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7 000 licenciés (ayant une licence) priés de ramasser leurs affaires

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  • 7 000 licenciés (ayant une licence) priés de ramasser leurs affaires

    ENSEIGNANTS DU SECONDAIRE
    7 000 licenciés priés de ramasser leurs affaires


    Les enseignants de l’économie, de l’espagnole, de l’allemand et de philosophie doivent aller voir ailleurs que l’enseignement… les autres, les rescapés de la nouvelle orientation de Benbouzid seront transférés… au cycle moyen. Pour ce qui est des résultats du concours de recrutement, aucune information n’a filtré pour le moment. Si certaines voix expliquent cette situation de black-out, par les corrections qui ne sont pas encore achevées, il n’en demeure pas moins que d’autres parlent de blocages au niveau de la Fonction publique. Le ministère de l’Éducation nationale l’a décidé : seuls les titulaires du magistère ou du master peuvent enseigner au secondaire. L’annonce a été faite jeudi dernier à l’Assemblée populaire nationale (APN), par le premier responsable du secteur.
    Le ministre arguera cette décision par le souci d’améliorer la qualité d’encadrement dispensée aujourd’hui par des enseignants dont la majorité sont des licenciés. Ainsi et conformément à cette nouvelle réglementation et aux modalités définissant le recrutement des enseignants des lycées (BAC+ 5), le désagrément n’en sera que majeur : quelque sept mille (7 000) licenciés en exercice dans ce palier sont priés d’ores et déjà de ramasser leurs affaires. C’est ce que nous a déclaré, hier le chargé de communication du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Achour Idir.
    Celui-ci fera savoir que les enseignants des langues, notamment espagnole et allemande, ceux de la philosophie et de l’économie, seront exclus complètement du corps enseignant du fait de l’inexistence de ces filières au niveau du cycle moyen. Pour le reste des enseignants, le ministère compte les transférer au moyen. Le chargé de communication du CLA indiquera que le bon sens aurait été d’organiser des concours de recrutement uniquement au profit des enseignants contractuels pour les faire intégrer définitivement dans leurs postes réceptifs.
    Pour lui, cette décision aurait été salutaire de par l’expérience de ces derniers, 14 ans pour certains, dans l’enseignement. Le ministre de l’Éducation nationale, dira Achour Idir, veut par cette nouvelle démarche hisser le niveau d’encadrement, ce qui est à première vue des plus légitimes, mais la manière dont il procède en excluant les licenciés n’est pas adéquate. D’autant que des matières essentielles de surcroît à l’image de l’histoire de la géographie, du sport et de la philosophie ne disposent toujours pas d’enseignants titulaires du master.
    Sur le pourquoi de cette circulaire, notre interlocuteur estimera que le ministre de l’Éducation nationale veut encourager le système LMD. Même son de cloches chez le chargé de communication du Conseil national autonome des enseignants de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), Messaoud Boudiba. Celui-ci indiquera qu’il est préférable pour le département de Benbouzid d’organiser des sessions de formation au profit des licenciés au lieu de les exclure des concours d’enseignement, allusion faire aux enseignants contractuels. Notre interlocuteur prend, avec réserve, la circulaire de Benbouzid.
    Car, à ses dires, des déclarations similaires ont été exprimées l’année dernière sans que le ministère procède à leurs applications effectives. Notre interlocuteur soutient mordicus que le secteur fait face à un manque terrible d’enseignants, tous paliers confondus. C’est pourquoi, le même responsable propose plutôt une année transitoire pour prendre en charge tous les licenciés avant la mise en application de cette directive. Concernant par ailleurs le concours des enseignants, le chargé de communication du CLA, indiquera que le blocage se trouve au niveau de la Fonction publique. Selon lui, le concours s’est déroulé dans de bonnes conditions.
    C’est également le cas pour la correction et la remise des notes. En somme, Achour Idir soulignera que tout retard dans la proclamation des résultats incombe à la Fonction publique. Il convient de souligner que le concours de recrutement des enseignants s’est déroulé le 20 septembre dernier. Pas moins de 10 000 enseignants devraient être recrutés cette année. Aujourd’hui, aucune information n’a filtré sur les résultats. Si certaines voix expliquent cette situation de black-out, par la correction qui n’est pas encore achevée, il n’en demeure pas moins que d’autres parlent de blocage au niveau de la Fonction publique.
    Le courrier DZ
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Et encore des cobayes, victimes du bricolage incessant des responsables de ce secteur...
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      pauvre minable ,il est entain de suivre la france ou les concours du capes ,capet sera remplacé par un master et sans concours et ou le statut sera moins interressant

