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Bouteflika: «le hidjab n’est pas algérien»

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  • Bouteflika: «le hidjab n’est pas algérien»

    Lors du discours prononcé hier, Bouteflika a parlé de menace qui plane sur l'identité et la culture algérienne et a souligné combien il trouvait fragile la personnalité nationale au point que "nous avons perdu même nos habits traditionnels» il a ajouté «Même le hidjab n’est pas de chez nous» Il a aussi critiqué ces nouveaux néologismes qui ne rimaient à rien et a parler des nouveaux maux sociaux, selon lui , qui frappe l'algérie à savoir la drogue, "de perversions outrageantes à nos moeurs, d´anarchie, de banditisme, et même de crimes crapuleux." en ajoutant que «c´est sans doute l´un des effets dramatiques de la tragédie nationale que notre pays a traversée». Il a eu aussi cette phrase assez révélatrice «Il y a trop de militants dans ce pays mais il n’ y a pas de citoyens».

    ==========

    C’est avec un air d’amertume que le président de la République a dénoncé hier, la perte de nos valeurs et de nos traditions allant jusqu’à parler carrément de menace qui pèse sur l’identité et la culture algériennes. «On est arrivé à un stade de fragilité de la personnalité nationale au point que nous avons perdu même nos habits traditionnels», a-t-il regretté lors du discours qu’il a prononcé hier, à l’hôtel El Aurassi à l’occasion de la fête du 8 mars. «Même le hidjab n’est pas de chez nous», a-t-il lâché sèchement avant d’ajouter sous une salve d’applaudissements et de youyous: «Je le dis en toute sincérité, nous devons renforcer l’immunité identitaire et culturelle chez nos citoyens». Devant un parterre bariolé par plus de 2000 femmes, toutes invitées par la chefferie du gouvernement, à un déjeuner à l’occasion du 8 mars, le président de la République a également dénoncé les «néologismes linguistiques» qui se répètent depuis ces dernières années en Algérie. Sous l’oeil amusé de la gent féminine algérienne, M.Bouteflika a cité avec ironie certains de ces «néologismes», très prisés depuis ces dernières années, notamment dans les milieux algérois. Un mélange de langue française et de langue arabe. «Ma tinsistiche, (N’insiste pas) ma texistiche (ça n’existe pas)», a répété le président de la République avant de s’exclamer: «Qu’est-ce que c’est cette langue! Ce n’est ni du français, ni de l’arabe ni du tamazight».
    Vraisemblablement irrité, il ajoute encore: «J’entends dire qu’il s’agit de spécificités algériennes. Si c’est le cas, je refuse d’appartenir en tant que citoyen à cette spécificité ». Aussi, a-t-il rappelé que la réappropriation de nos valeurs et de nos traditions permettra de réaliser un développement économique et social marqué du sceau de la durée. «C´est aussi nous armer pour affronter les enjeux de la mondialisation et de la compétitivité, c´est également réaliser des réformes indispensables, notamment celle fondamentale de nos mentalités».

    Dans cette quête, M.Bouteflika a appelé à un effort persévérant, aux vertus de la sagesse et celles du civisme qui, selon lui, se manifestent dans l´exercice des droits et de la citoyenneté. Sur cette dernière, il a sérieusement insisté quand il déclare notamment: «Il y a trop de militants dans ce pays mais il n’ y a pas de citoyens». Cette dégradation et ces maux que subit la société sont les conséquences des années de la tragédie nationale, a expliqué le président de la République. «Nous assistons aujourd´hui à l´explosion de maux sociaux nouveaux au sein de notre société, qu´il s´agisse de drogue, de perversions outrageantes à nos moeurs, d´anarchie, de banditisme, et même de crimes crapuleux», a, en effet, relevé M.Bouteflika, affirmant que «c´est sans doute l´un des effets dramatiques de la tragédie nationale que notre pays a traversée».

    D’autre part, il a expliqué que «c´est aussi le fruit amer de la perte des repères traditionnels de notre société, de la réalité sanglante dans laquelle nos enfants ont grandi durant plus d´une décennie, et enfin du déracinement auquel ont été contraintes des centaines de milliers de familles algériennes». Pour le président de la République, il n’ y a pas de doute que c’est la reprise économique qui «contribuera à apaiser ces maux et à éradiquer les motifs de désespoir». A ce propos justement, il abordé encore une fois la question de l’augmentation des salaires. «La question des salaires sera étudiée par la tripartite dans le cadre de la loi». Ainsi, il a chargé officiellement la tripartite de trancher une question qui a suscité une grande polémique au sein des milieux syndicaux et politiques. «Cette question sera étudiée en prenant en compte la croissance, l’inflation, la rentabilité, la productivité et d’autres paramètres économiques». Ce n’est pas la première fois que le président de la République s’exprime sur cette question des salaires. Dans son discours prononcé, le 24 février, à l’occasion du 50e anniversaire de la création de l’Ugta, M.Bouteflika a invité les partenaires du gouvernement à se réunir pour trancher la question. Approché lors de cette cérémonie organisée en l’honneur des femmes, le ministre du Travail, Tayeb Louh, a indiqué que la date de la tenue de la tripartite n’a pas été fixée.

