Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Algérie: le chef historique du FFS dénonce la proclamation d'un gouvernement kabyle e

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Algérie: le chef historique du FFS dénonce la proclamation d'un gouvernement kabyle e

    ALGER (AP) — Le vieux chef historique du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Ait Ahmed, a dénoncé samedi la proclamation d'un gouvernement provisoire de Kabylie, la semaine dernière en France par le président du mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) Ferhat Mehenni, qualifiant la démarche de "menées aventureuses" mettant "en péril l'unité du pays".
    "D'aucuns essayent de mobiliser sur des thèmes à caractère religieux, régionalistes et même ethniques et poussent à une surenchère régionaliste, tout particulièrement en Kabylie", a fustigé Hocine Ait Ahmed, un des pères fondateur de la révolution algérienne, dans une lettre adressée au membres du Conseil national du parti.
    Hocine Ait Ahmed souligne que "si les femmes et les hommes de notre pays ont refusé l'abdication et la soumission devant une des plus grandes puissances coloniales, non seulement sur toute l'étendue du territoire mais aussi en France, c'est qu'ils formaient un peuple uni et solidaire. Un grand peuple pour un grand pays".
    Hocine Ait Ahmed, lui-même originaire de Kabylie, vit en exil volontaire en Suisse, un choix qu'il a toujours justifié par son souci de "ne pas cautionner le pouvoir algérien" à qui il fait porter le chapeau de la crise politique que connaît le pays.
    Samedi, un autre leader politique, Said Sadi, chef du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), originaire de Kabylie, lui aussi, a pris ses distances avec l'initiative du MAK. "Autant on peut partager effectivement un certains nombre d'éléments dans la lecture de la situation politique, autant ce genre de démarches sont sans issues, il ne faut pas que le remède soit pire que le mal", estime-t-il dans un entretien au quotidien francophone "El Watan".
    Mercredi, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia avait qualifié la proclamation du gouvernement kabyle en exil de "tintamarre".
    Mercredi Ferhat Mehenni, qui avait souvent eu maille à partir avec le pouvoir algérien, avait annoncé la mise en place d'un gouvernement provisoire pour permettre, selon lui, aux kabyles "victimes de la marginalisation politique et linguistique de prendre en charge leur propre destin". AP
    xoao/sb

  • #2
    Hocine Ait Ahmed souligne que "si les femmes et les hommes de notre pays ont refusé l'abdication et la soumission devant une des plus grandes puissances coloniales, non seulement sur toute l'étendue du territoire mais aussi en France, c'est qu'ils formaient un peuple uni et solidaire. Un grand peuple pour un grand pays".
    Que c'est bien dit...
    Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

    Commentaire


    • #3
      D'aucuns affirmeront qu'il s'agit d'une jalousie de la part du RDC et du FFS.
      si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par nostravostra Voir le message
        D'aucuns affirmeront qu'il s'agit d'une jalousie de la part du RDC et du FFS.
        Non généralement on ne jalouse pas ce qui est puéril!
        mais dangereux q même!
        "Soyez les gardiens de votre cœur et rendez-le propre et pur comme un lieu de prière." .

        Commentaire


        • #5
          Walidk Citation:
          Hocine Ait Ahmed souligne que "si les femmes et les hommes de notre pays ont refusé l'abdication et la soumission devant une des plus grandes puissances coloniales, non seulement sur toute l'étendue du territoire mais aussi en France, c'est qu'ils formaient un peuple uni et solidaire. Un grand peuple pour un grand pays".

          Que c'est bien dit...
          T'as vu ça,
          eh ben c'est des hommes comme ça qu'il faut à l'Algérie et qu'il lui a fallu depuis 1962.

          Commentaire


          • #6
            Hocine Ait Ahmed souligne que "si les femmes et les hommes de notre pays ont refusé l'abdication et la soumission devant une des plus grandes puissances coloniales, non seulement sur toute l'étendue du territoire mais aussi en France, c'est qu'ils formaient un peuple uni et solidaire. Un grand peuple pour un grand pays".
            De la démagogie dans toute sa splendeur ... s'il croit que c'est avec ça qu'il va arrêter la montée en puissance du MAK ... tu as eu ta chance et tu l'as laissé passé
            mais j'ai toujours autant de respect pour lui.

