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A quand le tour des généraux de la junte algérienne?

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  • A quand le tour des généraux de la junte algérienne?

    Deux ex-ministres de la dictature arrêtés pour leur participation à la répression dans le Cône Sud

    par Adriana Meyer, Pagina/12, 13 juillet 2004

    L’instruction de la plainte relative au « Plan Condor » vient d’être relancée. Le Premier ministre de l’Intérieur de la dictature, le général en retraite Eduardo Albano Harguindeguy, s’est présenté [hier] devant les tribunaux fédéraux de Retiro. Sans les gardes du corps qui l’accompagnaient quand il occupait le portefeuille politique de la première junte militaire ; il a refusé de déposer et il a été assigné à résidence à son domicile, dans le cadre de l’instruction en cours portant sur la coordination répressive dans le Cône Sud organisée par les dictatures de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay, du Chili et de la Bolivie [à partir de 1976].
    Le juge fédéral Jorge Urso a ordonné la mise en détention de trente-deux militaires et hier, quatre autres de ces inculpés se sont présentés [devant lui], parmi lesquels l’ex-ministre du Plan de la dictature et ex-président du Cercle militaire, le général à la retraite Ramon Genaro Diaz Bessone. Tous ont également refusé d’être interrogés et ils sont rentrés à leur domicile, où ils sont désormais assignés en « détention domiciliaire », en arguant de diverses maladies et du fait qu’ils ont plus de soixante-dix ans. Pagina/12 a appris que Harguindeguy a présenté un certificat médical attestant qu’il souffrait de « dépression ».
    Au cours des dernières semaines, au Palais du Gouvernement, les nouvelles provenant de Tribunaux n’étaient pas bonnes — comme la demande d’une déposition du président Néstor Kirchner suite à sa dénonciation d’un prétendu complot. Mais hier, la bonne humeur était de mise : « Tant que nous serons au gouvernement, aucun de ceux-là ne restera en liberté », s’est félicitée une source officielle de haut rang.
    Il y a deux semaines, Pagina/12 a révélé que les représentants des familles des victimes qui sont parties civiles dans cette affaire avaient sollicité cette mesure de détention non seulement pour Harguindeguy mais aussi pour [les généraux] Guillermo « Pajarito » Suarez Mason, Santiago Riveros, Luciano Benjamin Menéndez et Antonio Bussi. Ils ont fait valoir que les ex-chefs d’État des pays membres de l’Opération Condor, comme Jorge Videla, Augusto Pinochet et Alfredo Stroessner, ne sont pas les seuls responsables. C’est pourquoi ils ont proposé à Urso d’augmenter le nombre de militaires mis en cause, et la décision signée hier par le magistrat va dans ce sens. « Harguindeguy était responsable de la sécurité des exilés et réfugiés politiques qui ont été victimes de l’exécution du plan », a rappelé à Pagina/12 Me Alberto Pedroncini, l’un des avocats des parties civiles.
    Harguindeguy a été le ministre politique de la junte [militaire] composée [du général] Jorge Videla, [de l’amiral] Emilio Massera et [du brigadier] Orlando Agosti, qui a pris le pouvoir après le coup d’État du 24 mars 1976, et jusque-là, il n’avait jamais été mis en détention pour des violations des droits humains. [En septembre 2003], le procureur Miguel Osorio avait demandé, en vain, son emprisonnement suite à ses déclarations à la journaliste française Marie-Monique Robin où il défendait le terrorisme d’État. Hier matin, il s’est présenté seul devant le juge Urso, refusant de déposer et prétendant souffrir de « dépression », comme nous l’a révélé une source judiciaire. Se sont également présentés les généraux en retraite Hugo Pascarelli et Leopoldo Flores, ainsi que le colonel Eduardo Delio. D’autres devraient comparaître aujourd’hui : les généraux en retraite José Vaquero, Fausto Gonzalez, José Villareal, Juan Pablo Saa, Eugenio Guañabens Perello et les colonels Carlos Tragant et Carlos Landoni. « C’est une étape fondamentale : l’instruction entre dans une phase active et on se rapproche d’un procès », s’est félicité Me Pedroncini.
    C’est en septembre 1999 qu’un groupe d’avocats dirigé par Mes David Baigun et Pedroncini avait déposé plainte au nom de cinq parents de victimes disparues du fait du plan Condor. Un des plaignants est l’institutrice uruguayenne Sara Méndez, qui avait été séquestrée dans le centre [de détention clandestine et de torture] Automotores Orletti. Elle avait été torturée avec un sac de nylon sur la tête et des chaînes en présence de son bébé, Simon. Elle fut séparée de son fils et elle n’a jamais pu depuis le retrouver.
