’imam égyptien d’Al Azhar, pour lui reprocher son silence complice sur les insultes égyptiennes contre l’Algérie, son peuple, ses martyrs, son drapeau. Ali Belhadj a conclu son long réquisitoire par un verdict sans équivoque : «vous avez gardé le silence. Qui occulte la vérité est un diable muet » ! (El Khabar du 08/12/2009). Mais peut-on demander à un vieux cheval de retour perclus de rhumatismes, de courir comme un jeune pur-sang arabe ?

    Malgré une technique de laboratoire qui a réussi à induire en erreur nombre d’internautes, vous avez fini, M. Dehbi, par tomber le masque et trahir vos accointances claniques en détournant avec autant de légèreté mon propos sur un sujet aussi sensible. Vous écrivez : « le brûlot de M. Arezki Aït Larbi, flétrissant l'Islam, qualifié de "matrice idéologique du terrorisme" et les Arabes, brocardés en "diplomatie du loukoum" ».

    Avec un peu moins de mauvaise foi, vous auriez, par un simple copier/coller, rapporté la phrase exacte et complète dont vous avez exhibé une partie comme pièce à conviction de votre pitoyable fatwa : « Malgré des salves conjoncturelles contre la « matrice idéologique du terrorisme » dans le discours d’officiels autorisés, l’intégrisme continue de rythmer le fonctionnement des institutions ». Le passage que je cite en italique, et vous le savez bien, est de Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur, qui ciblait, non pas l’Islam qu’il n’a jamais renié, mais l’intégrisme, dont vous essayez d’incarner la branche molle, opportuniste et corrompue. Yazid Zerhouni étant l’un des anciens patrons de la Sécurité militaire, je comprends que vous ne puissiez vous attaquer à un (ex ?) supérieur.

    Quant à la « diplomatie du loukoum » qui brocarderait les arabes, elle concerne l’attitude timorée du pouvoir, dont vous continuez à défendre les options les moins honorables, notamment à l’égard de l’Egypte. Un autre copier/coller du passage torturé de mon article suffira à révéler vos procédés peu glorieux : « Traînant le complexe traditionnel de l’enseigne « arabe » franchisée, les autorités algériennes hésitent encore à opposer une riposte ferme à la maison-mère qui nous a pourtant retiré son label dévalué. A force de prêcher une normalisation «fraternelle » à sens unique, cette diplomatie de la guimauve et du loukoum risque de sombrer dans le renoncement, la servilité et la soumission. »

    Comme tous les agents formés à l’intrigue et aux techniques de manipulation, vous êtes, M. Dehbi, obsédé par le mythe des origines et la génétique des races visant à détecter, par des prises de sang et des tests ADN, qui descend de qui, qui est berbère, arabe, ou papou ancien. En un mot, qui sera autorisé à vivre dans l’espace idyllique de vos fantasmes, et qui doit disparaître dans ses catacombes. Dans l’histoire, cette approche sinistre que vous brandissez comme un étendard dans une version sous développée, porte un nom qui donne froid dans le dos.

    Comme de nombreux Algériens, je préfère, pour ma part, m’inscrire dans le présent et regarder vers l’avenir. Si je respecte le passé, les origines, les ancêtres et les culture de mes compatriotes dans toute leur diversité, je respecte encore plus les miens pour tenter de les imposer aux autres par la contrainte et l’intimidation.

    Vous êtes Arabe ? Descendant du Prophète comme vous le prétendez dans un autre de vos écrits, ou sorti de la cuisse de Jupiter selon votre posture de donneur de leçons, nul ne vous conteste le droit légitime de le proclamer haut et fort, et de vivre sereinement votre identité. Mais au nom de quel privilège de naissance, au nom de quel droit du sol voulez-vous interdire aux autres, les Berbères en général, et les Kabyles en particulier, de se revendiquer de la leur, qui est moins tout aussi légitime que la vôtre?
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Natif de Meknès au Maroc, vous auriez, semble-t-il, pris le maquis dans les bureaux du Malg, durant la guerre de libération nationale, en qualité de « permanent salarié du FLN ». Ce palmarès héroïque vous autorise-t-il à rejeter dans le camp de la collaboration, ceux qui n’ont pas eu cette « chance », et stigmatiser les enfants du Djurdjura, de l’Akfadou, de la Soummam, des Aurès, et d’ailleurs comme une création coloniale ? Pour avoir résisté sur le terrain des opérations au napalm, aux tortures et aux ratissages de l’armée française, dans la faim, le froid et le dénuement, ils ont été vaccinés contre ce syndrome de planqués accourant au secours de la victoire, de Don Quichotte défiant le ridicule, d’imposteurs et autres faussaires de la mémoire qui cherchent, un demi siècle après l’indépendance, à rejouer une guerre sur Playstation avec la France, « pseudo patrie des droits de l’Homme ». Il en va de ce patriotisme sonore comme des frites d’une célèbre marque : ce sont ceux qui en ont fait le moins qui en parlent le plus !