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      • #4
        Le ministère de l’Éducation nationale l’a décidé : seuls les titulaires du magistère ou du master peuvent enseigner au secondaire. L’annonce a été faite jeudi dernier à l’Assemblée populaire nationale (APN), par le premier responsable du secteur.
        Ce bourricot de journaliste aurait du comprendre que le diplôme de Magister et de Master seraient une exigence pour les futurs recrutements

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        • #5
          L'ENS ( Ecole normal supérieure) existe t'elle en Algérie.

          Au maroc on y accède par un deug ou une licence BAC+3.

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          • #6
            Atlante : Oui, il y a une ENS à Alger

            Pour revenir au sujet, il faudrait peut-être voir les choses de manière lucide : le niveau de l'école algérienne baisse à une grande vitesse et si le systême dans sa globalité est à reformer, la qualité des enseignants est, à mon avis, un impératif incontournable.
            Aux étudiants de mon entourage auxquels je pose la question : "Tu vas faire quoi avec ta licence ?" La réponse est presque invariablement "je vais enseigner dans un lycée." Or une licence n'est pas un diplôme qualifiant pour être professeur. Je ne parle même pas du niveau de certains licenciés...
            Personnellement, si je considère que le systême de Benbouzid est l'une des grandes plaies de notre pays, j'estime que cette mesure, qui devrait constituer un jalon sur le chemin d'une refonte du systême scolaire, est tout à fait pertinente.
            Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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            • #7
              Or une licence n'est pas un diplôme qualifiant pour être professeur
              Salut Ettargui,

              Le problème, c'est que la licence a été dégradée...
              Normalement, si, une licence devrait être suffisante pour enseigner dans un lycée...
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #8
                la poudre aux yeux.....les academies sint gangréné par des sectes marocaine a l'ouest kabyle aux centre et je ne sais quoi a l'est et au sud...
                l'academie est devenue une famille pour placer leurs sbire afin de bourer les enfants des pauvres avec leurs venin......
                et puis qui vous dit qu'il ya un concours???
                AU MAROC si tu ner payes pas l'ecole le lycée ton fils sera mitrayé par la maitresse et le maitre d'ecole et le prof du lycée...
                maeoc=algerie=egypte=russi une contamination
                en russi et les pays de l'est les diplomes sont vendu au metro avec inscription a l'université...benbouzid chaque fois qu'il va en russi il raméne une grosse male de diplome qu'il distribu pour les fonctionnaire des ministères c'est pourquoi il est chouchouté...... eh je plaisante

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                • #9
                  Normalement, si, une licence devrait être suffisante pour enseigner dans un lycée...
                  Sahit Bachi
                  Une licence te donne un savoir (et ça reste à vérifier), mais ne te donne pas les les outils et les compétences pédagogiques nécesaires pour transemettre ce savoir.
                  Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                  • #10
                    Donc, il leur manquerait de la pédagogie...
                    Ouii, peut-être...
                    Mais il m semble que le ministre leur demande un master ou un magister et non des cours de pédagogie...

                    A dévaloriser la licence, on finira par dévaloriser le magistere lui-même...
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                    • #11
                      Tout à fait Bachi.
                      Les professeurs, il faut les former et il y a l'ENS pour cela. Mais le plus important est, à mon avis, la réforme du systême
                      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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