    La plainte avait pour objectif de faire instruire, outre la privation illégale de la liberté, la constitution d’une association illicite responsable de disparitions forcées de personnes, homicides et tortures, dans le cadre de l’Opération Condor, en Argentine, Bolivie, Paraguay, Chili et Uruguay. Au départ, ont été mis en cause les chefs d’État à la tête des gouvernements militaires de ces pays, qui organisèrent ce plan de persécution des communautés de réfugiés politiques originaires de chacun des « États membres » et présents sur le territoire des autres.
    En avril 2002, la Chambre fédérale [chambre d’accusation] de Buenos Aires a ratifié la décision de mise en détention préventive de l’ex-dictateur Jorge Rafael Videla et a confirmé les mandats d’arrêt internationaux lancés contre [les généraux chiliens] Augusto Pinochet et Manuel Contreras, ex-chef de la DINA (la police secrète chilienne), Pedro Espinoza, autre haut fonctionnaire de la DINA, le dictateur paraguayen Alfredo Stroessner et les militaires uruguayens qui avaient opéré dans le centre clandestin de détention Automotores Orletti. Les magistrats de la Chambre ont décidé que l’enquête devait être étendue « à la totalité du territoire où s’est déroulée cette entreprise criminelle » et à « tous les niveaux de commandement et d’exécution », c’est-à-dire aux auteurs matériels et à tous leurs complices.
    L’interrogatoire de l’inculpé Harguindeguy a été sollicité parce que le ministère de l’Intérieur, qu’il a dirigé, avait à sa charge la protection de la liberté et de la vie des personnes, et dans le cas de l’Opération Condor, la protection du droit d’asile en territoire argentin des victimes de la répression politique dans les pays limitrophes. Les témoignages du sénateur uruguayen Rafaël Michelini — fils du sénateur Zelmar Michelini, assassiné à Buenos Aires [en 1973] — et de Bernabela Herrera, représentante du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), ont appuyé cette démarche juridique. En outre, le ministère de l’Intérieur avait alors pour fonction de répondre aux magistrats chargés d’instruire les demandes d’habeas corpus en faveur de personnes disparues, demandes qui ont toujours reçu une réponse négative.
    Harguindeguy a été ministre de l’Intérieur à l’époque où se sont mises en place les étapes fondamentales de l’Opération Condor. Et au moment où le gouvernement militaire niait publiquement l’existence de disparus, il a même diffusé des « Instructions sur la procédure à suivre avec des mineurs, fils de dirigeants politiques ou syndicaux dont les enfants sont détenus ou disparus ».
    Le juge Urso a étendu la demande d’auditions dans cette affaire [au général] Videla le 23 juillet [prochain], et pour les 16 et 19 juillet, il a cité les ex-généraux Carlos Suarez Mason, Juan Bautista Sasiaiñ, Santiago Omar Riveros, Cristino Nicolaides et l’amiral Antonio Vañek, tous actuellement détenus pour d’autres affaires. Le 21 juillet, ce sera le tour de l’ex-chef du IIIe corps d’armée, le général Luciano Benjamin Menéndez, actuellement en détention domiciliaire à Cordoba, sous contrôle du tribunal fédéral. L’ex-gouverneur de [la province de] Tucuman, [le général] Antonio Domingo Bussi, est lui aussi en arrestation domiciliaire dans cette province, et il doit être transféré à Buenos Aires le 22 juillet.
    Autre affaire : le tortionnaire Juan Lorenzo Barrionuevo, alias « Jeringa » (seringue), devra quant à lui rester en détention, selon une décision prononcée hier par la deuxième section de la Chambre fédérale. Les magistrats Horacio Cattani, Eduardo Luraschi et Martin Irurzun ont rejeté la demande d’élargissement présentée par son avocat dans l’affaire où il est inculpé pour des violations des droits humains commises pendant la dictature à l’École de mécanique de la marine (ESMA, [l’un des principaux centre de détention illégale et de torture]), où il était infirmier. Barrionuevo avait été élu député en Terre du Feu, mais le Parlement provincial lui a retiré son immunité quand la Justice fédérale a décidé de le placer en détention pour son rôle dans le terrorisme d’État. Jeringa a d’abord été détenu pour « détention illégale et sévices » et il a été jugé à ce titre, mais il a ensuite été mis en cause pour de nouveaux faits et le juge Sergio Torres doit encore statuer sur ce point. Vu la « gravité des faits allégués », a indiqué la Chambre, ils doivent être « qualifiés de crimes contre l’humanité ». « On peut supposer que s’il était mis en liberté » dans cette affaire et avec des faits encore irrésolus, ont indiqué les juges, « l’inculpé tentera d’échapper à la justice ». C’est pourquoi ils ont décidé « de ne pas accorder l’élargissement, sous aucun type de caution ».

