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L’Algérie et la francophonie Une adhésion qui tarde ?

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  • #31
    n'importe quoi!!!!!!! l'arabe a besoin de beaucoup de mises à jour pour traduire la modernité............
    Il y a plus de productions livresques en langue arabe, qu'en langue française, idem pour le nombre de locuteurs ou d'Universités...Ton argument ne tient pas la route.

    Pour ce qui est de l'adhésion à la Francophonie, l'Algérie n'a aucune raison de le faire (surtout en ces moments de glorification de l'entreprise coloniale).

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    • #32
      salam

      L’Algérie et la francophonie Une adhésion qui tarde ?

      pourquoi faire!!!!!!

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      • #33
        On peut le faire en arabe. c'est pas évident,il faut faire un travail colossal de traduction....
        Citation:
        On peut être ouvert au monde tout en parlant arabe.
        n'importe quoi!!!!!!! l'arabe a besoin de beaucoup de mises à jour pour traduire la modernité...........
        Tien.... je ne savais pas que tu etais algerien...

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        • #34
          Pourquoi l'Algérie n'adhère pas á l'OIF?
          Il faut se demander plustot pourquoi devera t-elle le faire. S’il y a beaucoup a gagner, pourquoi pas. si non pourquoi perdre son temps et son argent.

          sans le francais point d'etudes superieurs.
          C’est plutot sans anglais point d’études supérieurs. Quand tu sors de la France, Le Francais ne sert plus a grand-chose de nos jours.

          point d'ouverture au monde,
          C’est point d’ouverture sur la France. Le monde est beaucoup plus grand et il est surtout anglophone

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          • #35
            Un nouvel éspace où la voix de l'Algérie sera entendue?
            Je crois que c'est une bonne tribune pour mieux éxpliquer les positions de la rive sud et pour chercher de nouvelles perspectives dans les dialogues Europe-Afrique du nord.
            C'est surtout un espace qui assure à la France un poids diplomatique plus important que ne peut lui procurer sa seule puissance économique et militaire!
            L'Algérie n'a rien à gagner en adhérant à l'OIF sinon à faire perdurer la Françafrique , au contraire , l'Algérie doit plus s'ouvrir sur le monde en adoptant l'anglais comme première langue étrangère , ce face à face avec la France nous est défavorable à tous les niveaux!

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            • #36
              C'est surtout un espace qui assure à la France un poids diplomatique plus important que ne peut lui procurer sa seule puissance économique et militaire!
              L'Algérie n'a rien à gagner en adhérant à l'OIF sinon à faire perdurer la Françafrique , au contraire , l'Algérie doit plus s'ouvrir sur le monde en adoptant l'anglais comme première langue étrangère , ce face à face avec la France nous est défavorable à tous les niveaux!
              C'est exactement ca.Tres bonne analyse,d'ailleurs c'est bien pour ca, que la france fait du lobbyisme aupres de ses anciennes colonies...

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              • #37
                Il y a plus de productions livresques en langue arabe, qu'en langue française, idem pour le nombre de locuteurs ou d'Universités...Ton argument ne tient pas la route.

                Pour ce qui est de l'adhésion à la Francophonie, l'Algérie n'a aucune raison de le faire (surtout en ces moments de glorification de l'entreprise coloniale).
                +1 Dandy .
                Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                • #38
                  andromed , la France aime tellement le téléspectateur algérien qu'elle s'inquiète de la fin programmée de la réception des chaînes TV par signal analogique !
                  _______
                  Les Algériens échappent au cryptage

                  Un rapport officiel français s’inquiète de la prochaine interruption de la diffusion des chaînes de télévision hexagonales en Algérie et dans les autres contrées du Maghreb.


                  La Délégation générale à la langue française et aux langues de France, une institution sous tutelle du ministère de la Culture, redoute les effets de cette perspective sur l’usage du français au Maghreb.

                  Et s’en émeut avec un accent appuyé dans un rapport destiné aux deux chambres du Parlement français (Assemblée nationale et Sénat). Le 30 novembre 2011, la réception analogique des chaînes de télévision en France aura vécu. Pour les chaînes hexagonales encore réceptionnées par signal analogique, cette nouvelle donne signera la fin d’époque : l’arrosage gratuit de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie en particulier par les chaînes généralistes françaises.

                  Le 1er décembre 2011 à 00h00, les téléspectateurs noctambules portés sur les programmes français se retrouveront face à un écran parasité. A moins d’être abonné – moyennant des euros sonnants et trébuchants – aux services de Canal Satellite ou de souscrire au «piratage» à un tarif défiant toute concurrence.

                  Chargée par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, d’élaborer un rapport sur l’emploi de la langue de Molière, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France tire la sonnette d’alarme. La fin de la diffusion analogique, possible au moyen d’une simple parabole, n’est pas la bienvenue aux yeux des rédacteurs du rapport.

