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Le procès de non-jeûneurs reporté après un sit-in de la population devant le tribunal

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  • #61
    C'est n'importe quoi, moi je dis que cet article doit être vérifié, et si ce n'est pas vrai, le journal doit être attaqué pour diffamation!

    C'est impossible que ce soit vrai, comme l'a dit dandy aucun juge ne peut condamner quelqu'un pour avoir........bu de l'eau.

    Même dans une république islamique, même quand on applique la chari3a comme constitution, il n'existe aucune directive qui dise de punir les non jeûneurs, car le Coran lui même propose aux musulmans pratiquants, une autre solution si ils ne peuvent pas jeûner. Et vous allez me dire que le parfait policier musulman leur a demandé en les arrêtant, êtes vous diabétiques? malades? en voyage? avez vous nourri 60 pauvres? non alors je vous embarque! Barkawna, ce cirque me pousse à me poser la question suivante, pourquoi ces mensonges? dans quel intérêt?
    Dernière modification par absent, 19 août 2010, 02h27.

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    • #62
      fume du the
      le reve est croustillant

      tu peux essayer

      pas dans l estravagence
      dans la discretion la plus absolue

      puis
      ehkili hkaya
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #63
        L'Algéristan, médames et messieurs.

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        • #64
          Mais c'est du n'importe quoi cette histoire!
          ...ca m'énerve!
          kikoz un jour, koz toujours.

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          • #65
            ne me dites pas que ces policiers (kabyles, je présume ) vont chaque jour de ramadan aux chantiers pour arrêter les non-jeûneurs .
            sinon les renseignements ont fait un bon travail (espionnage et tout )pour arriver à arrêter ces deux personnes là dans leur chantier et en flagrant délit.
            histoire imaginaire pour créer une polémique. pas plus.
            J'ai rarement le temps de rêver et pourtant j'ai tant de rêves. (Franziskca zu Reventlow)

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            • #66
              En l’absence d’un délit dans le code pénal incriminant les non jeûneurs ... les deux personnes devraient en principe être libérées. A moins que la constitution soit remplacé durant la nuit par la « charia » à ce moment là les deux ouvriers risquent d’être fouetter ou lapider ou que sais-je encore !!!
              que le délit existe dans le code pénal algériens ou pas peu importe ... ces deux individus ont été embarqués pour ce "délit imaginaire" et seront déférés devant le juge pour ce "délit imaginaire" ... la machine judiciaire s'est donc mise en branle pour un "délit imaginaire" dont on connait tous le verdict !!! n'ont-ils rien de plus sérieux et urgent à faire ? ... alors si on sait qu'ils seront par la suite libérés a quoi rime ce zèle ? c'est du "harcèlement légal" ... en toute vraisemblance ils rêvent d'inscrit ce genre de délit dans le code pénal c'est dans leur nature ... mais ce qui les retient c'est la peur d'être épinglé internationalement.
              Dernière modification par Gironimoo, 19 août 2010, 10h12.

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              • #67
                En l’absence d’un délit dans le code pénal incriminant les non jeûneurs ... les deux personnes devraient en principe être libérées. A moins que la constitution soit remplacé durant la nuit par la « charia » à ce moment là les deux ouvriers risquent d’être fouetter ou lapider ou que sais-je encore !!!
                Giro, c'est une histoire bidon cette fameuse arrestation de non jeûneures, une histoire imaginaire d'un journaliste dérangé par sidna ramadane, alors il invente des hitsoire comem ca pour denigrer et le pays et la religion! elle n'a jamais eu lieu, je suis dsl pour toi, vas te défouler sur l'Iran ou le Soudan, ici, rien à voir!

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                • #68
                  A moins que la constitution soit remplacé durant la nuit par la « charia » à ce moment là les deux ouvriers risquent d’être fouetter ou lapider ou que sais-je encore !!!
                  Ton islamophobie te fait dire n'importe quoi, comme d'habitude:

                  Même dans une république islamique, même quand on applique la chari3a comme constitution, il n'existe aucune directive qui dise de punir les non jeûneurs, car le Coran lui même propose aux musulmans pratiquants, une autre solution si ils ne peuvent pas jeûner.

