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285 Milliards de dollars au bout d'un seul doigt

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Merci de ne pas s’ingérer dans un débat entre algériens au risque de détourner le débat dans une querelle stérile algéro-marocaine.
    Je n'ai aucunement parle du Maroc ni cite le Maroc, si vous avez un probleme du fait que je sois marocain et que je donne mon avis sur une question algerienne, il faudra revoir la charte du forum parce qu'elle n'interdit nullement cela, il faudra aussi le signifier a tous les algeriens qui se prononcent sur un sujet maroco-marocain. Maintenant assez de HS et retour au sujet. Parenthese fermee pour moi.
    Dernière modification par ayoub7, 29 mai 2010, 17h55.

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  • Neutrino
    a répondu
    285 milliards de dollars pour quatre ans de dépenses. Le chiffre est énorme, inconcevable même pour un voleur, un chiffre capable de faire revenir l'océan vers le désert ou de fabriquer un pays avec un claquement de doigts. C'est ce que l'actuelle équipe dirigeante a décidé de dépenser pour des projets nationaux de la 3ème tentative de relance.
    ces dépenses nous mènent directement vers la banqueroute. la cessation de paiement. Puis lorsque l'Algérie tombera sous la tutelle de la Banque Mondiale et du FMI, elle sera dépossédé de ces ressources naturelles dont les hydrocarbures. Comme ça on deviendra un véritable pays africain... sans un sou vivant de l'aide humanitaire. Quel joli projet de société...

    Merci au duo d'enfer, Bouteflika-Ouyahia.

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  • shadok
    a répondu
    @ayoub7

    Merci de ne pas s’ingérer dans un débat entre algériens au risque de détourner le débat dans une querelle stérile algéro-marocaine.
    Dernière modification par shadok, 29 mai 2010, 16h52.

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  • Scootie
    a répondu
    286 milliaaaards, c'est une grosse somme ............. mais, comme toujours, il y a un ............ Hic


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  • Iska
    a répondu
    Certains "amis " marocains,devraient également donner leur avis sur les holdings, sociétés et trésors de la famille royale.

    Il est etonnant qu'ils ne trouvent voix que lorsqu'il s'agit de l'Algerie.
    Ils ne postent JAMAIS un article de leurs journaux critiquant l'emir des croyants et sa fortune.

    Heureusement que nous sommes là pour le faire à leur place

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Ces articles reprennent ce que je n'ai pas cessé de repeter depuis l'annonce de ce "plan" d'investissement en Algerie, ce qui se trame est tout simplement c.r.i.m.i.n.e.l

    Certains de nos amis nous ont expliqué avec des "oui mais..." que cette fois-ci ca allait etre different, etc.. La realite est tetue, l'Algerie prend les memes, et recommence, et espere des resultats differents. C'est ce qu'elle a toujours fait, sauf que la, elle engage sa derniere cartouche.

    La meilleure chose que puisse faire le peuple algerien est de s'assurer que cette cagnotte reste au chaud jusqu'au moment ou il y a des responsables competents au pouvoir.

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  • shadok
    a répondu
    Deux millions huit cent soixante mille de milliards

    El-Watan
    26/05/2010
    Par Chawki Amari

    2.860.000.000.000.000. Ce n’est pas la combinaison secrète du coffre-fort de Hadj Boudinar mais c’est en conversion du dollar vers les centimes algériens pour parler comme tout le monde, ce que représente le budget du plan triennal de développement, annoncé à 285 milliards de dollars. Un chiffre astronomique, qui donne le vertige aux alpinistes, fait peur aux enfants, ouvre les appétits des prédateurs et inquiète les contrôleurs de budgets. En Algérie, on adore parler argent, même si tout le monde n’en a pas forcément.

    D’ailleurs, ceux qui n’en ont pas en parlent généralement beaucoup plus que ceux qui en ont, ces derniers préférant l’afficher sans en parler, de peur du mauvais œil et des envieux, qui eux, ont un prix. Le gouvernement, lui, parle d’argent froidement, comme s’il s’agissait d’unités abstraites, annonçant régulièrement injecter des milliards de dollars dans l’économie et le développement du pays, où paradoxalement chacun se plaint d’un manque d’infrastructures et de ne pas arriver vivant à la fin des mois. Que dire ? Rien. En dehors de la lecture muette de ce chiffre effrayant, de quoi construire un pays de nouveau à partir d’une terre stérile, on peut juste se demander si au bout du compte, après ce bombardement massif de dinars, l’Algérie aura enfin un hôpital digne de ce nom, des écoles et des universités performantes, des entreprises qui produisent au moins une partie de ce que l’on importe, et surtout, un niveau de vie acceptable et un dinar qui n’est pas la risée du Maghreb.

    Rien n’est moins sûr, la corrélation entre l’argent investi et les performances de l’économie ou l’accroissement du niveau de vie général n’est pas évident. Que va donner ce plan de développement ? On n’en sait rien. D’ailleurs, on ne sait pas grand-chose au fond : 2 millions de milliards ? On ne savait même pas que l’Algérie possédait une telle somme.

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  • vivalgerie2002
    a répondu
    RDV dans 4 ans. L'économie algérienne sera toujours au point mort dépendante à 98% des hydrocarbures. Une économie peu performante. Des projets non encore finalisés

    c'est le but recherché, pour une poignée de personnes, le rêve est réalisé. import / import.