    Vous vous revendiquez de l’Islam ? C’est une religion respectable lorsqu’elle n’est pas l’otage des idéologies totalitaires. La foi, qui relève de la liberté de conscience de chaque individu, est cependant trop précieuse pour être laissée aux bons soins des Gardes verts et des nouveaux commissaires politiques. Au risque de vous occasionner une nouvelle crise d’urticaire, je voudrais vous rappeler un passage de mon article (El Watan du 27/05/2008) consacré à Habiba K, la chrétienne persécutée de Tiaret : « (…) Dans la sphère privée, toutes les croyances sont respectables. Instrumentalisées à des fins politiques, toutes les religions sont potentiellement liberticides et peuvent engendrer de terribles drames et des fleuves de sang ». Pourriez-vous admettre enfin que des Algériens puissent, sans autorisation ni licence, se revendiquer de cet islam tranquille et apaisé de nos ancêtres ? Que d’autres Algériens pratiquent une autre religion ? Que d’autres encore n’en pratiquent aucune ?

    Mais à l’impossible nul n’est tenu. Entre les chimères d’une nation fantaisiste, la « nation arabe », et la réalité de la patrie éternelle, l’Algérie, nous avons fait des choix diamétralement opposés. A une identité artificielle en mille-feuilles, superposition par décret d’ « amazighité, arabité, islamité », qui trahit une concession tactique pour préserver le triptyque totalitaire d’un « peuple, une langue, une religion », je suis partisan, pour ma part, d’une cohabitation horizontale, dans le respect mutuel d’identités multiples, plus conforme aux réalités d’une société plurielle, riche de sa diversité. Je vous invite à relire sans préjugés ce passage de mon article qui a déclenché votre rafale d’invectives: « Après des décennies d’égarement et de bricolage, l’heure est aux bilans sans complaisance. A défaut d’intégrer tous ses enfants, dans la richesse de leurs différences, l’Algérie risque de poursuivre sa course folle dans la déchéance, l’auto-flagellation, le mépris de soi et la haine des autres, avant d’imploser dans un irréversible syndrome balkanique. Il est encore temps de rectifier la trajectoire pour éviter la fatalité du pire. En faisant le pari de l’intelligence, du courage et de la raison, le pays pourra se relever dans le respect de toutes les composantes de son identité plurielle. Avec ses femmes enfin libérées et ses hommes moins misogynes. Ses arabes ayant fait le deuil de l’Andalousie perdue et recentrés sur l’Algérie, et ses berbères non « arabisés par l’islam » mais acceptés dans le présent et tournés vers l’avenir. Ses musulmans tolérants, ses chrétiens paisibles et ses laïques libertaires. Ses francophones moins complexés et ses arabisants moins sectaires. Ses gauchistes utopiques et ses libéraux solidaires. Tous réunis par cet ardent désir de vivre en citoyens libres, dans un pays enfin libéré de l’autoritarisme, de l’intolérance et de l’exclusion ».

    Si je reste fermement convaincu que cette Algérie plurielle, qui évitera de nouveaux drames à nos enfants, sera un jour réconciliée dans le respect de toutes ses composantes, votre réaction épidermique et intempestive me rappelle que le chemin est encore long. Dites-nous loyalement que vous refusez (et c’est votre droit !) cette Algérie de Larbi Ben M’hidi, de Abane Ramdane et de Djamila Bouhired, lui préférant un pays dilué dans une vaste entité dont il reste à définir les frontières, les barbelés et les miradors, avec un peuple uniforme, une religion unique et une langue sacrée. En attendant qu’un émir ou un calife s’autoproclame commandeur des croyants. Peut-être parviendrez-vous alors à convaincre les récalcitrants qui résistent encore au bonheur que vous leurs promettez comme un bonimenteur sur la place du marché, d’en devenir de fervents adeptes.

