M. MOURAD BENMEHIDI (Algérie) a affirmé que son pays avait, très tôt, prôné une approche globale dans la lutte contre le terrorisme et avait soutenu la Stratégie antiterroriste mondiale. À l’occasion de ce deuxième examen, l’Algérie souhaite que la Stratégie antiterroriste mondiale soit maintenue comme un document ouvert et vivant, adaptable aux évolutions. Le recours croissant par les terroristes à une forme abjecte de chantage pour obtenir la libération de terroristes emprisonnés ou des rançons représente une de ces évolutions que la Stratégie antiterroriste mondiale doit prendre en compte, a déclaré le représentant, qui a rappelé que l’Union africaine prenait des mesures pour y faire face. Il s’est félicité du « premier pas important » franchi en ce sens par le Conseil de sécurité, qui, dans sa résolution 1904, a intégré le paiement de rançons aux groupes terroristes aux autres formes prohibées de financement du terrorisme.
Le représentant a ensuite présenté les trois piliers de la Stratégie antiterroriste nationale de son pays. L’un est le renforcement de la mobilisation du front intérieur dans la lutte contre le terrorisme, par le biais de la réconciliation nationale, avalisée par referendum populaire en 2005. Celle-ci, a déclaré le représentant, a permis de supprimer tout alibi aux activités terroristes. Pourtant, la menace terroriste reste représentée aujourd’hui par l’ex-GSPC, devenu résiduel, mais qui s’est intégré dans la nébuleuse Al-Qaida en lui faisant allégeance et en devenant « Al-Qaida au Maghreb islamique ». Le deuxième pilier est le volet régional dans l’espace sahélo-saharien, et l’Afrique en général. Il faut mettre en œuvre une dynamique sous-régionale pour empêcher toute tentative de sanctuarisation de la région par des groupes terroristes, rejeter toute influence étrangère dans cet espace et promouvoir le développement économique et social dans le cadre d’un partenariat rénové. Le représentant a en outre rappelé l’action de l’Algérie en direction de l’Afrique, dans le cadre du Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme, que l’Algérie accueille sur son territoire.
Le troisième pilier est le partenariat au niveau multilatéral et mondial, a précisé le représentant, qui a placé l’action de son pays dans le cadre général du renforcement des capacités juridiques et institutionnelles des pays en matière de lutte contre le terrorisme. Il a aussi salué le travail de l’UNODC et a affirmé l’engagement entier de l’Algérie dans la coopération avec les institutions compétentes des Nations Unies, notamment le Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité.
Extrait du Communiqué de presse de l'ONU
Le représentant a ensuite présenté les trois piliers de la Stratégie antiterroriste nationale de son pays. L’un est le renforcement de la mobilisation du front intérieur dans la lutte contre le terrorisme, par le biais de la réconciliation nationale, avalisée par referendum populaire en 2005. Celle-ci, a déclaré le représentant, a permis de supprimer tout alibi aux activités terroristes. Pourtant, la menace terroriste reste représentée aujourd’hui par l’ex-GSPC, devenu résiduel, mais qui s’est intégré dans la nébuleuse Al-Qaida en lui faisant allégeance et en devenant « Al-Qaida au Maghreb islamique ». Le deuxième pilier est le volet régional dans l’espace sahélo-saharien, et l’Afrique en général. Il faut mettre en œuvre une dynamique sous-régionale pour empêcher toute tentative de sanctuarisation de la région par des groupes terroristes, rejeter toute influence étrangère dans cet espace et promouvoir le développement économique et social dans le cadre d’un partenariat rénové. Le représentant a en outre rappelé l’action de l’Algérie en direction de l’Afrique, dans le cadre du Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme, que l’Algérie accueille sur son territoire.
Le troisième pilier est le partenariat au niveau multilatéral et mondial, a précisé le représentant, qui a placé l’action de son pays dans le cadre général du renforcement des capacités juridiques et institutionnelles des pays en matière de lutte contre le terrorisme. Il a aussi salué le travail de l’UNODC et a affirmé l’engagement entier de l’Algérie dans la coopération avec les institutions compétentes des Nations Unies, notamment le Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité.
Extrait du Communiqué de presse de l'ONU
Commentaire