            Commentaire


            • #7
              Dans une lettre adressée au conseil national du FFS : Les mises en garde d’Aït-Ahmed.

              Hocine Aït-Ahmed tire la sonnette d’alarme. Il invite les cadres de son parti à la «vigilance» et à s’atteler à «dénoncer l’exploitation faite de certains événements de l’actualité politique nationale». Dans une lettre adressée aux membres du conseil national de son parti, il parle de ceux qui «essayent de mobiliser sur des thèmes à caractère religieux, régionaliste et même ethnique».

              Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Réuni hier en session extraordinaire, le conseil national du FFS aura pour principal point à l’ordre du jour «la préparation et l’organisation de la prochaine conférence nationale d’évaluation du parti». Une conférence qui se tiendra, à en croire des sources proches du parti, à la fin de l’année en cours et qui aura à se pencher sur plusieurs thématiques. Dans ce cadre, le président du parti, Hocine Aït- Ahmed, propose aux membres du conseil national de traiter de diverses questions, notamment celles-ci : «A quoi sert une organisation politique dans un contexte de fermeture brutale de l’espace public ?» ; «Peut-on continuer à considérer comme possible une voie légale et pacifique vers la démocratie ?» ; «Quels types d’actions concrètes dans l’environnement actuel ?» ; «Alternances claniques ou alternatives : quel contrat politique pour le pays ?». Sur le plan économique, le président du FFS invite à débattre, entre autres, du processus de la prise de décision économique, de la fiabilité des statistiques, du bilan économique et des questions sociales. «Nous avons besoin de débattre en toute liberté de nos problèmes, de rejeter tous les conservatismes, y compris ceux qui ont cours dans notre parti. Nous devons privilégier l'analyse politique et rigoureuse des faits pour échapper à l'intoxication de l'espace public (…)», explique Aït-Ahmed. Toutefois, de l’avis de tous les observateurs, le fait marquant de la lettre du président du FFS est celui relatif à l’analyse qu’il fait de la scène politique nationale. A ce sujet, il évoque «ceux qui essayent de mobiliser sur des thèmes à caractère religieux, régionaliste et même ethnique et poussent à une surenchère régionaliste, tout particulièrement en Kabylie». «Ces menées aventureuses mettent en péril l'unité et la cohésion du pays», souligne-t-il. Dans le même contexte, il apporte ces éclairages : «Les Algériennes et les Algériens ont mené une guerre de libération exemplaire qui a marqué l'histoire des peuples colonisés. C'est bien la preuve qu'ils étaient une nation jouissant d'une profondeur historique. » Pour le leader du FFS, «si les femmes et les hommes de notre pays ont refusé l'abdication et la soumission devant une des plus grandes puissances coloniales, non seulement sur toute l'étendue du territoire mais aussi en France, c'est qu'ils formaient un peuple uni et solidaire, un grand peuple pour un grand pays». Il estime que «les apprentis sorciers qui se livrent à ces surenchères oscillent tous entre le délire individuel et la dérive collective », ajoutant qu'«il n'appartient pas à un homme ou à un parti politique conséquent de réaliser les fantasmes, qu'ils soient individuels ou collectifs» et soulignant que «depuis l’indépendance, nous faisons face au même régime qui mène les mêmes politiques ». «Depuis le coup d’Etat de janvier 1992, l’histoire balbutie en Algérie. Le pays est malade du vide politique voulu et organisé et de l’absence de gouvernants légitimes. C’est le facteur principal d’instabilité dans le pays», écrit-il. Et Hocine Aït-Ahmed de conclure sa lettre par cette perspective : «Nous voulons nous montrer dignes de ceux qui nous ont précédés et des générations futures. Notre parti s’inscrit dans la continuité historique du mouvement national et constitue un maillon important, un relais dans la chaîne des luttes d’émancipation menées par les Algériennes et les Algériens.»