    Au lieu de ce débat qui aurait enrichi la (re)connaissance des uns par les autres, et l’échange vif mais serein des idées entre citoyens d’un même pays, vous avez dégainé l’injure et l’excommunication, pour déclencher une polémique gigogne qui justifierait votre feuille de route et flatterait votre nombrilisme. Eh bien, M. Dehbi, cette querelle que vous me cherchez avec autant d’ardeur, vous ne l’aurez pas. Car, si j’apprécie la confrontation avec des adversaires aussi redoutables soient-ils, mais respectables par l’honnêteté de leur argumentation, le rêve que je partage pour ce pays avec des millions d’Algériens m’interdit de vous suivre sur le chemin d’une déchéance aussi affirmée.

    Si vous voulez débattre loyalement, déchirez, au préalable, votre ordre de mission, enlevez vos œillères idéologiques, oubliez vos misérables luttes de clans, répudiez votre haine, fermez votre ghetto ethnique et sortez de votre tribu pour aller vers vos compatriotes, quelles que soient leurs origines, leurs langues, leurs religions ou leurs convictions politiques. Si, toutefois, vous considérez encore l’Algérie comme votre patrie, malgré les fantasmes qui vous poussent vers cette quête morbide d’une patrie de rechange.

    En attendant, crachez votre venin une dernière fois et laissez les Algériens, dans la diversité de leurs convictions, poursuivre le débat contradictoire dans la sérénité. Un débat expurgé des relents racistes et xénophobes, et recentré sur l’essentiel : la reconquête de nos libertés bafouées, et la cohabitation de tous dans le respect de chacun. Malgré les pesanteurs d’un passé décomposé dont vous peinez à être un des représentants attitrés, c’est le palpitant défi d’avenir qui attend les nouvelles générations.

    Arezki Aït-Larbi (Journaliste)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Réponse d’Outre-tombe de Pierre Rossi aux lilliputiens de l’Histoire des Arabes

      le mercredi 23 décembre 2009
      Par Abdelkader DEHBI


      »وشـهـد شـاهـد مـن أهـلـهـا…. » – يـوسـف 27 / 12 –

      « L’homme est ainsi fait que les fictions l’impressionnent
      plus que la vérité » (Erasme)

      Il y a comme çà, certaines coïncidences qui sont autant d’étranges clins d’œil qu’on ne s’explique pas toujours…Ainsi, ce matin, je m’interrogeais sur l’opportunité de publier une nouvelle et modeste contribution de citoyen pour dénoncer une fois de plus, ce qui m’a tout l’air d’une campagne préméditée, coordonnée et commanditée contre les arabes en général et l’arabité de l’Algérie en particulier, dans les colonnes d’une certaine presse connue pour son idéologie laïco-maçonnique et la virulence de ses attaques contre l’Islam et l’arabité ; des attaques aussi lâches que suspectes, prenant faussement prétexte de la crise algéro-égyptienne. C’est à ce moment-là donc, que je me suis brusquement souvenu que nous étions pile, la veille de l’anniversaire de la disparition, le 25 Décembre 2002, du grand historien Pierre Rossi en décidant sur l’heure, qu’au lieu d’appeler à la rescousse, certains historiens arabo-musulmans tels que les Tabari ou les Asfahani, les Ibn al-Athir ou autres Ibn Khaldoun,…etc…etc, pour apporter la contradiction à nos pitoyables lilliputiens de la pige ou de l’enveloppe, autoproclamés idéologues, sociologues et historiens tout à la fois, il était plus judicieux, d’en appeler au témoignage du grand historien que fut le regretté Pierre Rossi, homme d’une immense érudition et dont la rigueur scientifique et la probité morale n’ont jamais été contestées.
      Laissons-lui donc la parole, juste à travers quelques extraits pertinents tirés de son œuvre maîtresse : « La Cité d’Isis – Histoire vraie des Arabes » paru en 1976 aux Nouvelles Editions Latines et édité également à Alger en 1991 chez les éditions ENAG.

      Biographie de l’auteur:

