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En effet, ce qui semble manquer au bateau Algérie, c'est d'abord un journal de bord clairement planifié, autrement dit un projet de société qui soit porteur d'une vision à très long terme. Au jour d'aujourd'hui, et en l'absence de consensus politique, nous continuons de tourner à vide avec une constitution "par défaut", celle de l'armée. Cela peut être utile un moment, mais ne peut en aucun cas constituer une solution viable.
La réforme de Benbitour s'inscrit dans l'urgence, comme je l'ai expliqué plus haut, et ne peut donc, de ce fait, prétendre être porteuse de ce projet. Tout au plus, elle pourra faciliter une transition (une authentique transition, je veux dire), en attendant d'ouvrir les grands chantiers une fois la stabilité politique revenue au sommet de l'Etat (c'est l'horizon 2020). Pour l'heure, j'ai l'impression que Benbitour s'attend (et oeuvre probablement dans ce sens) à ce que quelques personnalités d'un certain poids rallient ce projet afin de lui donner la caution nécessaire à une diffusion plus large. Autrement, l'initiative continuera de patiner dans la case départ...
La réforme de Benbitour s'inscrit dans l'urgence, comme je l'ai expliqué plus haut, et ne peut donc, de ce fait, prétendre être porteuse de ce projet. Tout au plus, elle pourra faciliter une transition (une authentique transition, je veux dire), en attendant d'ouvrir les grands chantiers une fois la stabilité politique revenue au sommet de l'Etat (c'est l'horizon 2020). Pour l'heure, j'ai l'impression que Benbitour s'attend (et oeuvre probablement dans ce sens) à ce que quelques personnalités d'un certain poids rallient ce projet afin de lui donner la caution nécessaire à une diffusion plus large. Autrement, l'initiative continuera de patiner dans la case départ...
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