    Spa Algerie, clientèle étrangère, quand aux dividendes sont bien couverts en suisse.

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  • shadok
    a répondu
    Avec l'ancienne enveloppe de la 2ème relance, nous avions eu droit à une autoroute, des chantiers de tramways, des logements et des discours et énormément de choses importées, mangées et oubliées. Aucune usine, pas de grande PME/PMI, aucun label algérien et si peu de plus-value hors hydrocarbures.
    Beaucoup de discours. La finalité peu de promesses tenues et beaucoup d’argent dépensé. Le 3eme mandat, lancé sous le signe de la relance économique, ressemblera au 2eme.

    RDV dans 4 ans. L'économie algérienne sera toujours au point mort dépendante à 98% des hydrocarbures. Une économie peu performante. Des projets non encore finalisés.

    Sauf qu'après :

    Jamais nous n'aurons une occasion pareille de nous fabriquer un pays riche et heureux, jamais nous n'aurons autant d'argent, jamais plus.
    Dernière modification par shadok, 29 mai 2010, 14h57.

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  • Iska
    a crée une discussion 285 Milliards de dollars au bout d'un seul doigt

    285 Milliards de dollars au bout d'un seul doigt

    285 milliards de dollars au bout d'un seul doigt

    par Kamel Daoud
    285 milliards de dollars pour quatre ans de dépenses. Le chiffre est énorme, inconcevable même pour un voleur, un chiffre capable de faire revenir l'océan vers le désert ou de fabriquer un pays avec un claquement de doigts. C'est ce que l'actuelle équipe dirigeante a décidé de dépenser pour des projets nationaux de la 3ème tentative de relance. Avec l'ancienne enveloppe de la 2ème relance, nous avions eu droit à une autoroute, des chantiers de tramways, des logements et des discours et énormément de choses importées, mangées et oubliées. Aucune usine, pas de grande PME/PMI, aucun label algérien et si peu de plus-value hors hydrocarbures. Nous avons eu aussi droit au plus gros hold-up du siècle si on calcule le chiffre total de l'argent qui est passé sous table, des enquêtes, des inculpations, des rumeurs et pas une seule communication officielle sur notre argent et sur ceux qui l'ont dépensé, volé, placé, épargné ou jeté par des fenêtres pas réceptionnées.

    Que va-t-il se passer avec les nouveaux 285 milliards de dollars à manger en quatre ans ? Le double de ce qui s'est passé avant. Le chiffre faramineux, capable de financer un débarquement d'Algériens sur Mars, et ce n'est pas une blague, ou d'acheter un Royaume moyen en plein océan Indien, a attiré l'attention médiatique internationale et, dans peu de mois, tous les requins, animaux, sangsues, multinationales, courtiers, intermédiaires, experts et bureaux d'études mondiaux. L'Algérie est un homme riche et myope, pressé de devenir moderne mais en gardant la même veste avec ses poches percées, un homme qu'on peut voler, contourner ou détourner. Les 285 milliards de dollars vont nous attirer le meilleur et le pire, mais le pire est ailleurs. Explication : cette somme colossale, capable de nous louer un continent pour des vacances de deux mois pour tout un peuple, va être dépensée sans contrôle populaire, sans Parlement, sans Sénat, sans contre-pouvoirs, sans Cour des comptes réelle, sans opposition politique, sans instrument de surveillance, sans ONG véritables, sans gouvernement indépendant, sans banques transparentes, sans presse libre, sans élus forts, sans police mûre, sans justice puissante, sans un seul mot d'explication pour le peuple qui en est le propriétaire formel. 285 milliards de dollars qui vont être dépensés selon le bon vouloir d'un seul homme ou presque. Pour une mosquée encore plus haute ou une route encore plus large, pour un poster géant ou un bureau d'études favori, pour une humeur ou une vision, mais toujours selon la volonté d'un seul décideur : l'index. 285 milliards de dollars gérés par un index et pas par un peuple.

    Et c'est cela qui terrifie : jamais l'Algérie n'a eu autant d'argent dans le sachet et jamais elle n'a eu un pouvoir aussi faible et renfermé. Ce qui terrifie, c'est de voir cette unique occasion d'être une Corée du Sud en Afrique du nord, passer comme l'argent de toute une famille dans les mains d'un héritier incapable et dépensier. Cela fait peur quand on pense à ses propres enfants, à sa terre à soi, à l'avenir. Jamais nous n'aurons une occasion pareille de nous fabriquer un pays riche et heureux, jamais nous n'aurons autant d'argent, jamais plus. 285 milliards de dollars n'arrivent pas tous les jours. Ce qui arrive tous les jours, c'est ne pas savoir quoi en faire, sauf acheter, manger, construire par d'autres peuples importés puis en voler une part, en perdre une autre pendant le sommeil, s'en accuser, s'y salir ou s'y enrichir, puis se réveiller quatre ans après, avec le même état de l'Etat qu'en 62 ou presque : un peuple nourri au pipeline, gouverné par la force et incapable d'aller au-delà de l'industrie du KMS. A la fin, ce qui terrifie le plus c'est de voir une somme si colossale dépendre de si peu de personnes que nous n'avons presque pas élues et d'une seule main et même d'un seul doigt dans cette main. Le plan quinquennal des 285 milliards est une affaire nationale : nous demandons un référendum.



    Le Quotidien d'Oran
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