                  Et pour cause : elle entraîne «une perte considérable d’influence dans la zone (maghrébine) sur le plan culturel et linguistique». S’adressant au législateur et, au-delà, au pouvoir politique, le rapporteur de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France ne s’encombre pas de solutions. A l’heure actuelle, une seule semble de nature à servir de vecteur au maintien et à la promotion du français en Afrique du Nord : l’arrosage de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie par les chaînes françaises.

                  La crainte du rapporteur est d’autant plus vive qu’à l’heure de la mondialisation télévisuelle, la région est arrosée à satiété. Urbains ou ruraux, les foyers sont exposés à un bouquet intarissable de chaînes, au rang desquelles l’irrésistible Al Jazeera et une somme de chaînes maghrébines et moyen-orientales.

                  «Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, il ne serait possible de décider les chaînes françaises à maintenir leur diffusion au Maghreb sur la base d’une solution légale que si la libération des droits et les coûts de commercialisation étaient financés», recommande le rapport à l’intention du législateur et des pouvoirs publics français.

                  Généralisée depuis le milieu des années quatre-vingts grâce à la «popularisation» de la parabole, la diffusion des chaînes françaises en Algérie et au Maghreb est allée crescendo.

                  Au point de s’arracher l’essentiel des parts d’audience au détriment de chaînes nationales en déphasage avec les réalités. L’irruption d’Al Jazeera fin 1996 a bousculé les chaînes hexagonales et entraîné une nouvelle répartition de l’audience télévisuelle maghrébine.

                  Un autre rapport français sur l’audiovisuel extérieur français (France 24, RFI, TV 5 et Monte Carlo Douwaliya), élaboré de fraîche date par des parlementaires, le reconnaissait sans les moindres ambages. Incontestable, la place d’Al Jazeera dans la consommation télévisuelle des Algériens ne fait pas l’ombre d’un doute.

                  En revanche, la notoriété de France 24, revendiquée à coups de sondages à répétition, est loin de se vérifier à l’épreuve du terrain.
                  A défaut de miser sur France 24 et sa capacité à glaner des parts à Al Jazeera, la France s’attache à préserver la place des chaînes généralistes auxquelles un pan entier du public algérien reste attaché. Les principales chaînes françaises (TF1, France 2, France 3, La Cinq, M6 et Arte) peuvent encore être captées à partir du satellite Atlantic Bird 3, rappelle le rapporteur.

                  En Algérie, elles «conservent une audience importante», récemment estimée «à plus de 12 millions de téléspectateurs quotidiens».
                  Plus qu’un enjeu audiovisuel, c’est un enjeu culturel et linguistique qui anime le rapport de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France. «La permanence d’un environnement audiovisuel francophone» constitue, à ses yeux, une «donnée essentielle pour l’avenir du français au Maghreb». Or, s’inquiète-t-il pour la énième fois, «cette présence basée sur un « piratage passif » risque d’être remise en cause à partir du 30 novembre

                  Le Temps d'Algérie

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                  • #39
                    Il y a plus de productions livresques en langue arabe, qu'en langue française, idem pour le nombre de locuteurs ou d'Universités...Ton argument ne tient pas la route.

                    Pour ce qui est de l'adhésion à la Francophonie, l'Algérie n'a aucune raison de le faire (surtout en ces moments de glorification de l'entreprise
                    je suis d'accord pour dire que les livres et journaux publiés sont majoritairement en arabe mais je croyait que l'université en algerie etait majoritairment en français...

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                    • #40
                      Un autre rapport français sur l’audiovisuel extérieur français (France 24, RFI, TV 5 et Monte Carlo Douwaliya), élaboré de fraîche date par des parlementaires, le reconnaissait sans les moindres ambages. Incontestable, la place d’Al Jazeera dans la consommation télévisuelle des Algériens ne fait pas l’ombre d’un doute.
                      Oublient t-ils qu'une grande partie des Algériens avant d'être francophones sont arabes et arabophones? C'est donc normal.
                      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                      • #41
                        je suis d'accord pour dire que les livres et journaux publiés sont majoritairement en arabe mais je croyait que l'université en algerie etait majoritairment en français...

                        Bonjour,

                        Je ne parlais pas que de l'Algérie mais de la place de la langue arabe et de la langue française dans le monde ;-)

                        Pour ce qui est de l'Algérie, cela dépend des spécialités.

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                        • #42
                          Il y a plus de productions livresques en langue arabe, qu'en langue française, idem pour le nombre de locuteurs ou d'Universités...Ton argument ne tient pas la route.
                          Ce n'est pas une question de quantite, je ne vois pas comment les romans d'amour et les livres de science religieuse peuvent aider les pays arabes a se developer.

