Il semble logique que l'Algérie dernière victoire maghrebo- musulmane ait une place privilégiée dans le concert panarabiste, ce de surcroît qu'elle regarde vers d'autres hozirons que ceux enclavés dans une philosophie réductrice de l'UMA. L'Algérie rejoint (ou l'inverse) la thèse de kadhafi qui prétend que l'Union du Maghreb n'a aucun avenir mais qu'il faille intégrer les pays africains. En ce sens que ce n'est pas 100 millions d'habitants qui pèseront lourd dans le concert international, mais les centaines de millions qui composent l'Afrique.
C'est visionnaire de la part du Guide!
______________
Alors que le monde se trouve confronté à de gigantesques défis, les pays formant la Ligue arabe entendent rester solidaires puisque animés par les mêmes idéaux et inspirés par le même rêve : parvenir à la prospérité, à la sécurité et à la paix pour la nation arabe. C'est dans ce contexte que dans les milieux diplomatiques, le choix d'un nouveau secrétaire général de cette organisation se pose déjà, Amr Moussa ne souhaitant pas briguer un autre mandat. Au Caire, il semblerait que l'on évoque le nom d'Abdelaziz Belkhadem pour le poste, Alger optant pour un système de rotation. Alger, qui ne se sentait pas arabe un certain temps, se trouve encore en porte-à-faux. L'avenir s'annoncerait autrement sachant que l'Algérie a créé la désunion au sein de l'Union du Maghreb arabe. L'UMA n'a pas bougé d'un iota depuis sa création en 1989.
Autrement dit, et dans ce contexte, l'Algérie se cherche et souhaite se comporter de plus en plus comme le « patron », sinon le gendarme dans l'espace arabe. Sans doute ne faut-il pas y voir aujourd'hui l'affirmation d'un dessein stratégique particulier, non plus que la poursuite d'objectifs hégémoniques, mais un assez banal débordement de puissance sur un environnement régional irrité. L'Algérie est un acteur parmi d'autres et pas celui qui pèse du plus grand poids. Il a au moins le mérite de montrer qu'il sait utiliser de multiples outils pour œuvrer à la déstabilisation régionale sans toujours rencontrer le succès escompté. Le piquant de l'affaire est que l'Algérie, du fait de sa richesse relative sur le plan temporel, ne s'est pas inscrite dans un esprit d'échange de bons procédés puisqu'elle renie même ses engagements. Tel l'exemple de la Charte de l'UMA. Aussi, dans cette course au poste de secrétaire général de la Ligue arabe, la stature morale d'Al Mouradia répond mal aux critères exigés par l'organisation panarabe.
C'est visionnaire de la part du Guide!
______________
Alors que le monde se trouve confronté à de gigantesques défis, les pays formant la Ligue arabe entendent rester solidaires puisque animés par les mêmes idéaux et inspirés par le même rêve : parvenir à la prospérité, à la sécurité et à la paix pour la nation arabe. C'est dans ce contexte que dans les milieux diplomatiques, le choix d'un nouveau secrétaire général de cette organisation se pose déjà, Amr Moussa ne souhaitant pas briguer un autre mandat. Au Caire, il semblerait que l'on évoque le nom d'Abdelaziz Belkhadem pour le poste, Alger optant pour un système de rotation. Alger, qui ne se sentait pas arabe un certain temps, se trouve encore en porte-à-faux. L'avenir s'annoncerait autrement sachant que l'Algérie a créé la désunion au sein de l'Union du Maghreb arabe. L'UMA n'a pas bougé d'un iota depuis sa création en 1989.
Autrement dit, et dans ce contexte, l'Algérie se cherche et souhaite se comporter de plus en plus comme le « patron », sinon le gendarme dans l'espace arabe. Sans doute ne faut-il pas y voir aujourd'hui l'affirmation d'un dessein stratégique particulier, non plus que la poursuite d'objectifs hégémoniques, mais un assez banal débordement de puissance sur un environnement régional irrité. L'Algérie est un acteur parmi d'autres et pas celui qui pèse du plus grand poids. Il a au moins le mérite de montrer qu'il sait utiliser de multiples outils pour œuvrer à la déstabilisation régionale sans toujours rencontrer le succès escompté. Le piquant de l'affaire est que l'Algérie, du fait de sa richesse relative sur le plan temporel, ne s'est pas inscrite dans un esprit d'échange de bons procédés puisqu'elle renie même ses engagements. Tel l'exemple de la Charte de l'UMA. Aussi, dans cette course au poste de secrétaire général de la Ligue arabe, la stature morale d'Al Mouradia répond mal aux critères exigés par l'organisation panarabe.
Commentaire