              A. B.
              Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

              Commentaire


              • #8



                Les mises en garde de Hocine Aït Ahmed sur la surenchère régionaliste : « Des apprentis sorciers mettent en péril l’unité du pays »


                Les apprentis sorciers qui se livrent à des surenchères oscillent tous entre le délire individuel et la dérive collective. » La petite phrase de Hocine Aït Ahmed s’adresse aussi bien à Ferhat Mehenni, qui se désigne « président du gouvernement provisoire kabyle », qu’au pouvoir algérien.



                Dans une lettre rendue publique hier lors du conseil national du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed décoche une flèche particulièrement assassine au président du Mouvement d’autonomie de la Kabylie (MAK). « D’aucuns essayent de se mobiliser sur des thèmes à caractère religieux, régionalistes et même ethniques », dit-il, en mettant sur un pied d’égalité ceux qui poussent à une « surenchère régionaliste » en Kabylie et ceux qui « instrumentalisent » l’extrémisme armé à « des fins politiques au Sahel ». « Ni pureté religieuse, ni pureté ethnique et ni pureté idéologique ne peuvent constituer un projet politique viable », tranche-t-il.
                « Ces menées aventureuses, ces politiques de hasard procèdent d’une même approche stratégique qui met en péril l’unité et la cohésion du pays », diagnostique Aït Ahmed, en faisant remarquer qu’un éclatement serait parfaitement conforme au « remodelage des Etats », pensé et voulu par les puissants ; d’autant, pense Hocine Aït Ahmed, que l’Etat est « fragilisé » et le pouvoir « illégitime ». Les piques envoyées aux tenants du régime ne manquent pas d’âpreté. « Les pouvoirs illégitimes, même s’ils auraient des velléités de résistance à ce mouvement sont incapables de faire face ; ils n’ont d’autre choix que de se soumettre et de soumettre leur société par la violence », souligne le président du FFS. Usant du sens de la formule qu’on lui connaît, Hocine Aït Ahmed se montre tour à tour mordant – « Depuis l’indépendance, nous faisons face au même régime qui mène les mêmes politiques » –, amer – « Depuis le coup d’Etat de janvier 1992, l’histoire balbutie en Algérie. Le pays est malade du vide politique voulu et organisé et de l’absence de gouvernants légitimes. C’est le facteur principal d’instabilité dans le pays » – et tranchant – « Certains ont choisi délibérément la vacance de la démocratie dans le pays. » Le président du FFS peut aussi se montrer allusif, laissant penser à ses auditeurs qu’il attaque le frère-ennemi, le RCD : « Il n’appartient pas à un homme ou à un parti politique conséquent de réaliser les fantasmes qu’ils soient individuels ou collectifs. » Rassembleur, il rappelle que les Algériens ont mené une guerre de libération « exemplaire » qui a marqué l’histoire des peuples colonisés.
                « Rejeter les conservatismes au sein du parti »

                « Si les femmes et les hommes de notre pays, écrit Aït Ahmed, ont refusé l’abdication et la soumission devant une des plus grandes puissances coloniales, non seulement sur toute l’étendue du territoire mais aussi en France, c’est qu’ils formaient un peuple uni et solidaire. » Il revient enfin, égal à lui-même, invitant au débat et à la réflexion. « Nous avons besoin de débattre en toute liberté de nos problèmes, de rejeter tous les conservatismes, y compris ceux qui ont cours dans notre parti. Nous devons privilégier l’analyse politique et rigoureuse des faits pour échapper à l’intoxication de l’espace public. C’est le seul moyen de respirer, en phase avec notre société, c’est le moyen d’empêcher que les uns et les autres décident de nos têtes au-dessus de nos têtes », souligne-t-il. De sa retraite genevoise, Hocine Aït Ahmed, 84 ans, réfléchit aux conséquences de la politique exercée actuellement sur les années à venir.
                « Demain sera la conséquence et les résultats de nos actes d’aujourd’hui », prédit-il. Et d’ajouter : « Nous voulons nous montrer dignes de ceux qui nous ont précédés et des générations futures. Notre parti s’inscrit dans la continuité historique du mouvement national et constitue un maillon important, un relais dans la chaîne des luttes d’émancipation menées par les Algériens. » Le président du FFS estime que la survie des Algériens à ce siècle tient au « miracle ». Tout en se disant conscient des « meurtrissures », des « blessures » et des « doutes » du peuple algérien, il enjoint aux militants du Front des forces socialistes à plancher sur « la fermeture brutale de l’espace public », « la fiabilité des statistiques », « le bilan économique », « les voies légales et pacifiques vers la démocratie » ainsi que « les inégalités et les injustices ». Le président du FFS conclut en annonçant la désignation d’une commission d’organisation de la Conférence d’évaluation du parti qui, précise-t-il, « travaille en toute liberté et indépendance, notamment vis-à-vis des instances du parti ».