      Pierre Rossi(1920 – 2002) est né à Aullène (Corse), il prépare l’Ecole Normale supérieure au Lycée Louis le Grand. Agrégé de grammaire, chercheur, philosophe érudit, Professeur de Lettres Classiques, dans la tradition des grands universitaires, ce grand penseur et humaniste français fut l’un des observateurs les plus autorisés du monde arabe où il a longtemps vécu.
      Ami affiché des Arabes et de l’Islam, et en particulier de l’Algérie et de la Palestine, Pierre Rossi a consacré sa longue vie, autant à la recherche et à la connaissance qu’à l’action militante pour les causes justes de par le monde. Une longue vie qui fut constamment ponctuée d’ouvrages passionnants, traitant pour la plupart d’entre eux, des grands problèmes géostratégiques et socio culturels du Proche et Moyen Orient et du nécessaire dialogue entre les Civilisations bien avant que certains charlatans d’aujourd’hui ne se saisissent de ce thème.
      Comme tous les intellectuels authentiques de sa trempe, Pierre Rossi a su résister à la tentation du « politiquement correct », en condamnant à maintes reprises et sans équivoque, l’occupation des Territoires Palestiniens par l’armée israélienne, tout autant que la politique anti-arabe des Etats-Unis, du haut de sa Chair de Secrétaire Général de l’Organisation Européenne pour les Droits de l’Homme et pour les Libertés fondamentales.
      Dernier parmi les derniers des Justes, — c’est-à-dire des « Clercs », au sens où l’entendait Julien Benda – Pierre Rossirestera l’un des témoins les plus autorisés et les plus crédibles, de l’Histoire des Civilisations de l’Orient. En tant que tel, il était tout naturel qu’il fut l’ennemi déclaré et averti des falsifications patiemment inoculées tel un poison, par les dogmes d’un Orientalisme inculte, caricatural et asservi à la politique coloniale ou néo coloniale. N’est-ce pas lui qui eut un jour cette réflexion à faire pâlir de honte, plus d’un homme politique de ce coté-ci comme de l’autre, des deux rives de la Méditerranée ?:
      « La morale est en fin de compte plus politique qu’une politique sans morale »