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                  • #69
                    La mésaventure de deux cousins à Alger, pendant le ramadhan

                    L'histoire de Djamila, jeune émigrée installée depuis peu en Algérie, et de son cousin, incarcérés à la prison d'El Harrach pour avoir “cassé” le Ramadan. Ils n'ont dû leur salut qu'à l'intervention d'une personne haut placée.
                    Les faits remontent à l'an dernier.
                    Ayant passé la journée à courir les rendez-vous professionnels pour l'ouverture prochaine de sa société, Djamila et son cousin se sont installés dans un parc, à l'abri des regards, pour se rafraîchir et s'alimenter. « Il y avait une chaleur atroce ce jour-là. Nous étions garés dans le parking attenant au parc de Ben Aknoun. Personne ne passe par là à 15h », a expliqué Djamila.
                    A peine ont-ils ouvert leur sac que deux policiers en civil les ont accostés. A la vue des sandwichs, ils les ont questionnés sur leur religion. « Les deux flics nous ont proposé d'aller au poste de police pour une simple vérification d'identité sur ordinateur et nous les avons suivis »
                    C'est au commissariat de Draria que le cauchemar a commencé pour Djamila et son cousin. Les policiers ont d'abord prétendu que son cousin buvait de l'alcool dans le parking de Ben Aknoun. Puis ils les ont accusés d'être “amants”. « Ils ont interrogé mon cousin de façon très musclée sur le fait de ne pas jeûner », relate Djamila. Le commissaire de police leur a fait signer un PV en arabe où il était mentionné que la jeune femme et son cousin « mangeaient sur la place publique devant des piétons ». Djamila, qui ne sait parler ni écrire l'arabe, a signé sans savoir de quoi il retournait, sur injonction des policiers. Après une visite médicale, les deux “non-jeûneurs” ont passé la nuit en garde à vue au commissariat. Mercredi matin, ils ont été menottés pour leur passage devant le procureur. « Dans la salle d'attente, les autres prévenus ne portaient pas de menottes. Nous avons été considérés comme de vrais criminels », rapporte Djamila.
                    A leur grande surprise, le procureur décide de les transférer à la prison d'El Harrach. Le motif invoqué pour leur incarcération a été le “dénigrement du dogme et des préceptes de l'Islam”. « Nous n'avions aucune idée de ce qui se tramait. Dans la voiture de police, les flics n'ont pas voulu nous dire où ils nous emmenaient. Lorsque nous avons compris que nous étions en route vers El Harrach, nous avons appelé notre famille en toute hâte avant que les téléphones ne soient confisqués ».
                    A la prison d'El Harrach, Djamila dormait à même le sol, car il n'y avait plus de lit disponible dans le dortoir des femmes. Au même moment, toute sa famille s'est impliquée pour faire libérer les deux prisonniers. L'affaire a connu son dénouement jeudi 3 septembre, tard dans la nuit, grâce à l'intervention de quelqu'un « haut placé » qui a intercédé en leur faveur et obtenu que les poursuites judiciaires engagées à leur encontre soient abandonnées.
                    La sœur de Djamila s'insurge contre « l'absurdité » d'une telle condamnation. « On savait que les libertés fondamentales étaient bafouées en Algérie. Oui le Ramadan est un mois sacré. Oui, c'est un mois de jeûne pour les croyants. Mais il appartient à chacun de pratiquer sa foi selon ses convictions et sa conscience religieuses », dit-elle. Et d'ajouter : « Sommes-nous dans une soi-disant République démocratique et populaire. Ce serait alors une démocratie guidée par l'intransigeance. Pourquoi le fait de manger durant le Ramadan serait-il un crime passible de prison au même titre que la dilapidation ou le détournement des deniers publics ? »
                    Selon l'avocat de Djamila, cette affaire n'aura pas de suite. L'épisode a été comme ” effacé” des archives du commissariat de Draria. Djamila et son cousin, eux, se souviendront longtemps de leur mésaventure.
                    "La meilleur façon de prévoir l'avenir, c'est de le créer"

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                    • #70
                      RAPPEL DE FAITS pour ceux qui vivent en Islande peut-être?







                      Algérie: Condamnés par le tribunal de Biskra pour non-respect du Ramadhan :

                      Les prévenus relaxés par la cour d’appel

                      8 octobre 2008

                      Les 6 hommes condamnés le 29 septembre 2008 à 4 ans de prison ferme assortis de 100 000 DA d’amende pour « non-respect d’un fondement de l’Islam » ont été acquittés hier par le tribunal pénal près la cour de justice de Biskra.

