Alors que le spectre de la grippe aviaire appelle à une vigilance accrue et à une action commune des differents partenaires , le torchon brule entre Saïdal et Amar Tou . Saïdal attend depuis 10 jours l’autorisation pour l'importation de la matière première indispensable à la production algérienne du Tamiflu qui sera commercialisé sous le nom de Saïflu.
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Rien ne semble aller entre le groupe pharmaceutique public Saïdal et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Les déclarations publiques de Amar Tou indiquent, on ne peut plus clair, que le courant ne passe pas ou plus entre son département et la société.
En tous les cas, l’absence du ministre à la cérémonie de signature entre Saïdal et l’indien Hetero Labs d’un accord de fabrication du Tamiflu, qui sera commercialisé en Algérie sous le nom de Saïflu, n’est pas passé inaperçue. Les soupçons se sont davantage confirmés quand Amar Tou déclara, il y a plus d’une semaine, sur les ondes de la chaîne I, ne pas avoir pris connaissance de l’accord qui autorise Saïdal à produire le médicament en question, «mis à part ce qui lui a été rapporté par ses services». Des questions sur lesquelles Ali Aoun refuse de s’attarder ou de commenter.
Sa seule préoccupation consiste à obtenir une autorisation du ministère de la Santé pour l’importation de la matière première et qui doit servir à la production du Tamiflu. Une autorisation indispensable donc et que le groupe attend «depuis 10 jours», a déclaré hier ce PDG, en marge du forum d’El Moudjahid.
Rappelons que Saïdal a promis la première livraison de cet antiviral pour le mois d’avril prochain. Il sera question de produire à fin 2006 pas moins de 6 millions de boîtes de gélules. Une quantité qui permettra à l’Algérie de constituer un stock de 13 millions de boîtes, en ajoutant les 7 millions déjà importées.
Ce qui couvrira 50% de nos besoins, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) oblige les pays à constituer un stock de sécurité de 25%. Signalons également que le prix de la boîte de Saïflu sera de 15 euros. Ce médicament ne sera pas commercialisé, mais il sera placé entre les mains des autorités sanitaires du pays et stocké pour être distribué gratuitement à la population en cas de pandémie.
Par La Tribune
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Rien ne semble aller entre le groupe pharmaceutique public Saïdal et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Les déclarations publiques de Amar Tou indiquent, on ne peut plus clair, que le courant ne passe pas ou plus entre son département et la société.
En tous les cas, l’absence du ministre à la cérémonie de signature entre Saïdal et l’indien Hetero Labs d’un accord de fabrication du Tamiflu, qui sera commercialisé en Algérie sous le nom de Saïflu, n’est pas passé inaperçue. Les soupçons se sont davantage confirmés quand Amar Tou déclara, il y a plus d’une semaine, sur les ondes de la chaîne I, ne pas avoir pris connaissance de l’accord qui autorise Saïdal à produire le médicament en question, «mis à part ce qui lui a été rapporté par ses services». Des questions sur lesquelles Ali Aoun refuse de s’attarder ou de commenter.
Sa seule préoccupation consiste à obtenir une autorisation du ministère de la Santé pour l’importation de la matière première et qui doit servir à la production du Tamiflu. Une autorisation indispensable donc et que le groupe attend «depuis 10 jours», a déclaré hier ce PDG, en marge du forum d’El Moudjahid.
Rappelons que Saïdal a promis la première livraison de cet antiviral pour le mois d’avril prochain. Il sera question de produire à fin 2006 pas moins de 6 millions de boîtes de gélules. Une quantité qui permettra à l’Algérie de constituer un stock de 13 millions de boîtes, en ajoutant les 7 millions déjà importées.
Ce qui couvrira 50% de nos besoins, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) oblige les pays à constituer un stock de sécurité de 25%. Signalons également que le prix de la boîte de Saïflu sera de 15 euros. Ce médicament ne sera pas commercialisé, mais il sera placé entre les mains des autorités sanitaires du pays et stocké pour être distribué gratuitement à la population en cas de pandémie.
Par La Tribune
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