L’UGCAA ALERTE LE GOUVERNEMENT
«Les barons de l’informel menacent d’augmenter les prix»
Dans une lettre adressée hier au gouvernement, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) affirme soutenir les dispositions nouvelles concernant le recours obligatoire à la facture et au chèque pour les paiements supérieurs à 500 000 DA.
Irane Belkhedim-Alger (Le Soir) - Des mesures qui entreront en vigueur à partir des mois d’avril et de mars 2011. «Les barons du marché noir laissent entendre que si ces mesures sont maintenues, ils augmenteront leurs prix dès mars prochain. Nous voulons attirer l’attention des pouvoirs publics», explique le porte-parole de l’UGCAA, Boulenouar Hadj-Tahar.
L’UGCAA présente quelques propositions censées régler plusieurs problèmes : «Discuter du dossier du marché noir au niveau du gouvernement pour impliquer tous les ministères, revoir le régime fiscal et baisser la TVA de 17% à moins de 5% pour garantir une diminution des prix des produits de large consommation». «La mesure qui vient d’être appliquée pour l’huile et le sucre est provisoire. Le gouvernement nous a habitués au provisoire. Il faudrait des solutions à long terme», estime Boulenouar Hadj-Tahar. Instruire les collectivités locales (mairies et wilayas) à créer des marchés de proximité, élargir les marchés hebdomadaires, ouvrir des espaces commerciaux et rouvrir les anciennes galeries fermées depuis des années, sont des actions qui, selon l’UGCAA, encourageront le travail et résorberont le chômage. «En 2011, un million quatre cent mille commerçants sont déclarés.
Un peu plus d’un million de commerçants exercent dans l’informel. Le secteur commercial a besoin de trois millions de commerçants ; il est en mesure de répondre à la demande et de créer des emplois», soutient Boulenouar Hadj-Tahar. L’UGCCA propose également d’organiser le marché informel de la devise qui, selon ses estimations, emploie 10 000 personnes, cela en ouvrant des bureaux de change.
Le Soir d'Algérie
«Les barons de l’informel menacent d’augmenter les prix»
Dans une lettre adressée hier au gouvernement, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) affirme soutenir les dispositions nouvelles concernant le recours obligatoire à la facture et au chèque pour les paiements supérieurs à 500 000 DA.
Irane Belkhedim-Alger (Le Soir) - Des mesures qui entreront en vigueur à partir des mois d’avril et de mars 2011. «Les barons du marché noir laissent entendre que si ces mesures sont maintenues, ils augmenteront leurs prix dès mars prochain. Nous voulons attirer l’attention des pouvoirs publics», explique le porte-parole de l’UGCAA, Boulenouar Hadj-Tahar.
L’UGCAA présente quelques propositions censées régler plusieurs problèmes : «Discuter du dossier du marché noir au niveau du gouvernement pour impliquer tous les ministères, revoir le régime fiscal et baisser la TVA de 17% à moins de 5% pour garantir une diminution des prix des produits de large consommation». «La mesure qui vient d’être appliquée pour l’huile et le sucre est provisoire. Le gouvernement nous a habitués au provisoire. Il faudrait des solutions à long terme», estime Boulenouar Hadj-Tahar. Instruire les collectivités locales (mairies et wilayas) à créer des marchés de proximité, élargir les marchés hebdomadaires, ouvrir des espaces commerciaux et rouvrir les anciennes galeries fermées depuis des années, sont des actions qui, selon l’UGCAA, encourageront le travail et résorberont le chômage. «En 2011, un million quatre cent mille commerçants sont déclarés.
Un peu plus d’un million de commerçants exercent dans l’informel. Le secteur commercial a besoin de trois millions de commerçants ; il est en mesure de répondre à la demande et de créer des emplois», soutient Boulenouar Hadj-Tahar. L’UGCCA propose également d’organiser le marché informel de la devise qui, selon ses estimations, emploie 10 000 personnes, cela en ouvrant des bureaux de change.
Le Soir d'Algérie
Commentaire