      Préface de l’auteur

      Une vision bornée de l’histoire, nous a imposé d’en localiser les sources non loin de chez nous, dans l’aride péninsule hellénique et sur les misérables rives du Tibre. Les Européens réduisent volontiers les origines de leur culture, aux cantons athénien et romain. C’est là une appréciation erronée; elle nous a été inspirée par des partis pris confessionnels et politiques. Il n’est guère douteux en effet que les historiens de l’Eglise catholique romaine, seuls maîtres durant plus de mille ans, des archives de l’antiquité, en ont orienté l’interprétation pour la plus grande gloire de l’Occident Européen.
      C’est pourtant sous la lumière torrentielle de l’Asie, mater gentium, et du ciel nilotique que s’est accomplie toute l’histoire de l’Orient et de l’Occident. L’Egypte et la Babylonie ont rassemblé les puissants effluves dont est née la grande civilisation arabe qui, depuis l’aube des temps, a étendu son savoir vivre à l’ensemble des terres comprises entre l’Inde et le Tage, le Nil bleu et la Baltique. Athènes et Rome n’en furent que des reflets. En rendant à l’Asie et aux espaces arabes leur juste place, en précisant honnêtement leur rôle dans l’élaboration d’une culture qui est la nôtre, nous souhaitons rétablir, par delà les seuils athénien et romain, les liens de parenté qui ont uni l’Europe à un ensemble de dimensions singulièrement plus vastes, où se lisent mieux les lignes de son avenir. L’Europe n’est ni le centre du monde, ni le miroir du souverain Bien. Fille de l’Orient afro-asiatique, elle ne représente dans cet océan d’espace et de temps, qu’une région où s’exercent des forces dont la puissance l’entraîne. Tout comme elles entraînaient autrefois les Césars.
      Mais les préjugés demeurent ; mais un enseignement doctrinaire fausse nos jugements ; mais les images dont nous sommes hantés ont pris la place de l’évidence. Nous croyons que les cours d’histoire que nous suivons dans nos écoles sont identiques à ceux que professent Le Caire, Téhéran, Caboul ou Calcutta. Ce n’est pas vrai. Sur cette illusion, nous n’en avons pas moins établi nos prétentions à régenter les nations non occidentales. Quand nous aurons appris à peser l’exact poids des mondes qui nous entourent, nous découvrirons peut-être, outre la vraie fraternité, tout à la fois, nos horizons et nos limites. Prestige du verbe, orgueil de soi, volonté de surélévation : lorsque nous avons prononcé le mot Occident, nous avons tout dit. Comme si l’Occident était autre chose que la pente déclinante de l’Orient….
      Quant à l’univers arabe (et il s’agit bien d’un univers), nous en avons ramené les frontières à deux ou trois arpents du désert infécond où flotteraient quelques résidus de mythes. Nous l’avons rabaissé, caricaturé, presque entièrement enterré. Or, le voici qui remonte à la réalité de la vie. Il est temps de nous apercevoir que si l’Occident est plaisant, riche, beau, encore ordonné, il le doit aux grands empires arabes qui ont créé les conditions d’un tel bonheur. Nous sommes semblables à ce conquérant d’Omar Al Khayyam qui puisait sa pourpre au sang d’un empereur enseveli. – (Paris Mai 1976)
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      .../
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        /...
        »Une seule langue écrite et parlée a fini par s’y imposer et par recouvrir ce grand ensemble : l’araméen et son annexe occidentale : le grec, étroitement apparentés l’un à l’autre. Or, l’araméen a évolué naturellement et sans heurt en langue arabe, cette dernière se trouvant désormais l’héritière des passés égyptien, cananéen, hittite et babylonien. Telle est l’exacte mesure de la culture arabe, mère et inspiratrice de l’hellénisme qu’elle a façonné dans son esprit et dans ses lois. Arabe et Grec se conjuguent pour donner ce que nous appelons la civilisation qui n’est, comme on le voit, pas plus orientale qu’occidentale, pas plus sémite qu’aryenne, mais une et indivisible en toutes ses parties, qu’elles soient spirituelles ou matérielles. » (Ibid page 18)
        ………………………………………………………………………………………………………
        »En arabe parlait le prêtre de Baal, en arabe, le dévôt d’Isis ou Moïse l’Egyptien, en arabe bien entendu le Christ quand il s’entretenait avec Caïphe ou avec le Peuple de Palestine; en arabe le Prophète Mohammed. La droite ligne de notre culture n’a point dévié. C’est en effet un jeu d’enfant pour un philologue de retrouver à la racine des langue égyptienne, cananéenne, anatolienne ou assyro-babylonienne les éléments essentiels de la langue arabe. » (Ibid page 25)
        ………………………………………………………………………………………………………
        »C’est aussi à partir de la Renaissance que, pour expliquer tout de même, l’extrême raffinement artistique, industriel et scientifique de la période des Califes, ont fait des Arabes, les traducteurs et les adaptateurs des Grecs. La légende a la vie dure et il se trouve aujourd’hui encore chez les Arabes eux-mêmes, des gens pour s’en prévaloir, dans la défense et l’illustration des thèses arabisantes. Sous la plume d’un auteur bien intentionné nous lisons : “Si Avicenne n’avait pas traduit Aristote, Saint Thomas d’Aquin n’aurait peut-être pas existé”. » (Ibid page 29)
        ………………………………………………………………………………………………………
        »Saint Augustin qui s’exprimait lui-même en araméen, sa langue natale, nous apprend qu’interrogés sur eux-mêmes, les paysans de son diocèse dHippone – Annaba – se déclaraient originaires de Palestine, de race cananéenne: “interrogati rustici nostri quid sint punici respondent canani”. » (Ibid page 243)
        ………………………………………………………………………………………………………
        »Le Prophète Mohammed et les Califes ont donc rendu l’Orient à lui-même, rendu l’Orient à la divinité unique d’une façon si probante que toutes les religions et les métaphysiques orientales s’y reconnaissent et s’y confondent. Ils ont également restauré la langue araméenne, puisque le Coran a porté à la perfection sonore, sémantique et syntaxique, l’antique parler du peuple nilo-mésopotamien.
        La langue arabe est en effet la première langue organisée de l’humanité méditerranéenne, précédant celle d’Homère et lui donnant ses lois. Depuis l’appel du Prophète, qui l’a réveillée à une vie moderne, elle est remontée du fond des âges, dont elle a ramené les résonnances monumentales pour s’imposer à des centaines de millions d’hommes »(Ibid page 244)
        - Fin de l’énumération des extraits.
        __________________________________________________ ____
        Conclusion :

