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Une agriculture algérienne faible a crée les conditions de la dépendance. Les hommes se sont désintéressés d'une terre qui ne les nourrit plus. La semoule qui est la base de notre alimentation nous vient de pays aussi lointains que le canada, les usa, ou la france. Il est peu probable qu'ils cessent de subventionner leurs exportations et avec l'arrivée de nouvelles semences plus productives, nous ne faisons déjà plus le poids.
Pour poser le problème simplement nous sommes en face du choix suivant:
*Soit nous preservons nos surfaces agricoles de la désertification et de l'urbanisation, tout en augmentant la productivité à l'hectare.
*Soit nous changeons radicalement nos habitudes alimentaires de gros consommateurs de céréales.
La seconde possibilité me semble la plus réaliste et réalisable. Effectivement la culture consomme beaucoup d'une eau qui nous est trop précieuse, à nous. Pourquoi n'avons nous pas mobilisé les autres sources de nourriture, halieutiques et autres (sans parler des sources aussi inattendues que les champigons). Le problème est aussi d'ordre sanitaire. Le diabète tue toujours plus. Il y a derrière cette épidémie une profond déséquilibre de notre alimentation avec nos besoins réels.
Mais comment changer des habitudes ancréer dans notre histoire et auquelles nous sommes viscéralement attachés (c'est notre cerveau drogué aux sucres lents et rapides qui parle).
Eh bien! nous devons imaginer ensemble des solutions, sur ce forum par exemple. Tout le monde peut trouver des solutions qui doivent être nombreuses et astucieuses. Que vous soyez fins gourmets ou spécialistes nutrition, ou encore économistes, aidez nous à proposer, pour agir demain.
Voici un article extrait du site algeria-guide
"Malgré des ressources importantes et des terres très fertiles (les plaines de la Mitidja), l’Algérie n’arrive pas à assurer sa sécurité alimentaire. La production agricole est insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires du pays.
Avoisinant les 45%, la dépendance alimentaire constitue une contrainte réelle pour le pays, entraînant une des factures alimentaires les plus importantes du monde. L’Algérie importe l’équivalent de quelques 3 milliards de dollars par an, et ce, uniquement pour les produits agricoles et n’exporte que l’équivalent de 150 millions de dollars dans ce secteur.
L’Algérie importe annuellement 65% de ses besoins en céréales, 60% en lait et en produits laitiers, 95% en huiles et 100% en sucre. Plus précisément, elle importe annuellement 1,2 milliard de dollars de céréales, 100 millions de dollars de lait, 400 millions de dollars d’huiles, 120 millions de dollars de café et d’épices alors que le pays n’exporte que 130 à 150 millions de dollars de vin et fruits secs ...
L'agriculture Algérienne contribue pour 12% au PIB et emploie 1.200.000 personnes, soit approximativement 25% de la population active."
Nous sommes une association d'étudiants algériens de toulouse qui activent pour leurs pays.
la CEAT :wink:
http://ceat.f2G.net
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Une agriculture algérienne faible a crée les conditions de la dépendance. Les hommes se sont désintéressés d'une terre qui ne les nourrit plus. La semoule qui est la base de notre alimentation nous vient de pays aussi lointains que le canada, les usa, ou la france. Il est peu probable qu'ils cessent de subventionner leurs exportations et avec l'arrivée de nouvelles semences plus productives, nous ne faisons déjà plus le poids.
Pour poser le problème simplement nous sommes en face du choix suivant:
*Soit nous preservons nos surfaces agricoles de la désertification et de l'urbanisation, tout en augmentant la productivité à l'hectare.
*Soit nous changeons radicalement nos habitudes alimentaires de gros consommateurs de céréales.
La seconde possibilité me semble la plus réaliste et réalisable. Effectivement la culture consomme beaucoup d'une eau qui nous est trop précieuse, à nous. Pourquoi n'avons nous pas mobilisé les autres sources de nourriture, halieutiques et autres (sans parler des sources aussi inattendues que les champigons). Le problème est aussi d'ordre sanitaire. Le diabète tue toujours plus. Il y a derrière cette épidémie une profond déséquilibre de notre alimentation avec nos besoins réels.
Mais comment changer des habitudes ancréer dans notre histoire et auquelles nous sommes viscéralement attachés (c'est notre cerveau drogué aux sucres lents et rapides qui parle).
Eh bien! nous devons imaginer ensemble des solutions, sur ce forum par exemple. Tout le monde peut trouver des solutions qui doivent être nombreuses et astucieuses. Que vous soyez fins gourmets ou spécialistes nutrition, ou encore économistes, aidez nous à proposer, pour agir demain.
Voici un article extrait du site algeria-guide
"Malgré des ressources importantes et des terres très fertiles (les plaines de la Mitidja), l’Algérie n’arrive pas à assurer sa sécurité alimentaire. La production agricole est insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires du pays.
Avoisinant les 45%, la dépendance alimentaire constitue une contrainte réelle pour le pays, entraînant une des factures alimentaires les plus importantes du monde. L’Algérie importe l’équivalent de quelques 3 milliards de dollars par an, et ce, uniquement pour les produits agricoles et n’exporte que l’équivalent de 150 millions de dollars dans ce secteur.
L’Algérie importe annuellement 65% de ses besoins en céréales, 60% en lait et en produits laitiers, 95% en huiles et 100% en sucre. Plus précisément, elle importe annuellement 1,2 milliard de dollars de céréales, 100 millions de dollars de lait, 400 millions de dollars d’huiles, 120 millions de dollars de café et d’épices alors que le pays n’exporte que 130 à 150 millions de dollars de vin et fruits secs ...
L'agriculture Algérienne contribue pour 12% au PIB et emploie 1.200.000 personnes, soit approximativement 25% de la population active."
Nous sommes une association d'étudiants algériens de toulouse qui activent pour leurs pays.
la CEAT :wink:
http://ceat.f2G.net
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