                      Lors de ce procès en appel, les avocats se sont démenés pour démontrer que leurs clients K. A. (42 ans), Z. S. (32 ans), A. F. (53 ans), A. A. (52 ans), K. K. (36 ans) et B. K. (45 ans), surpris dans un local de l’USB par une brigade de la Sûreté nationale en train de jouer aux cartes, une bouteille d’eau près d’eux, en plein mois de Ramadhan, avaient été « injustement » condamnés suite à un procès « collectif et expéditif » caractérisé par un flagrant manque de preuves. Bensaïd Mokhtar, avocat près la cour de Biskra et membre de la LADDH a, entre autres, axé sa plaidoirie sur l’inexistence de personnalisation du délit, la liberté de culte garantie dans notre pays et l’impact négatif qu’une telle affaire pourrait avoir sur la réputation de notre pays.

                      « La justice humaine ne peut pas être plus sévère que la loi divine, laquelle pour des entorses au mois du jeûne, ordonne aux "pêcheurs" de doubler la durée du Ramadhan ou de faire manger 60 nécessiteux en guise de punition », dira-t-il avant de rappeler aux magistrats le contenu des rapports tendancieux émanant d’ONG américaines qui désignent l’Algérie comme « un pays où le droit de croyance est bafoué ». Remettant en cause le fondement juridique sur lequel s’étaient appuyés les juges pour prononcer leur verdict lors du premier procès, il dira que l’article 144 bis 2 du code pénal stipulant que « tout individu qui porte atteinte aux préceptes de l’Islam par des écrits, des dessins ou tout autre moyen est passible de lourdes peines » ne peut pas être invoqué dans cette affaire. « Punir des individus pour des faits sans base juridique, qui demeurent du ressort de la conscience de chacun, donne du grain à moudre aux ennemis de notre pays », lancera-t-il en conclusion.

                      Les juges ont acquitté les 6 hommes qui seront incessamment libérés mais dont un devra s’acquitter de 5000 DA pour port d’arme blanche. Neuf jours à peine après le premier verdict qui a mobilisé l’opinion publique de par sa sévérité, la machine judiciaire semble avoir fait marche arrière. « Je crois que le fait de fixer l’audience en appel dans un délai très court, moins de dix jours, implique que la justice reconnaît son tort », estime Me Boudjemaâ Ghechir.

                      Le président de la LADDH, qui salue la décision de la cour de Biskra, considère que « l’acte commis par ces individus n’entre pas dans le code pénal, c’est un problème entre l’individu et le bon Dieu », sachant que la Constitution, notamment dans son article 36, garantit la liberté de conscience et la liberté d’opinion. Y aurait-il un syndrome Habiba K. qui pousse les magistrats à tomber dans le piège de la moralisation ? « On espère, ajoute Me Ghechir, que la panique qui s’est emparée des esprits de certains responsables – problème d’évangélisation, sauvegarde des principes de l’Islam – ne doit pas se transformer en actes qui peuvent même porter préjudice à l’Islam. La liberté du culte dans l’Islam est clairement affirmée, le Coran demande au Prophète de ne pas obliger les gens à être musulmans et de les laisser à leur conviction et leur volonté. »

                      http://www.wluml.org/fr/node/190

                      Déclaration de Bouabdallah Ghlamallah sur cette affaire

                      13 octobre 2008

                      Liberté : Six personnes ont été condamnées à six ans de prison avant d’être relaxées par le tribunal de Biskra pour non-observation du jeûne ; qu’en pensez-vous en tant que ministre des Affaires religieuses ? B. Ghlamallah : Tout d’abord, je tiens à dire que cela participe de la relation des Algériens avec la religion. La religion chez nous véhicule la notion d’appartenance. On ne peut pas dissocier notre appartenance à la religion de notre appartenance au pays. Car pour nous, les Algériens, l’islam et la patrie, c’est une même chose. Les ONG, par médias interposés, commencent à nous envoyer des lettres nous demandant de séparer la religion de la politique. Personnellement, je ne souhaite pas en arriver là. Mais si c’est le cas, cela va demander beaucoup de temps. Pour revenir à ces condamnations, comme l’a si bien dit l’un de leurs avocats, il n’y a pas dans le code civil un article de loi sur lequel on peut se baser pour condamner les non-jeûneurs. Mais la société a sa propre position sur le sujet.