                Par Amel Blidi

                El Watan
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                Commentaire


                • #9
                  il enjoint aux militants du Front des forces socialistes à plancher sur « la fermeture brutale de l’espace public », « la fiabilité des statistiques », « le bilan économique », « les voies légales et pacifiques vers la démocratie » ainsi que « les inégalités et les injustices »
                  Quelle que soit la volonté de ses cadres et militants, le FFS ne peut pas, en restant isolé des autres forces démocratiques, approfondir ces éléments de programme et même seulement espérer provoquer des changements significatifs dans le pays.

                  Reste à savoir ce que seront le diagnostic et les recommandations "de la Conférence d’évaluation du parti"

                  _
                  "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                  Commentaire


                  • #10
                    clair net et précis

                    En dépit de l’« infinie sagesse » et de l’« auguste expérience » de patriarche de l’opposition algérienne qu’on lui prête, au soir de sa vie, notre cher compatriote Hocine Aït-Ahmed fait fausse route.

                    Le chef du FFS recule d’un demi-siècle au lieu de mettre à profit l’obsolescence de sa stratégie d’opposition au régime algérien pour changer de cap en faveur de la seule région qui le reconnaisse : sa Kabylie natale.

                    Dans une communication à l’adresse de son Conseil national, Hocine Ait Ahmed fait sien le bon vieux méchant discours uniciste et dictatorial du FLN des débuts de l’ostracisme pur et dur à l’algérienne, violemment opposé à la kabylie et dont il fut l’un des premiers à faire les frais.

                    Dans cette fameuse diatribe stalinienne le vénérable Hocine Aït-Ahmed jette dans le même panier et sans ménagement aucun, autonomistes et islamistes, pourfendant de son trident ceux qui :

                    « essayent de mobiliser sur des thèmes à caractère religieux, régionalistes et même ethniques. Ils poussent à une surenchère régionaliste, tout particulièrement en Kabylie (…) »

                    Alors que nous l’espérions sur un terrain moins hostile à l’idéal autonomiste qu’il a fait pourtant inscrire au programme de son Parti sous le concept de « régionalisation positive », M. Aït-Ahmed qui vit en suisse, dans un État régionalisé, tout à fait paisible et uni, ajoute de l’eau au moulin des ennemis de la Kabylie, sous prétexte de la préservation de l’unité nationale et de la lutte à la « surenchère régionaliste ».

                    Éternel algérianiste, en dépit de l’échec sanglant de l’État-nation, Aït-Ahmed fait une cour empressée de reconquête à une voilée intégrale, sourde comme un pot, de surcroît : une Algérie hypermilitarisée et hyper arabo-islamisée qui ne cesse de l’éconduire pour délit d’extraction.

                    À la faveur de la fondation du GPK, alors que les détracteurs et autres ennemis irréductibles de la Kabylie empoignent leurs couteaux pour dépecer le MAK, en vieux routier, bien au fait des timings politiques, Aït-Ahmed leur emboite subitement le pas et tente d’en tirer dividendes afin de revigorer son parti brinqueballant.

