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Les femmes, ces hommes! L'homme cet animal...

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  • Les femmes, ces hommes! L'homme cet animal...

    Voici l'histoire d'une trahison algérienne
    Le titre est emprunté à Kateb Yacine, auteur de cette mémorable citation qui avait, à l'époque, agressé les consciences des démocrates : «Quand on pense qu'une femme dirigea ce pays immense dont l'Algérie était au centre, et quand on pense à la condition actuelle de la femme algérienne, on mesure le recul [ ] A plus de "deux" millénaires de distance on peut s'interroger : Qu'est devenue la Kahina ?»Les femmes qui ont pris une part active au mouvement de libération nationale sont invitées à poursuivre le «combat» non pas dans la sphère politique et économique, mais chez elles ; l'Algérie qui venait de sortir d'une guerre atroce, avait besoin de renouveler ses énergies.

    Et ce qui était attendu des femmes, c'est qu'elles fassent des enfants, beaucoup d'enfants.Le président de la République, M. Ahmed Ben Bella, dirigera le premier gouvernement de l'Algérie indépendante. Et il n'était pas du tout venu à l'esprit des responsables de l'époque de nommer, même à des postes de secrétaires d'Etat, l'une de leurs camarades de combat

  • #2

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    • #3
      Je conseille vivement à tous les Algériens et toutes les Algériennes, ces deux ouvrages, sur ce problème essentiel:

      Gadant (Monique): Le nationalisme algérien et les femmes, l'Harmattan, Paris, 1991.

      Gadant (Monique): Parcours d'une intellectuelle en Algérie. Nationalisme et anticolonialisme dans les sciences sociales, l'Harmattan, Paris, 1995.

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      • #4
        Bonsoir et saha aidkoum .

        Envoyé par ismet
        Je conseille vivement à tous les Algériens et toutes les Algériennes, ces deux ouvrages, sur ce problème essentiel:

        Gadant (Monique): Le nationalisme algérien et les femmes, l'Harmattan, Paris, 1991.

        Gadant (Monique): Parcours d'une intellectuelle en Algérie. Nationalisme et anticolonialisme dans les sciences sociales, l'Harmattan, Paris, 1995.
        Merci pour le conseil , mais je connais la condition féminine dans mon pays mieux que cette dame :smile: , et je puis vous dire que si cela n'avance pas tres vite , c'est en partie parceque beaucoup d'entre elles refusent toujours de prendre leurs responsabilités , et préfèrent encore jouir de la protection familiale et masculine jusqu'au mariage .
        Je vous signale simplement comme exemple , les dizaines d'enseignantes à l'université qui ont bénéficié de logements sociaux , qu'elles gardent fermés et inoccupés , car n'ayant pas le courage d'assumer leur émancipation .

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        • #5
          Ah bon Blackmore! Tu les as lus? Qu'est ce que t'en penses?

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          • #6
            Et que penses tu de ce que j'ai écrit moi même ? :wink:

            C'est plus instructif d'avoir l'avis d'Algérien du pays , qui a toujours vécu au milieu de cet "objet d'études" qu'est devenue la femme algérienne , tu ne crois pas ?

            J'en ai même épousé une ! :wink:

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            • #7
              Et que penses tu de ce que j'ai écrit moi même ?
              salut blackmore,

              Je vois bien que le ramadan a laissé des traces chez toi, vu ton raisonnement, à mon avis complettement bidon.
              Donc pour toi c´est la femme qui est la responsable de l´etat où elle est!!!

              Tu connais peut être la situation de la femme algerienne, mais avoue que tu ne la connais que par un oeil d´homme que tu es.
              Je ne suis pas la pour defendre la cause feminine, car je suis moi-même un homme.
              Donc laissons les femmes de nous faire savoir où reside les problemes de la femme algerienne, même si ca vient d´une femme etrangere et qui n´a peut-être jamais met les pieds au bled.

              Tu parles de la femme algerienne qui refuse de se prendre elle même en charge. Et bien mon ami, de ma table, je vois exactement en face de moi un livre qui s´appeelle: Le code de la famille.

              Si ma cousine et copine de mon quartier sont encore en vie, une assassiné à setif, parce-qu´elle refusé le hidjab, et l´autre à Tizi, parce-quelle s´est permet de s´engager dans la lutte fiminine, je te repondrais pas, ce sont elles qui le feront.

              sans rancune, mais decu.