                      Avez-vous été consulté sur cette affaire ? Si le procureur de la République qui les a présentés à la justice m’avait demandé mon avis, bien entendu, je lui aurais dit de laisser “cette affaire entre eux et Dieu”. Il fallait peut-être juste les sermonner, les convoquer et leur dire que ce n’est pas bien de se comporter de cette manière. De là à les mettre en prison, je ne suis pas d’accord. Cette affaire est rentrée dans l’ordre sans mon intervention. Le tir s’est rectifié de lui-même. Il faut être rationnel. Je sais qu’il y a dans mon entourage des jeunes qui n’observent pas le jeûne, et après ?

                      au complet: http://algerie.******.com/article2715.html




                      Est-ce qu'un algérien peut être condamné pour non-respect de la prière du vendredi?

                      Rigolez-vous toujorus du collectif SOS libertés qui a dénoncé cela avant même le début du carême, pour prévenir ce qui allait se passer? et c'est arrivé, comme prévu.
                      Dernière modification par K_B, 20 août 2010, 23h05.

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                      • #71
                        Tandis qu'on y est, voici un article intéressant.



                        L’Algérie est-elle vraiment ce pays où la tolérance passe pour un luxe. Se distinguer, en effet, dans une société qui se réclame de l’Islam est un vrai défi et ce peu dire. Les multiples agressions dont ont été victimes les non-musulmans et les différents procès intentés à l’encontre de ceux ne se soumettent pas au rite du ramadan ne sont qu’un échantillon de l’état de dégénérescence de notre société. Ali, un agnostique rencontré sur les hauteurs d’Alger, a bien voulu nous exprimer son témoignage de ce qu’il appelle l’agression caractérisée. Surpris dans un cimetière par un groupe de barbus entrain de siroter une bouteille de hamoud Boualem, il a failli être lynché et dépecé. Il n’a dû son salut qu’à un vieillard bien respecté dans le quartier qui était dans les parages. Il s’en est sortie avec 15 points de suture et une jambe fracturé au 2e degré. Il tremble rien qu’en racontant son calvaire, pour dire à quel point il est affecté moralement. Il nous a confié aussi toute la haine que lui vouent les islamistes qui lui crachent dessus en le croisant. « Le mois de ramadan est un vrai cauchemar pour nous, les non-croyants ». « On ne peut manger chez-soi, les restaurants sont fermés dans la journée et les coins isolés sont jonchés par les islamistes qui pullulent notre société » nous révèle t- il.
                        Jean-Yves, un chrétien français installé en Algérie depuis deux ans dans le cadre de son activité professionnelle, est encore plus dur à l’égard de notre société. « Les algériens sont trop agressifs à l’égard de ceux qui ne partagent pas leur croyance ». « Ils n’arrêtent pas de m’interpeller quant au bien-fondé du christianisme » s’exclame t- il . « Tout le monde veut ma conversion à l’islam » ajoute-il. Il ne cache pas aussi sa consternation de se voir contraint par le dictat du mois de ramadan. « A midi, j’en ai nulle part où y aller grignoter et ma rafraichir ». « Tous les restaurant sont fermés et même si on ramène quelque chose avec soi on est vite agressé par le regard des gens » se désole t- il.

                        Ces deux cas ne sont que des exemples parmi des milliers qui témoignent de l’intolérance de notre société et la nécessité d’une intervention publique pour éradiquer ces barbus qui ont mis à genou notre pays et qui continuent de sévir dans une impunité impitoyable.


                        Le quotidien d'Alger.

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                        • #72
                          L'Algérie est victime du syndrome FLNISTE 1.1.1.1.1.1.1.1.1.1.1.1 Tout 1. Alors pas de surprise.

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                          • #73
                            Algérian,