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                          • #43
                            Ce n'est pas une question de quantite, je ne vois pas comment les romans d'amour et les livres de science religieuse peuvent aider les pays arabes a se developer.
                            Bonjour,

                            Cette remarque dénote d'une profonde méconnaissance de la vitalité éditoriale de l'espace arabophone...Je ne saurais trop te conseiller de faire une petite recherche sur le net afin de revenir de ton préjugé. Si il existe, et fort heureusement, beaucoup d'occurrences romanesques en langue arabe (la France tire du reste beaucoup de fierté de sa rentrée littéraire qui comprend environ 700 titres) cela ne veut pas dire que les essais sont absents du paysage éditorial. A titre d'exemple, dans le domaine des sciences humaines: les traductions de l'Anglais vers l'Arabe sont parfois, pour ne pas dire souvent, plus rapides que les traductions de l'Anglais vers le Français...

                            Il ne faut pas prendre le cas de l'Algérie pour universel: dans notre pays, "l'arabisation" du système universitaire ne s'est pas appuyée sur une politique culturelle volontariste, tant et si bien qu'il est plus difficile de trouver en librairie des classiques de la littérature arabe ou même des essais produits dans cette langue. Si l'Algérie est "déconnectée" du système éditoriale de l'aire arabophone, cela ne veut aucunement dire que cette dernière est inexistante.

                            Ps: ceci est valable, dans une moindre mesure me semble t-il (du moins dans les grandes villes), pour les productions en langue française et je ne parle même pas de la situation des dialectes amazighes.

                            L'un de nos drames est que nous ne concevons l'héritage culturel qu'en terme de positionnement politique voire même identitaire dans l'acception essentialiste du terme : un bon francophone, est trop souvent dans l'imaginaire collectif, une personne qui ne maîtrise pas l'arabe, et inversement, un arabophone accompli, serait une personne qui refuserait de recourir à la langue française....Au final, on se retrouve avec des citoyens ayant une maîtrise fonctionnelle des deux langues, mais cette maîtrise ne s'accompagne que trop rarement d'une acquisition culturelle plus vaste d'où le désintérêt du "lectorat" pour les productions appartenant aux deux aires culturelles ...
                            Dernière modification par Dandy, 04 novembre 2010, 11h50.

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                            • #44
                              A titre d'exemple, dans le domaine des sciences humaines: les traductions de l'Anglais vers l'Arabe sont parfois, pour ne pas dire souvent, plus rapides que les traductions de l'Anglais vers le Français...
                              Je ne vais pas te contredire puisque c'est un sujet qui ne m'a jamais vraiment interesse, mais je me rappelle bien avoir lu quelquepart que les Espagnoles traduisent plus de livres pas an que ce qui a ete traduit en Arabe jusqu'a present, chose que j'aimerais bien verifier si tu as un lien qui precise combien de livres sont traduits en Arabe pas an.

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                              • #45
                                Je ne vais pas te contredire puisque c'est un sujet qui ne m'a jamais vraiment interesse, mais je me rappelle bien avoir lu quelquepart que les Espagnoles traduisent plus de livres pas an que ce qui a ete traduit en Arabe jusqu'a present, chose que j'aimerais bien verifier si tu as un lien qui precise combien de livres sont traduits en Arabe pas an.

                                Il doit y avoir un topic (ancien) sur lequel nous avons reporté les chiffres (mais je n'arrive pas à mettre la main dessus).

                                Pour ce qui est du sujet: mon refus de voir l'Algérie rejoindre la Francophonie n'est pas une négation de cette réalité linguistique en Algérie mais le refus d'un placement géo-politique.

                                L'Organisation Internationale de la Francophonie ne matérialise pas en dernier lieu l'espace "francophone": ainsi, on retrouve parmi les pays observateurs : la Pologne, l'Ukraine, l'Autriche, la Slovaquie, la Croatie (...etc.) et parmi les pays membres: la Thaïlande, les Emirats Arabes Unis, l'Egypte, le Mozambique...etc. l'OIF représente plutôt une tentative française de peser sur la scène mondiale en s'appuyant sur des zones d'influences héritées de l'ancien système colonial ou sur des partenariats nouveaux sans rapport avec la langue elle-même...Et dans cette période de promotion des bienfaits de la colonisation et du renforcement des mesures tendant à limiter l'accessibilité du territoire français aux citoyens Algériens, il serait mal venu pour l'Algérie de s'inscrire dans cette organisation.

                                OIF est, sous des airs de respectabilité, une organisation politique visant des objectifs politiques, il est donc dans l'ordre des choses que la décision de s'y inscrire ou non doive répondre à des intérêts politiques. Or, je n'en vois pas qui pourraient motiver l'adhésion de l'Algérie. "Qu'a-t-on à y gagner ?", voilà la véritable question.
                                Dernière modification par Dandy, 04 novembre 2010, 12h23.

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