Libertés académiques : Les chercheurs scandalisés.

on entretient la confusion : franchise universitaire

Le droit des enseignants, des chercheurs et des étudiants d’entreprendre des recherches et de mettre en questionnement les notions et les connaissances acquises, libres de toute contrainte autre que celles définies par les normes de la communauté scientifique internationale.

on est tres loin des sejours vacances auxquels pensent avoir droit certains chercheurs

les Tunisiens et Libanais trouvent en l’Algérie un créneau juteux en la matière. « Ils organisent des colloques et invitent en grande pompe les universitaires et chercheurs algériens pour uniquement ramasser de l’argent. L’objectif n’est nullement la recherche scientifique »

voila qui remet les choses en place !

[zaki123]

une partie de la reponse se trouve sans doute dans l'interpretaion du reve des serpents enfin je le crois l'algerie comme l'europe s'est serpentisé je le crois sincerement bonne vacance ceux qui avait fondé leur politique sur la belle au bois dormant doivent maintenant revoir leur calcul, elle appelle au secour

[ETTARGUI]

Sahit Bachi
Tout à fait et c'est ce qui est dramatique dans cette histoire.

[Bachi]

Je trouve insensé, contre productif voire dramatique pour l'avenir du pays de museler les libertés académique.

Salut Ettargui,

Je ne vois vraiment pas comment l'état peut museler réellement les libertés académiques. A notre époque, c'est carrément impossible.

[ETTARGUI]

J'ai l'impression que nos décideurs raisonnent comme certains FAiste, genre "qu'ont-ils découvert (les chercheurs algériens) ?", voire "A quoi sert la recherche ?", ils sont tout simplement incapable de comprendre l'importance de la recherche dans le développement. Pitoyable !
Dandy et l'impré ont bien résumé la question, j'ajouterai que dans le cas présent l'évènement déclenchant serait l'intervention d'une Algérienne lors d'un congrès au Maroc qui ne serait pas compatible avec les orientations politiques de l'Algérie. Faut-il rappeler que le rôle d'un chercheur n'est pas d'ajuster ses réponses en fonction des desiderata des politiques ? Je ne connais pas le contenu de l'intervention de ce chercheur, mais à mon avis il doit être en relation avec le problème du Sahara occidental. Faut-il que nos historiens disent l'histoire dans le sens souhaité par le pouvoir ? La géographie politique n'est pas figée et un territoire peut avoir été par le passé sous la souveraineté chérifienne et ne plus l'être aujourd'hui ! Ya jm'aâ, il faut dépassionner le débat et ne pas essayer de refaire l'histoire ! Les Français et Allemands, après plusieurs guerre, se sont accordés sur la question de l'Alsace-Lorraine!

Les chercheurs ont besoin de participer aux manifestations scientifiques (avec ou sans communication), et dans les pays développés, cela se passe comme cela; les chercheurs ont le devoir (voire l'obligation dans certains cas) de participer à ce genre de manifestations et cela est assimilé à de la formation continue. Par ailleurs, il est faux de dire que dans tous les pays du monde les chercheurs doivent payer eux-même leurs participation, personnellement je n'ai jamais rencontré une telle situation.
En pratique, habituellement le calendrier des manifestations scientifiques (nationales et internationales) est diffusé ainsi que les appels à communication. Dans le cas où le chercheur souhaite communiquer, il envoie son abstract et les frais sont soit à la charge de l'organisateur (les sponsors), soit à la charge de l'employeur. Les frais d'une participation sans communication (frais d'inscription, hôtel, transport...) sont, dans le cas de ma boite, pris en charge par l'employeur. Il y a une ligne budgétaire spéciale pour ça.

Je trouve insensé, contre productif voire dramatique pour l'avenir du pays de museler les libertés académique. C'est le meilleur moyen de freiner le développement d'un pays.

[Adama]

Blofeld, Dandy … Mes salutations.

Pour faire le grand ménage de printemps, une bonne fois pour toute. Séparer le bon grain de l’ivraie. Et en réponse a toutes ces nombreuses grandes interrogations au combien très métaphysique et à toutes les autres annexes.


Lien post :

« L’université KUSTAR (Emirats) amplifie son exceptionnelle mue. »

http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=173502


…

[Dandy]

Bonsoir,

A dire vrai, je n'ai pas très bien compris la mesure : S'agit-il de conditionner le règlement des frais de déplacement, ce qui me paraît normal, où s'agit-il de conditionner la participation d'un chercheur algérien à un colloque à l'étranger par l'obtention d'une autorisation ministérielle, ce qui serait pour le moins discutable ?

Concrètement, un universitaire qui déciderait de participer à un colloque à l'étranger sans demander de financement public, soit parce qu'il se déplace par ses propres moyens ou parce que son déplacement est pris en charge par un organisme étranger, devrait-il demander une autorisation afin de s'y rendre ?

[Blofeld]

combien dépense l'état pour ces recherches a l'étranger ?
et qu'est ce qu'elle ont apporté a la société algérienne comme avancée sociale???
qu'est ce qu'elles ont apporté comme avancée technologique??
quelle découvertes ont elles été réalisées??
quel est le champs d'application de ces recherches?? et ou est ce qu'elle ont auparavant été appliquées??