  • #2
    en algerie il ya des tas de gens qui soutiennent jusque dans les urnes un projet de société fachiste !!!

    toi tu veux juger les generaux ! moi je veux que l'histoire juge l'attitude de certains !!

    dans la situation actuelle, plus que jamais, je suis fier d'etre Kabyle !

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    • #3
      Les lions de Mekla et d'agouni Bouafir feraient mieux de s'occuper d'améliorer leur propre sort au lieu de jouer les zorro au secours de la nations arabo-musulmane que les généraux et autres politicards ne dérangent pas tant qu'ils servent l'arabo-islamisme et sauvegarde la nation de la démocratie.
      La conjoncture politique mondiale fait qu'il est plus facile pour les islamistes de déloger des dictateurs à moitié islamistes que de déloger des démocrates pas islamistes du tout. Alors les arabo-musulmans déploient toutes leurs énergies pour combattre la démocratie que pour combattre vos généraux. Un totalitarisme peut toujours dialoguer et négocier avec un autre totalitarisme. Il y a encore espoir chez le peuple algérien integriste islamiste de réaliser un jour le noble projet de la dawla islamyya une et indivisible. Il suffit de garder les acquis pour le moment et de maintenir l'indivisibilité du watan el aziz. La dawla islamyya viendra bi fadhli' llah au moment voulu. Y en a tout le temps. Les généraux ne sont pas éternels. Mais si un coup de pouce des kabyles vint à faciliter les choses, il sera toujours le bienvenu. Allah est kbar et Allah est toujours avec les sabirine. Pour le moment, khyrou el oumouri, awsatouha!
      Vive Allah.
      Pauvres kabyles!

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      • #4
        Ah! le rêve d'Ait Ahmed et de ses amis du FIS. Faire juger les généraux de la junte militaire d'Alger par un tribunal international. Tiens, tiens! on prendrait donc les juges de ce tribunal pour des kons? On va donc leur apprendre ce qu'est une junte militaire et ce qu'est le fascisme? l'Epagne de franco, l'italie de Mussolini, l'allemagne d'Hitler et le Chili de Pinochet c'étaient donc de la bagatelle?
        Un juge d 'une cour internationale serait peut etre le dernier à le savoir, mais il sait que les généraux algériens et leur vitrine civile ne sont que de vulgaires despotes à l'image de tous les autres despotes qui gouvernent (plutot qui régnent sur) les 9/10 des états de la planéte.
        A ce train là il faudrait juger toute l'Afrique, tout le monde musulman, presque toute l'asie et la quasi-totalité de l'Amérique latine.
        Mon dieu, vous voulez faire mourir les juges d'épuisement ou quoi?

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        • #5
          jevois ça d'ici !!! l

          si le tpi veut les juger ! il faudra passer sur le corps des anegeriens nationalistes qui en croyant defendrent leur "nation" (qui n'existe pas) defendront leur generaux !!! il y aura des manifs pur les soutenir ! ceux qui ont jeté des pierre sur les kabyles le 14/06/2001 protegeront leur regime ..... ne l'ont-ils pas prouvé en avril dernier !???

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          • #6
            Momo, le bouchééééééé

            Les Lions de Mekla



            modéré par morjane
            application de la Charte Propos racistes, haineux, injurieux.

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            • #7
              salut

              vous savez que le general el 3ammari a demissioner ????

              ils disent que c a cause des resultats de vote de 8avril certe mais l histoire de TPI raconte par boutef sur l unique est y pour beaucoup a mon avis
              si La parole est d'argent, le silence est d'or
              le plus beau bijoux que possede une femme c est le cilence, malheuresement elle ne le porte po trop souvent

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