        Bien entendu il eût été fastidieux de citer tous les passages importants parce qu’ils le sont tous, de bout en bout dans ce livre magistral. Un livre dont les vérités historiques sont hors d’atteinte, c’est-à-dire complètement à l’opposé, des fantasmes d’un Arezki Aït Larbi que des élucubrations suspectes d’un Kamel Daoud avec sa « décolonisation horizontale » – est-ce parce que j’avais parlé de « Géométrie politique » ? Pour le reste, je ne m’abaisserai pas à m’appesantir, ni sur la grossièreté, ni sur le tragique analphabétisme de ces pauvres êtres anonymes qui confondent commentaires et injures gratuites.
        Dieu merci le grand réconfort qui m’habite et qui est une certitude mesurable : c’est qu’en organisant dans notre pays, un recensement des plus généreux, portant sur le poids sociologique de ces laïco-maçonniques, négateurs de nos Valeurs spirituelles et culturelles, qui semble actuellement être entrée en « transes commandées », on arriverait dans le meilleur des cas à 10.000. Mettons 50.000. Mettons 100.000 ! Que pèsent-ils dans la société algérienne authentique et fraternelle, qui fait face à d’autres problèmes du dur quotidien ; une société algérienne qui rejette les politicards et les mystificateurs, qu’ils soient dans le pouvoir ou qu’ils fassent semblant d’être dans l’opposition à ce pouvoir. Un pouvoir que pour ma part, je n’ai jamais cessé de dénoncer comme un pouvoir illégitime et corrompu. Un pouvoir dont d’ailleurs je soupçonne certains milieux d’être derrière cette polémique, dans toutes ses ramifications….
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Commençons tout d'abord par l'article de M. Ait Larbi pour en juger sa qualité avec objectivité et honnêteté. Qu'en est-il?

          Cet article vient en droit de réponse à la réaction épidermique, à peine déguisée, de M. Dehbi suite à une précédente contribution de M. Ait Larbi dans le journal d’El Watan où il a fustigé l’attitude du pouvoir algérien, en particulier sa diplomatie molle, dans la gestion de la crise avec l’Egypte et a appelé le recentrage sur la nation algérienne et l’abandon du mythe de la nation arabe qui n’a d’existence que dans certains livres panarabistes et les cerveaux de certains nostalgiques du Nassérisme. Dans son précédent article, M. Ait Larbi n’a fait que, rappelons-le, dresser un constat de l’état de délabrement dans lequel sombre l’Algérie, et émettre une hypothèse, qui peut être juste ou fausse d’ailleurs, sur une des solutions à cette situation. Il a juste appelé à la reconstruction de cette Algérie, chère à tous les algériens, en assumant nos différences sans pour autant les renier et à avancer tous ensemble sans le respect de tout un chacun. Cet appel a été formulé sans atteinte à aucune des composantes identitaires algériennes. Le contraire aurait été préjudiciable et en parfaite contradiction avec le leit-motiv de son projet.

          En dépit de tout cela, M. Dehbi, trouve le courage et l’audace de travestir ses propos, pourtant écrits noir sur blanc, et déformer d’une façon plus qu’approximative et maladroite une intention juste et louable pour crier au complot contre l’arabo-musulman un couple de valeurs forcément réducteur de notre Algérie plurielle. En s’accrochant ainsi, à une chimère fantasmagorique d’un pays à angles carrés qui évolue dans un plan à 3 dimensions ou toute tentative d’exploration ou de reconnaissance d’autres axes est prohibée.

          Le pire trouve encore son socle dans l’imaginaire de M. Dehbi et sa conception de cette arabité à qu’il rétribue la paternité de toutes les civilisations humaines et fait appel à un témoignage imposé par la coïncidence de la date de parution de son article et la date du décès de M. Rossi. Le choix de M. Rossi, cet historien corse ami des arabes et voulant se détacher des idées de la métropole assimilatrice, n’est pas anodin. M. Dehbi va jusqu’à faire une assimilation, que lui seul détient encore le secret, de la langue Arabe et de la langue Araméenne et confirme avec entêtement que l’arabe est la seule langue digne héritière de l’Araméen, omettant ainsi toutes les autres langues sémites. Il prétend aussi contre toute vérité historique que L’Egypte et la Babylonie étaient des civilisations arabes, un moment où les arabes n’existaient pas encore sur cette terre.


          Mon ami Okba, que voulez-vous dire en faisant des copier coller des articles? Quel est votre point de vue? Vos arguments?
          Mes questions sont aussi valables pour Solas.

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          • #6
            Identité plurielle

