La polémique née il y a près de deux mois suite à la mise entre parenthèses par les pouvoirs publics du projet du PNUD destiné à la protection de l’environnement en Kabylie n’est pas près de s’estomper. On s’en doutait. Si le ministre des Affaires étrangères a préféré garder le silence, celui de l’Intérieur s’est, par contre, exprimé sur ce sujet sensible en marge d’une séance en plénière du Conseil de la nation, il y a une dizaine de jours.
Mais cela n’a pas eu pour effet d’apaiser la grogne de la représentation du RCD à Tizi-Ouzou, dont est issue la présidence de l’Assemblée populaire de wilaya. Pour le rédacteur de la déclaration en guise de réaction du parti de Saïd Sadi, la réponse du ministre de l’Intérieur augure, en matière de gestion des collectivités locales, «une hypercentralisation aggravée par la stigmatisation de la Kabylie». La réponse officielle des pouvoirs publics, à travers la sortie de Daho Ould Kablia, estime-t-on au RCD, conforte l’APW de Tizi- Ouzou et le parti dans leurs actions de dénonciation du blocage délibéré de la subvention du PNUD «que les élus ont pourtant arrachée », rappelle le président du bureau régional du RCD qui, allant encore plus loin dans son analyse, assène : «La déclaration du ministre confirme, illustre, dévoile l’antikabylisme et l’ostracisme nourris et entretenus par le pouvoir central à l’encontre de notre région.» Une réponse musclée qui ne s’arrête pas là, puisque les arguments jugés «fallacieux, farfelus et irresponsables» du ministre, notamment lorsqu’il accuse le PNUD de vouloir détourner le projet au bénéfice de bureaux d’études étrangers, sont rejetés par le cadre du RCD dans cette réplique, plutôt sèche : «L’Algérie tout entière est sous-traitée dans tous les secteurs d’activité au profit d’étrangers (…). Même la pose de carrelage sur les trottoirs de Tizi- Ouzou est confiée à des étrangers !» En accusant le PNUD de vouloir imposer des opérateurs, estime encore le RCD, le ministre de l’Intérieur risque d’être à l’origine d’un incident diplomatique. Et l’auteur de la déclaration de conclure par ces propos : «Pourquoi le ministère de l’Intérieur tolère-t-il des entreprises proposées par le PNUD dans d’autres projets ? Qu’est-ce qui empêche ce même ministère de proposer des partenaires ayant le savoir-faire requis pour permettre à un projet aussi important d’aboutir ?»
A. M. (Le Soir d'Algérie).
Mais cela n’a pas eu pour effet d’apaiser la grogne de la représentation du RCD à Tizi-Ouzou, dont est issue la présidence de l’Assemblée populaire de wilaya. Pour le rédacteur de la déclaration en guise de réaction du parti de Saïd Sadi, la réponse du ministre de l’Intérieur augure, en matière de gestion des collectivités locales, «une hypercentralisation aggravée par la stigmatisation de la Kabylie». La réponse officielle des pouvoirs publics, à travers la sortie de Daho Ould Kablia, estime-t-on au RCD, conforte l’APW de Tizi- Ouzou et le parti dans leurs actions de dénonciation du blocage délibéré de la subvention du PNUD «que les élus ont pourtant arrachée », rappelle le président du bureau régional du RCD qui, allant encore plus loin dans son analyse, assène : «La déclaration du ministre confirme, illustre, dévoile l’antikabylisme et l’ostracisme nourris et entretenus par le pouvoir central à l’encontre de notre région.» Une réponse musclée qui ne s’arrête pas là, puisque les arguments jugés «fallacieux, farfelus et irresponsables» du ministre, notamment lorsqu’il accuse le PNUD de vouloir détourner le projet au bénéfice de bureaux d’études étrangers, sont rejetés par le cadre du RCD dans cette réplique, plutôt sèche : «L’Algérie tout entière est sous-traitée dans tous les secteurs d’activité au profit d’étrangers (…). Même la pose de carrelage sur les trottoirs de Tizi- Ouzou est confiée à des étrangers !» En accusant le PNUD de vouloir imposer des opérateurs, estime encore le RCD, le ministre de l’Intérieur risque d’être à l’origine d’un incident diplomatique. Et l’auteur de la déclaration de conclure par ces propos : «Pourquoi le ministère de l’Intérieur tolère-t-il des entreprises proposées par le PNUD dans d’autres projets ? Qu’est-ce qui empêche ce même ministère de proposer des partenaires ayant le savoir-faire requis pour permettre à un projet aussi important d’aboutir ?»
A. M. (Le Soir d'Algérie).
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