                            Il s'agit d'un fait véridique. Le délit d'atteinte aux principes islamique existe bel et bien dans la loi algérienne. Tu oublies également que la constitution est un texte de loi, subdivisé en articles. L'islam est religion d'état. Ce qui veut dire que tous les citoyens algériens sont de facto musulmans et doivent se comporter comme tels. Les chrétiens et les juifs sont tolérés, mais assujettis à une sorte de dhimmitude non dite, régie par la charia. La charia s'applique dans plusieurs aspects juridiques algériens, sans toutefois qu'elle soit nommée ou même stipulée clairement.
                            La police se doit d'arrêter les non jeûneurs. J'ai été moi même arrêté à deux reprises (à Constantine en 1987 et à Alger en 1992). La premiére fois, j'ai été condamné à une amende symbolique (1000 DA) assortie d'une réprimande du juge. La seconde fois, j'ai passé la nuit au commissariat, à taper des rapports de police. Les policiers de permanence ont été assez gentils et ont partagé avec moi, vers minuit, des kalb ellouz, des baklawa, du café, du coca et des brioches. J'ai quitté le commissariat vers 7 heures du matin.
                            Chaque année, des centaines d'adultes algériens sont arrêtés et conduits au commissariat pour rupture du jeûn. Il est extrémement rare qu'ils soient déférés devant un juge. Dans les années 1990, dans ma ville natale (Akbou), quelques gargotes et restaurants ouvraient clandestinement pendant le ramadan. Ils étaient toujours bondés. Tout le monde se connait pratiquement. Il arrivait que la police y fasse des rafles et remplisse 3, 4 fois le fourgon. La garde à vue durait 3 à 4 heures. Les non jeuneurs étaient relachés et le même cirque recommençait le lendemain. Jamais un jugement n'a été proconcé à leur encontre.
                            Mais il ne faut pas se leurrer: tout policier peut décider d'appliquer strictement la loi et de déférer un non jeuneur devant un juge. En réalité, la police algérienne est trés tolérante en ce qui concerne le ramadan. Les cas (rares) qui conduisent à un jugement et à une condamnation se comptent sur le bout des doigts, à tel point qu'ils sont rapportés par les journaux. Le nombre de gens qui n'observent pas le ramadan est impressionnant. Ceux qu'on voit manger ou boire dehors sont ceux qui ne prennent aucune précaution. La police leur signifie simplement qu'ils doivent se montrer discrets et manger chez eux ou loin des agglomérations.
                            Il y a des cas où le policier est lui même un islamiste intégriste qui ne tolére rien. Pour lui, c'est une aubaine que la loi sur "les principes islamiques" soit du coté des intégristes.
                            Dernière modification par Madjid, 21 août 2010, 02h15.

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                            • #74
                              SI c'est vrai ! Ce qui est totalement possible ...

                              LOIS à la con !

                              Et encore là , les vrais connards c'est ces policiers qui n'ont rien d'autre à faire de leurs journées .

                              C'est pas possible quand même , on peux rien fouttre dans ce pays ! Au lieu de s'occuper de vrais problèmes , on condamne des innocents ! Quand on se fais voler , agresser , violer !! Personne ne PARLE et là la prison pour deux ouvriers qui avaient soif et ont d'autre convictions !!! izzanath !

                              Je m'arrêtes là

                              Commentaire


                              • #75
                                El Madjid

                                Encore une fois, aucune loi ne dit d'arrêter les non jeûneurs, comme aucune loi ne dit que le jeûne est une obligation absolue et indiscutable, MÊME LE CORAN NE LE DIT PAS!!!!!

                                L'Islam est religion d'état, ceci est un fait, par contre la suite est erroné, cela n'implique pas du tout que les algériens doivent être musulmans ou se comporter comme tel, mais que le pouvoir restera toujours entre les mains de musulmans, et que l'Algérie ne doit jamais aller à l'encontre de l'Islam. C'est les deux idées principales que cet article veut implicitement faire passer. Le délit d'atteinte aux principes Islamiques, comme je viens de le dire existe peut être, mais il ne peut concerner qu'une "provocation volontaire" à l'égard des musulmans, comme à travers un blasphème, des insultes etc...Dois je rappeler que plusieurs bars ou magasins spécialisés d'alcool ouvrent leurs portes légalement chaque soir en Algérie? on appelle ça comment? une entorce aux principes islamiques?!

                                Ne pas jeûner est une option que donne l'Islam à un musulman malade, ou en voyage par exemple, alors comment peut-on en tant que policier arrêter quelqu'un parcequ'il mange, en revendiquant "les principes islamiques", alors qu'on fait l'inverse de ces principes (ne sachant pas l'état de la personne, ni rien dessus). Ceci dans un pays où la chariaa s'appliquerait, mais la loi Algérienne si elle tente de respecter l'article de la constitution en n'allant pas trop à l'encontre de la chariaa, est pleine d'entorces à cet article. Juger un non jeûneur ou le punir est interdit en Islam, il n'y aucune raison pour que l'Algérie décide de s'inventer des règles excessives toute seule.

                                Maintenant sur le terrain, c'est autre chose, il y a d'un côté des policiers qui se font juges et arrêtent quelqu'un qui mange par envie, et d'un autre il y a ceux qui diront que c'est de la provocation de le faire en public, parceque il y a une pression extrêmiste sur notre société, qui les pousse à penser comme ça. Heureusement qu'il existe une petite partie qui font leur boulot et connaissent les règles.

                                Le terrain est loin, très loin de la réalité des lois.

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