Normalement ce genre de questions n'est pas sensé se poser pour la recherche académique. Il n'y a qu'en recherche industrielle qu'on travaille seulement dans le but de vendre un mode opératoire ou de déposer un brevet, et encore, même dans le milieu industriel, il y a pas mal de laboratoires qui font de la recherche fondamentale, ce n'est pas Yves Chauvin, prix Nobel de chimie issu d'un laboratoire de recherche industrielle, qui me contredirait là-dessus.
Le but de la recherche académique (scientifique, puisque tu parles d'avancées technologiques) est d'intégrer les laboratoires algériens dans les grands projets scientifiques et d'aider les entreprises qui se lancent sur des chemins encore mal explorés. D'autre part, les projets de recherches sont faits à long terme, ça nécessite des dizaines d'années de travaux menés dans différents pays, mais à la fin, ça paye. Alors on ne peut pas dire au directeur d'un laboratoire naissant "alors, vous avez inventé quoi ?" !!!
La collaboration avec des équipes étrangères est plus que vitale dans ce domaine. A la limite ça nous permet de ne pas perdre du temps et de l'argent sur un projet déjà achevé dans un autre pays. Si on isole les chercheurs dans leurs bureaux et qu'on les empêche de voir ce qui se fait ailleurs, alors on ira pas très loin. Il faut quand même dire qu'on n'a pas les moyens des centres de recherches soviétiques qui développaient des projets admirables sans faire appel à des connaissances étrangères.
Quant à "L'avancée sociale" dont tu parles est bloquée parce que les ponts entre les chercheurs et monsieur tout le monde sont rompus. En sciences Islamiques par exemple, on ne sait que très peu de choses sur les recherches effectuées dans les universités algériennes, par contre tout le monde sait comment porter un pantalon et voiler son visage, grâce à des livres publiés par n'importe qui et qui sont plus accessibles.

[tamerlan]

@l'imprevisibe

mais je suis tam ici!! et pas docteur... sous un pseudo et un avatar!

posons la question autrement:
combien dépense l'état pour ces recherches a l'étranger ?
et qu'est ce qu'elle ont apporté a la société algérienne comme avancée sociale???
qu'est ce qu'elles ont apporté comme avancée technologique??
quelle découvertes ont elles été réalisées??
quel est le champs d'application de ces recherches?? et ou est ce qu'elle ont auparavant été appliquées??

@BLOFELFD
c'est normal que les bourses d'excellence soient supprimées ...parce qu'elles n'ont pas ete grées en guise de récompense..mais comme moyen de former une élite sensée revenir au pays...et comme 90% ne reviennent pas..

sinon hugochavez a raison : on a tous rencontré les filles et fils de responsables et hommes du système aynt parti au Maroc ou en Tunisie et même en Ukraine au frais de l'état pour pouvoir devenir médecins ou pharmacien ..et Londres rengorge de ces "fils" du système

[Blofeld]

C’est pourtant grâce à leurs diplômes obtenus en Algérie

Faudrait peut-être "compter" les chercheurs qui ont fait "l'intégralité" de leur cursus universitaire en Algérie. La plupart de ceux qui travaillent en Algérie ont eu au moins un cycle de leur formation à l'étranger.
Quant au "sens" du mot recherche en Algérie, tout le monde sait que ça n'existe pas, et ce depuis longtemps. Tout le monde, sauf les responsables de la communication et de la publicité du Ministère de l'Enseignement Supérieur qui continuent à dire que la recherche existe en Algérie. Cet article donne un aperçu de ce qu'on promet vraiment au candidats à ce métier à risque.

[brume]

quel sens resterait-il au mot Recherche en Algérie ?

Il n'a jamais eu de sens. Comment en resterait-il? Toutes les recherches de ces chercheurs tournent autour d’un seul et même objectif : comment faire pour quitter cette Algérie dont le système leur a permis de s’élever, sans dépenser un rond, à ce niveau d’instruction, et en tirer le meilleur profit possible ailleurs, pour satisfaire leur petite personne.

on passe aux chercheurs qui seront condamnés à une formation intramuros (et donc médiocre

C’est pourtant grâce à leurs diplômes obtenus en Algérie, qu’ils vont faire les paons à l’étranger….. L'article et certains commentaires... de la verve sans plus. Tamerlan, c'est très juste ce que tu dis.

[l'imprevisible]

Aya !

D'autres sont passés avant toi !


../..

Donc au lieu de dire des bêtises il faut revoir tes données de terrain !
Là tu es à un niveau trop léger du commentaire, un peu café du coin à dire vrai !

dabord le complotisme...ensuite linsulte

imprevisible....au contraire....bien au contraire...tres pervisible

[Blofeld]

Mais en est-on arrivé là ?
C'est la question

Ca en a l'air.

[Bachi]

si le recteur obtient le droit de leur dire "vous avez le droit d'assister à ce congrès seulement si vous ne dîtes que ce qu'on vous demande de dire!" ça devient très inquiétant.

Bien sûr...
Mais en est-on arrivé là ?
C'est la question