                    Nous n’aurions pas été surpris par une telle attitude si Aït-Ahmed n’avait déclaré récemment sur le même sujet que cela relevait du jeu démocratique. Mais la politique, semble-t-il, ne serait rien d’autre que de la géométrie variable...

                    Franchissant le rubicond, Aït-Ahmed traite les militants du MAK d’« apprentis sorciers qui se livrent à ces surenchères oscillent tous entre le délire individuel et la dérive collective. »

                    Pourtant, si l’on considère ces propos, forcément partisans, d’un chef politique dont le parti n’est plus ce qu’il était, le soulèvement de 1963 avec ses centaines de morts devrait se nicher dans une de ses cases réductrices dans laquelle il loge si étroitement le MAK qu’il assimile, sans ménagement aucun, aux islamistes qu’il a pourtant soutenus par pétition interposée.

                    Pourtant, les kabyles sont légions à croire que la Kabylie n’a fait que se défendre en 1963, comme elle le fait aujourd’hui pacifiquement.

                    Et-ce à dire qu’Aït-Ahmed a cessé de croire au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? Ou bien est-ce bon pour la Palestine, la Suisse fédérale ou il a élu domicile, les États-Unis, le Canada, l’Espagne, la Belgique et autres peuples et nations, mais mauvais pour le sien propre ?

                    Le problème est que pour le vieux chef du FFS, la notion de peuple s’applique à tous les peuples du monde sauf au sien. Ait Ahmed est un algérien avant d’être un kabyle et semble n’avoir jamais considéré les choses autrement.

                    Avec M. Aït-Ahmed, on sait désormais ce qui est mieux pour notre pays, Kabylie et Algérie comprises. C’est sa longue et stérile opposition d’un demi-siècle au régime algérien qu’il ne cesse de pourfendre, plus par habitude que par stratégie réelle, sans l’inquiéter outre mesure. Sa démarche est d’autant plus invraisemblable que son Parti a décidé de faire son audit, comme si cela était encore nécessaire.

                    Pour Aït-Ahmed l’affranchissement de la Kabylie entreprise par le MAK, avec à sa tête, un pacifiste convaincu, lui, Ferhat Mehenni, depuis 10 ans, sur la base de l’expérience de toutes les luttes anciennes kabyles, y compris la courte et violente équipée du FFS de 1963 est une aventure.

                    Enfin de compte, Aït-Ahmed recommande à la Kabylie de rester dans le giron algérien, même au péril de son existence puisque toute construction politique sur une base ethnique devrait être proscrite, selon lui.

                    Ainsi, apparaît-il clairement, aujourd’hui, que les priorités de Hocine Aït-Ahmed ne concordent pas avec celles de sa région natale à laquelle il dénie clairement son droit à la survie dans la différence. Pourtant, pour être algérien, il faut bien être de quelque part en Algérie, mais visiblement Aït-Ahmed ne veut rien savoir de la kabylie. Il lui fera appel seulement lors de consultations électorales pour la reléguer ensuite aux oubliettes de la dissolution dans le moule uniciste et négateur de l’arabo-islamisme algérien.

                    Si nous devons beaucoup à Aït-Ahmed et à bien d’autres hommes et femmes de sa génération, la jeunesse kabyle d’aujourd’hui tient pour autant à réaliser ses rêves légitimes, dans la paix et la compréhension mutuelle, autant que faire se peut. Le MAK est seul à porter à bras le corps les rêves de liberté de cette jeunesse qui ne veut plus céder à la fatalité.

                    Nous savons, au regard d’un demi-siècle de violence antikabyle que nous n’avons plus rien à espérer de l’Algérie telle que configurée aujourd’hui. L’Algérie arabo-islamiste ne veut pas des Kabyles autrement que soumis et vassaux.

                    Les Kabyles, à leur tour, ne veulent pas jouer les vassaux, et indéfiniment « les techniciens du savoir pratique », dixit J.P. Sartre, au bénéfice d’une Algérie infidèle et violente.