            Après des décennies d’égarement et de bricolage, l’heure est aux bilans sans complaisance. A défaut d’intégrer tous ses enfants, dans la richesse de leurs différences, l’Algérie risque de poursuivre sa course folle dans la déchéance, l’auto-flagellation, le mépris de soi et la haine des autres, avant d’imploser dans un irréversible syndrome balkanique. Il est encore temps de rectifier la trajectoire pour éviter la fatalité du pire. En faisant le pari de l’intelligence, du courage et de la raison, le pays pourra se relever dans le respect de toutes les composantes de son identité plurielle. Avec ses femmes enfin libérées et ses hommes moins misogynes. Ses Arabes ayant fait le deuil de l’Andalousie perdue et recentrés sur l’Algérie, et ses Berbères non « arabisés par l’Islam », mais acceptés dans le présent et tournés vers l’avenir. Ses musulmans tolérants, ses chrétiens paisibles et ses laïques libertaires. Ses francophones moins complexés et ses arabisants moins sectaires. Ses gauchistes utopiques et ses libéraux solidaires. Tous réunis par cet ardent désir de vivre en citoyens libres, dans un pays enfin libéré de l’autoritarisme, de l’intolérance et de l’exclusion. Dans un monde en profonde mutation, le temps est venu de répudier cette fraternité de maquignons qui a réduit le pays au statut de succursale d’une nation fantaisiste. A l’heure du conflit d’intérêts, « famille révolutionnaire » à gages et taupes d’une cinquième colonne orientale, toujours si prompts à dégainer la fatwa contre des moulins à vent, ou à convoquer le peloton d’exécution contre un lycéen de Bab El Oued pour un dessin maladroit, sont devenus brusquement aphones. L’embuscade du Caire contre les Algériens et l’outrage perpétré contre l’emblème national, brûlé devant une ambassade assiégée, relèvent sans doute d’un « détail » qu’il faut occulter, pour préserver la tutelle du Grand « frère », auquel nous devons, ad vitam aeternam, allégeance, respect et considération. Et lorsqu’ils brisent le silence, c’est pour briguer la palme du grotesque. Comme l’inénarrable Othmane Saâdi qui accuse les « francophones d’Alger et les sionistes du Caire » d’être les ordonnateurs du flot de vomissures déversées contre la Révolution et ses martyrs.

            Pitoyable surenchère

            Les masques sont tombés ! Les éructations de combattants d’arrière-garde qui rêvent encore d’ériger la « Nation arabe » sur les décombres de la patrie algérienne, en enjambant le corps de ses martyrs, et en s’essuyant les babouches sur son drapeau, doivent être dénoncées comme une impardonnable trahison. Traînant le complexe traditionnel de l’enseigne « arabe » franchisée, les autorités algériennes hésitent encore à opposer une riposte ferme à la maison-mère qui nous a pourtant retiré son label dévalué. A force de prêcher une normalisation « fraternelle » à sens unique, cette diplomatie de la guimauve et du loukoum risque de sombrer dans le renoncement, la servilité et la soumission. Méfions-nous toutefois des diversions de sérail et des raccourcis mystificateurs, qu’une presse populiste puise dans les décharges de l’intolérance, du racisme et de la haine. Patriotisme de superette en bandoulière, les va-t-en guerre d’une confrontation médiatique sans éthique, alimentent une pitoyable surenchère pour doper les chiffres de leur tirage, l’œil rivé sur le tiroir-caisse. Lorsque sonnera l’heure de l’armistice, ces courtisanes éconduites seront au premier rang des pom-pom girls qui chanteront la rengaine de la réconciliation entre « frères d’un même peuple, une seule langue, une seule religion », pour nous sommer de continuer à tourner en rond. En dépit de la conjoncture, l’Egypte reste un grand pays, les Egyptiens un grand peuple. Mais un pays et un peuple étrangers, avec lesquels l’Algérie devrait traiter, d’abord et avant tout, selon ses propres intérêts. Pas plus qu’ils n’ont jamais été des « frères » de cette fraternité hypocrite, vénéneuse, démagogique dont les despotes orientaux ont le secret, les Egyptiens ne sauraient devenir des ennemis intimes, malgré les outrances du régime du Caire, de ses plumitifs, de ses supplétifs, de ses aboyeurs et de ses clientèles. Si l’Etat algérien a l’impérieux devoir d’assurer la sécurité de nos compatriotes, pourchassés sur les berges du Nil et réduits à vivre dans la clandestinité, et au besoin de les rapatrier, les ressortissants égyptiens, comme tous les étrangers qui résident et travaillent sur le sol national, doivent être respectés et protégés.
            Voilà les deux paragraphes de la lettre d'Arezki ( dans le Matin-dz) qui lui ont attiré un flot d'injures de Dehbi.
            Perso, je n'y trouve pas de quoi foueter un chat...
            Ce que je lui reproche, comme à tant d'autres intellectuels algériens, c'est d'acorde tant d'importance à l'épisode algéro-égyptien. Je les trouve trop susceptibles et cherchent trop à faire de la récupératin.
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #7
              »Saint Augustin qui s’exprimait lui-même en araméen, sa langue natale, nous apprend qu’interrogés sur eux-mêmes, les paysans de son diocèse dHippone – Annaba – se déclaraient originaires de Palestine, de race cananéenne: “interrogati rustici nostri quid sint punici respondent canani”. » (Ibid page 243)»
              Un fait historique occulté encore aujourd'hui concerne le peuplement antique de l'Algerie.

              beaucoup pensent qu'avant les arabes il n'y avait que des berberes...ce qui est completement faux!! cela revient à occulter les phases successives de peuplement de l'Algerie qui a été peuplé par des peuples venus de l'est de mesopotamie.

              les phéniciens ont ouvert les routes à d'autres peuplades de mesopotamie en Afrique du nord entre autres aux hebreux (juifs).

