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LEVÉE DE L’ÉTAT D’URGENCE La majorité des partis critiquent l’initiative

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    LEVÉE DE L’ÉTAT D’URGENCE
    La majorité des partis critiquent l’initiative


    Les déclarations du président de la République sur la levée «très proche» de l’état d’urgence soulèvent moult réactions des formations politiques. L’impératif selon le RCD, pour qui le pouvoir manque le train de l’histoire, est «de répondre à des aspirations populaires légitimes de demande de changement d’un système politique qui a ruiné la nation et asservi le peuple». Début janvier, nombre de villes algériennes ont été le théâtre de scènes de forte violence. Les jeunes manifestants sortis pour crier contre la hogra, le chomage, la mal-vie... ont buté sur une police armée jusqu’aux dents dépêchée pour la circonstance.

    Dans le même communiqué, le parti de Saïd Sadi estime que «le pouvoir choisit un week-end pour s’assurer du monopole de la communication et s’essaie encore à la manoeuvre et aux provocations pour créer la diversion». Comme on relève cette mésentente de taille entre le chef de l’Etat et «son vice-Premier ministre qui a exclu la levée de l’état d’urgence». Le RND réagit mais ne voit pas les choses de la même façon. Pour Seddik Chiheb, membre du bureau politique du parti et vice-président de l’APN, il s’agit d’une décision courageuse. «Bien que l’état d’urgence n’ait jamais empêché l’activité aussi bien politique qu’associative, c’est toujours utile de prendre cette décision. C’est un signe très fort de la volonté de l’État d’aller de l’avant pour renforcer la stabilité et la cohésion nationales», a-t-il souligné. Et d’ajouter: «J’espère que cette mesure participera à enlever certaines entraves, réelles ou supposées à la liberté, en général.» Ces entraves sont, notamment inhérentes à l’ouverture du champ médiatique et politique, lesquelles constituent des revendications élémentaires de plusieurs partis.

    Lors de son intervention, jeudi lors d’un Conseil des ministres, le locataire d’El Mouradia a signifié que l’état d’urgence, instauré depuis 1992, «n’a, à aucun moment, entravé une activité politique pluraliste des plus riches, ni contrarié le déroulement de campagnes électorales intenses, de l’avis même des observateurs qui les ont suivies». Interpellé dans le même contexte, Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), qualifie l’initiative du président Bouteflika de courageuse mais «arrivée en retard».

    Estimant que le champ médiatique a été verrouillé, il s’interroge: «Si ce n’était pas le cas, pourquoi le président évoque-t-il sa réouverture?» Quant au Front des forces socialistes (FFS), par l’intermédiaire de son secrétaire général Karim Tabou, cette initiative «peut être perçue comme un signal positif». Cependant, poursuit-il, «à l’heure où le pouvoir proclame le succès de sa Charte pour la paix et la réconciliation nationale, on ne peut que s’interroger sur les motifs qui poussent le chef de l’Etat à substituer une loi d’exception en lieu et place de l’état d’urgence».

    Fouad IRNATENE
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