                    L’unité de l’Algérie, M. Aït-Ahmed, ne se fera plus au détriment de la Sécurité nationale de la Kabylie.
                    Par Mohand Aksil

                    Commentaire


                    • #11
                      pour une fois que Da Ahmed a tort....

                      et pour une premiere fois je peux me dire que j ai un president et un gouvernement qui peuvent me representer! Je vote avec les deux mains!


                      Il faut a tout prix que les institutions suivent sur le terrain. Il faut eduquer notre peuple Kabyle sur la necessite' de se demarquer de cette algerie malade depuis l assassinat de Abane Ramdane.

                      les 22 de la revolution eux aussi etaient isoles et traites de tous les noms specialement par Messali Hadj... Aujourd'hui c est Da Ahmed qui traitent ses freres jeunots d amateurs.

                      Vive le GPK. Vive Ferhat. Vive la Nation Kabyle.
                      Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

                      Commentaire


                      • #12
                        on sort du bois...

                        le FFS et le RCD....ceux qui sont en kabilye, pas en seine saint denis....ne veulent pas entendre parler de ces salades

                        cest assez rassurant...

                        le GPK peut ouvrir une antenne a tel aviv, maintenant que le parasitage des evenements de ghaza est accompli....mission accomplie

                        sacré mehenni, il appelle au boycott des ecoles et met ensuite sa propre marmaille a lecole en france

                        ca situe bien le bonhomme....

                        Commentaire


                        • #13
                          Il faut eduquer notre peuple Kabyle sur la necessite' de se demarquer de cette algerie malade depuis l assassinat de Abane Ramdane.
                          Donc avant son assassinat, l'Algérie n'était pas malade, et les Kabyles étaient Algériens, mais depuis qu'il est mort et que l'Algérie est devenue malade, les kabyles ne le sont plus?

                          Tu donnes l'impression que le kabyle se tient avec ceux qui sont debouts et laisse tomber ceux par terre, heureusement que ce n'est pas le cas, heureusement que des kabyles ont libéré ce pays, leur pays, et leur seul pays, ils n'ont jamais revendiqué une nation kabyle, et oser parler d'eux en tronquant leur pensée n'est pas sain

                          De toute façon, tant que le MAK est très loin de représenter la Kabylie, région qui enfanté les plus grands nationalistes de part l'histoire, il n'y a même pas lieu d'en discuter.

                          Commentaire


                          • #14
                            razi,

                            mon pere, le moussebel, m a octroye' tous les droits de discuter le sujet kabylie et meme l algerie si cela m enchante. Seul le temps et peut etre la desaprobation des moderateurs peuvent m empecher de m exprimer ici.
                            il n'y a même pas lieu d'en discuter.
                            Prends la peine de lire l histoire algerienne pour apprecier mon propos "une algerie morte a la suite de l assassinat de Abane". Si tu connaissais ton histoire algerienne tu aurais su que Abane a pu rassembler toutes les tendances algeriennes, des communistes aux ulemas, pour lutter contre l occupation Francaise. C est une Algerie plurielle que nous aurions aime connaitre aujourd'hui ou le civil aurait prime' sur le militaire, un principe que l on bafoue depuis justement son assassinat par ses propres freres militaires.

                            Da Ahmed a pour une fois tort. Il a eu toujours raison et ce depuis sa rebellion contre le nouveau regime colonisateur de l armee des frontieres que presidera le grand goujat Benbella, qui sera par la suite depose' par l assassin BouBoum.

                            J ai vote pour Da ahmed en 1999 avant que les 6 candidats se retirent en realisant la grande supercherie bouteflika qui etait toute preparee. j ai beaucoup de respect pour Da Ahmed mais son nationalisme n est plus consequent. Si je devais voter entre Da Ahmed, Dr Sadi ou Ferhat pour presider la Kabylie, je voterai bien sur pour Ferhat.

                            Vive ma Kabylie.
                            Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

                            Commentaire


                            • #15
                              je crois qu'on va se retrouver dans une situation purement algerienne :ceux qui dénigraient le FFS et le RCD vont les applaudir maintenant

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X