              Saint-Augustin se decalarait araméen cela est plus que vrai.

              les pheniciens ont fondé toutes les villes côtières algeriennes dont Annaba, skikda, bejaia; delys; jijel...

              la terre d'Algerie a vu naître un pape chretien nommé jellas (Gelas).
              (jelas = jelis = Anas = Anis...veut dire celui qui est de bonne compagnie)

              Pourquoi un pape né en Algerie avant l'islam porte un nom arabe (sinon semite)??!!!!

              La reponse est que l'Afrique du nord etait en partie peuplé de semites (cannanéens et pheniciens) bien avant l'islam et l'arrivée des arabes.
              Dernière modification par Eyes33, 24 décembre 2009, 15h08.

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              • #8
                »وشـهـد شـاهـد مـن أهـلـهـا…. » – يـوسـف 27 / 12 –

                « L’homme est ainsi fait que les fictions l’impressionnent
                plus que la vérité » (Erasme)
                L'ex militant du RCD M. Ait Larbi a sombré dans la facilité et usé d'attaque frontale contre la personne de M. Dehbi, voulant absolument nous le présenter comme faisant partie de la problématique démocratique actuelle en espérant le mettre au silence. La stratégie de diabolisation du journaliste du figaro est contrecarré admirablement par un excellent argumentaire scientifique et académique.
                M. Dehbi traite à travers lui avec beaucoup de subtilité ceux qui ignorent leur histoire et qui par entêtement et/ou par calcul croient à des contes venus d'ailleurs ...
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  Au temps ou il officier en Algerie il n'a jamais dit des tel-énormitées mais depuis qu'il est sous la tutelle de m'henni il s'est laché? le l...c.e.

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                  • #10
                    ce qui m’a tout l’air d’une campagne préméditée, coordonnée et commanditée contre les arabes en général et l’arabité de l’Algérie en particulier, dans les colonnes d’une certaine presse connue pour son idéologie laïco-maçonnique et la virulence de ses attaques contre l’Islam et l’arabité
                    Les arabo baathistes sont toujours en position de défense. Ils voient partout des complots ourdis contre la langue arabe comme si celle-ci leur appartient. Ils ratent souvent de belles occasions pour se taire.
                    si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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                    • #11
                      C'est normale nostradamus nous a prevenus des le 16em siecle des mefaits des comploteurs et des trahisons.

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                      • #12
                        Myra

                        Nostradamus n'était pas arabe

                        Quand à Abdelkader Debhi, il devrait se rappeler que les "egyptiens" ne sont plus ses amis et que sans ces appels à l'aide auquels ont répondu ceux qui se battent pour la liberté de TOUS, nul ne sait s'il serait encore vivant. Chose sur c'est qu'il était moins arrogant et plus réaliste quand sa vie fut menacée.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          Tiens bonjour zina:
                          Alors le pere noel t'a gatée?
                          Sinon oui il n'est pas arabe :il est juif originaire de la cité des papes.
                          Mais il a fait ces études d'Astrolgie chez les Arabes (Egyptiens)....

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                          • #14
                            Myra21

                            Ca c'est encore une de tes lubies, Nostradamus a étudié à Montpellier, Avignon, Aix en Provence, Lyon et à Milan mais jamais en Egypte. A moins que tu nous es "arabisé" l'une de ces villes ? De plus il n'était pas juif, c'était l'un de ses aieuls, il était catholique.

                            Il a raison Areski, il arrêter avec l'imposture....
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              "C’est une « constante » bien connue chez les faux dévots adeptes du rite Johnny Walker, qui ont vécu dans la luxure et la corruption ; à l’âge de la retraite, ils prennent Dieu comme bouclier et la religion comme tenue de camouflage pour opérer une ultime escroquerie."
                              l'aaqouba est dure comme disent nos ainées ; larbi il ne trompent que leurs courtisans .
                              "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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