    Par L'expression

  • #2
    Si cela ne s'appelle pas un camouflet à Soltani et consorts Je ne sais pas ce qu'il a en ce moment Bouteflika mais on dirait que sa maladie lui a donné à réfléchir et qu'il parle enfin de l'Algérie en y incluant TOUS les algériens.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Il faut que bouteflika yvirifi si etonobil pour les femmes est hram ou pas ?
      Est-ce que il peut aussi iripondi si son barassyoun fel listoma s'est bien passé ?
      Quand tesse ifixi la date maa esindika bach irigli l'problem des salaires.
      Il faut lui dire aussi que likip nationale aadet matessakountech fel le monde....

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      • #4
        citoyen
        Soyons serieux, il a quand même raison sur ce point de la langue non ?
        Dernière modification par absent, 09 mars 2006, 16h54.

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        • #5
          est ce que le retour au haïk dialna est le signe d'une avancée / hijab ?

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          • #6
            Cela me fait penser à ce discours du ministre tunisien, il y a peu , repris dans JA ( jeune afrique ).... qui lui aussi parler de ce hidjab importé et changeant la vrai culture nationale...
            cependant, cette remarque n'est-elle pas un peu tardive ???

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            • #7
              El Vista et le Sarouel que porte Bouteflika est algérien ou pas !

              C'est un dicours qui se met au niveau des prêches de l'époque noire...

              Je pense que la tenue vestimentaire reste à la discrétion de chaque individu, et il n'est pas normal qu'un président fasse un commentaire la dessus...

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              • #8
                Même si elle est tardive, elle peut remuer les consciences......car il dit vrai. Nous sommes nombreux à penser que tous ce qui vient des USA ou du monde occidental n'est pas forcement bon pour l'Algérie mais il en va de même pour ce qui vient de l'Orient.
                Dernière modification par zwina, 09 mars 2006, 16h58.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  @zwina

                  A une différence prés ... C'est que l'Algérie fait partie culturellement de l'Orient musulman et non pas de l'Occident Chrétien ! C'est pas tout, mais c'est pas rien quand même !
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    toujours aussi subtil et pertinent harrachi....

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                    • #11
                      @ayla

                      Merci Lady

                      Pour ma part, sur le sujet je suis assez tranché. Comme nous tous j'ai la nostalgie du bon vieux hayek algérois, celui que portait ma mère et ma grand mère. Mais il faut aussi dire que les temps en changé et que les femmes ne sont plus celles du temps de ma mère et de ma grand-mère qui sortaioent une fois par semaine histoire d'aller au bain !

                      Aujourd'hui les femmes travaillente t font des études faisant du hayek un truc impossible à porter. certaines se sont affranchies de tout voile, ca ne me dérahnge pas, mais d'autres ont jugé bon de le garder, pour des raions qui leurs sont propres et que je refuse à qui que se soit le droit de les contetser. Le hidjab est le seul compromis qui a pu leur servir pour garder leurs convictions (religieuses ou traditionelles qu'importe) et autant je me refuse à dénigrer celles qui s'habillent à l'occidental je suis moins en mesure de dénigrer celles qui s'habille à l'orientale !

                      Laissoons donc chacun vivre sa vie à sa guise et s'habiller comme bon lui semble, pour peu qu'il se trimballe pas à poile en publique. Notre président peut bien critiquer ceux-ci ou ceux-là, pourtant, son costume cravate n'a rien d'algérien non plus à la base non ?
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        Harrachi

                        La culture de L'orient musulman du siècle dernier peut être mais les choses ont tellement changé qu'il est bien difficile de s'imaginer ce que serait la réaction des fondateurs de l'Islam s'il voyait ne serait ce que l'immense centre commercial à la Mecque. Quant aux soi disant gardiens, il faut les voir à Paris ou ailleurs pour se rendre compte de leur hypocrisie et être conforter dans l'idée qu'ils ne sont vraiment pas un exemple à suivre .......
                        Tu sembles oublié que beaucoup de femmes ont porté le hidjab pour éviter les agressions et les insultes, un rempart contre la violence des hommes......Libre à chacune de s'habiller comme elle veut c'est certain mais qu'elles puissent au moins avoir le droit de décider de cette tenue.
                        Dernière modification par zwina, 09 mars 2006, 17h22.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          tu vas tout de même loin pour le costume, mais si je le concède ça se tient !!!
                          je pense que si l'on compare cette déclaration avec la volonté de censure de la star ac, la mise à jour d'une épreuve théologique au bac.....il ya comme un pas en avant et un pas en arrière ...

                          ( il faut sans faute lire ma derniere phrase en ayant en tête: l'algérie était au bord du gouffre , elle a fait un pas en avant.........)

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                          • #14
                            alya

                            La cravate peut être mais les hommes ont toujours mis des pantalons à moins que..........
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              >>>La cravate peut être mais les hommes ont toujours mis des pantalons à moins que..........

                              Non cela s'appelle Seraouel Delioua et au dessus une Gandoura (le haut de gamme s'apelle Koumraya)

                              Il faut ajouter l'indévissable Kebouss (Haut de gamme s'appelle Ousmeni) ou bien la douce Chechia très repondue en Kabylie.

                              Le chech (heureusement) est toujours de rigueur dans une grande partie de l'algérie pour faire face ostentoirement casquettes nike (portées à l'envers par notre jeunesse naive).....

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