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              • #8
                Monique Gadant a vécu en Algérie et était mariée à un Algérien.
                Elle arrive en Algérie en octobre 1962 et enseigne d'abord la philosophie dans un lycée à Alger, puis de 1964 à 1971 à la Faculté des Lettres d'Alger.
                Blackmore, il faut parfois, savoir aller au delà de l'opinion que tu te fais des choses pour en avoir une connaissance objective.
                L'originalité du texte de Monique Gadant (parcours d'une intellectuelle en Algérie) est de convertir la relation biographique en une réflexion de la validité de la connaissance et l'objectivité des sciences sociales.
                Et si ça te déranges que plus de la moitié de la population algérienne soit "un objet d'études" on peut parler de l'autre moitié et on se retrouvera très vite à parler du tout, car la situation qui pèse sur la femme à des répercussions tout autant considérables sur l'homme.
                Qu'est ce que tu veux que je te dises sur ce que tu penses? Si ce n'est que c'est un exemple de la déresponsabilisation de la femme, que cette dernière a fini par intégrer.
                La loi algérienne consacre la minorité de la femme et la loi devrait être un des moteurs qui pousserait à l'émancipation de la femme.
                Et pour revenir à ton exemple, je dirais que les femmes désirant vivre sous l'aile d'un mari en Algérie sont probablement issues d'un certain milieu. Un milieu qui peut les entretenir. Penses-tu raisonnablement qu'une femme issue d'un milieu populaire refuserait un appartement pour elle et les siens?

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                • #9
                  Bonsoir

                  Merci mes amis pour ces répliques .

                  Envoyé par Alili
                  Tu connais peut être la situation de la femme algerienne, mais avoue que tu ne la connais que par un oeil d´homme que tu es.
                  Mon cher Alili :smile:
                  ...et pourtant depuis le temps qu'on se connait sur le web tu devrais savoir très bien que ce n'est pas le genre de la maison et que chaque mot compte chez moi , ce qui m'évite parfois de longues phrases qui deviennent assez fastidieuses à taper à mon âge .
                  J'avais écrit
                  C'est plus instructif d'avoir l'avis d'Algérien du pays ....
                  Ensuite , j'avais écrit
                  c'est en partie parceque beaucoup d'entre elles refusent toujours de prendre leurs responsabilités , et préfèrent encore jouir de la protection familiale et masculine jusqu'au mariage .
                  Crois moi mon ami , beaucoup de nos femmes gardent les liens qui entravent leur émancipation dans leur têtes . Et quand je pense que ma femme qui appartient à une grande famille Tlemceno-Nedromienne établie à Oran ; a occupé son logement pendant une année avant qu'on ne se connaisse , je peux t'assurer que je me remémore immédiatement cette "race" de femmes qui, dans une société encore plus sous developpée que celle d'aujourd'hui , avaient pris leurs responsabilités et mis au placard les "qu'en dira t on" pour libérer ce pays.
                  Mon cher frêre , notre société n'avancera jamais , si la moitié de ce peuple reste assistée , incapable de la moindre initiative dans sa propre vie privée pour apporter quoi que ce soit à la société .

                  Envoyé par ismet
                  Un milieu qui peut les entretenir. Penses-tu raisonnablement qu'une femme issue d'un milieu populaire refuserait un appartement pour elle et les siens?
                  Toutes les femmes dont je parle ont gardé leurs appartements bien sûr , mais beaucoup d'entre elles et qui arrivent à la trentaine et à la quarantaine en étant célibataires , donc vivant chez leurs parents , le gardent fermé , ou bien le louent et il ne leur viendrait jamais à l'idée de démarrer leur propre vie et donner ainsi de la consistance à ce qu'elles affichent comme modernisme et ouverture :wink:
                  Ces aspects peuvent échapper à l'oeil d'un académicien , et pourtant , dans cette Algérie qui bouge beaucoup plus que vous ne la percevez , il existe encore des entraves absurdes dans des milieux pourtant réputés cultivés et ouverts sur le monde .
                  Ce qui m'inquiète moi , ce n'est pas les filles de milieux conservateurs ou extrèmement pauvres , mais plutôt cette couche moyenne citadine qui est sensée porter sur ses épaules le projet de société et produire les élites du pays .
                  Hommes et femmes , cela s'entend .

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                  • #10
                    Je suis assez satisfait de ta réponse Blackmore dans le sens où on sort déjà d'une certaine généralisation. Tu as ciblé une certaine catégorie de femmes et je serai ravi d'en reparler avec toi quand je serait un peu ple informé.[/quote]

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