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Les Algériens tentaient dimanche de reprendre une vie normale après un week-end d'émeutes contre la vie chère ayant fait cinq tués. Le gouvernement a répondu dans l'urgence par des mesures destinées à juguler la flambée des prix des denrées alimentaires de base.
Dimanche en Algérie, le calme semblait revenu dans toutes les villes et bourgs où les émeutes ont éclaté mercredi, selon des témoins interrogés par l'AFP. A Alger, après quelques hésitations, les commerçants ont finalement commencé à rouvrir leurs locaux.
Le trafic ferroviaire, interrompu depuis jeudi, a repris dimanche depuis Alger et dans le reste du pays, a annoncé la Société nationale des transports ferroviaires.
Mesure évoquée
La baisse des prix promise samedi soir par le gouvernement à l'issue d'une très longue réunion interministérielle était elle en cours de mise en oeuvre. Le gouvernement a annoncé la suspension temporaire de taxes de l'ordre de 41 % dont doivent bénéficier importateurs, producteurs, et distributeurs de produits de première nécessité pour pouvoir répercuter la baisse vers les détaillants.
Dans le même temps, le gouvernement est aussi résolu à mettre fin aux saccages perpétrés par des bandes de jeunes protestataires. Le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a annoncé l'arrestation d'un millier de manifestants au total, notamment grâce aux images des caméras de surveillance, déployées massivement dans les rues d'Alger depuis six mois.
Ces violences ont fait trois tués et 800 blessés dont 763 policiers, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur.
Une quatrième personne, un jeune homme, est mort par balle samedi soir dans la région de Tiaret, à environ 340 km à l'ouest d'Alger. Dimanche, un cinquième personne, un chauffeur de taxi pris d'un malaise samedi lors de heurts entre forces de l'ordre et manifestants à Annaba, est décédé, a indiqué une source hospitalière.
(ats / 09 janvier 2011 19:34)
Dimanche en Algérie, le calme semblait revenu dans toutes les villes et bourgs où les émeutes ont éclaté mercredi, selon des témoins interrogés par l'AFP. A Alger, après quelques hésitations, les commerçants ont finalement commencé à rouvrir leurs locaux.
Le trafic ferroviaire, interrompu depuis jeudi, a repris dimanche depuis Alger et dans le reste du pays, a annoncé la Société nationale des transports ferroviaires.
Mesure évoquée
La baisse des prix promise samedi soir par le gouvernement à l'issue d'une très longue réunion interministérielle était elle en cours de mise en oeuvre. Le gouvernement a annoncé la suspension temporaire de taxes de l'ordre de 41 % dont doivent bénéficier importateurs, producteurs, et distributeurs de produits de première nécessité pour pouvoir répercuter la baisse vers les détaillants.
Dans le même temps, le gouvernement est aussi résolu à mettre fin aux saccages perpétrés par des bandes de jeunes protestataires. Le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a annoncé l'arrestation d'un millier de manifestants au total, notamment grâce aux images des caméras de surveillance, déployées massivement dans les rues d'Alger depuis six mois.
Ces violences ont fait trois tués et 800 blessés dont 763 policiers, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur.
Une quatrième personne, un jeune homme, est mort par balle samedi soir dans la région de Tiaret, à environ 340 km à l'ouest d'Alger. Dimanche, un cinquième personne, un chauffeur de taxi pris d'un malaise samedi lors de heurts entre forces de l'ordre et manifestants à Annaba, est décédé, a indiqué une source hospitalière.
(ats / 09 janvier 2011 19:34)
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