- Selon des témoins, Me Bouchachi aurait demandé aux manifestants de se dipersés
- Saïd Sadi et Me Ali Yahia Abdennour tiennent une réunion d’évluation de la situation au siège du RCD
- Les journalistes interpelés relâchés, la Police semble opté pour cette méthode d’arrestations temporaires
- Des témoins évoquent plusieurs arrestations à Annaba
- 12h : 40 : Les esprits se chauffent des deux côtés
- Récap de la situation par l’AFP :
Algérie: 2.000 manifestants forcent le cordon policier mais sont bloqués
-* Quelque 2.000 manifestants appelés à une marche interdite samedi à Alger pour “changer de système”, parmi lesquels l’islamiste du FIS (dissous) Ali Belhadj, ont réussi brièvement à forcer l’important dispositif des forces de l’ordre avant de se retrouver à nouveau bloqués, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Des échauffourées entre ces manifestants –800 selon la police, 2.000 selon les journalistes sur place– et les forces de l’ordre ont éclaté bien avant le début de la marche prévue à 11H00 (10H00 GMT).
Nombre de manifestants ont été interpellés dont Fodil Boumala, l’un des fondateurs de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD, formée de représentants des partis politiques, de la société civile et des syndicats autonomes). Celui-ci a envoyé un sms à un journaliste de l’AFP: “suis arrêté au commissariat en face de (l’hôpital) Mustapha”.
Un journaliste de l’AFP a été témoin de deux interpellations, dont celle d’un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Othmane Maazouz.
D’autres journalistes ont indiqué avoir assisté à plusieurs interpellations, tandis que le président du RCD, Said Sadi, s’est indigné que “le doyen de la Ligue de défense des droits de l’homme algérien, Ali Yahia Abdelnour, âgé de 90 ans, ait été malmené” par les forces de l’ordre, a-t-il affirmé par téléphone à l’AFP.
Les manifestants criaient “Algérie Libre” en arabe ou “Le régime dehors!”.
Face à eux, une vingtaine de jeunes contre-manifestants criaient fort leur soutien au président Abdelaziz Bouteflika, criant “Bouteflika n’est pas Moubarak”, en référence à la chute la veille du président égyptien Hosni Moubarak.
A Oran, la grande ville de l’ouest de l’Algérie où une manifestation a aussi été interdite par les autorités, un rassemblement a commencé sur la Place du 1er novembre et une dizaine d’interpellations ont déjà eu lieu, a rapporté un correspondant de l’AFP.
Les participants, au nombre de 400 à 500 personnes avant 11H00, comprenaient des artistes venus exprimer leur soutien et dénoncer la fragilité de leur statut. Vêtus de blanc en position de mime, deux d’entre eux, avec une croix rouge dessinée sur les lèvres, ont été interpellés.
Figure aussi parmi les interpellés à Oran, le correspondant du quotidien arabophone El Khabar, Djaafar Bensaleh, qui a répondu à un appel téléphonique de l’AFP dans le fourgon de la police.
A Bougie, en petite Kabylie, et plus loin à Annaba, principale ville de l’est algérien, la situation était calme, selon des correspondants de l’AFP.
La marche de samedi avait été annoncée par la CNCD dès sa création le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières contre la cherté de la vie du début de l’année, qui ont fait cinq morts et quelque 800 blessés.
Les autorités ont pris des mesures draconiennes avec près de 30.000 policiers déployés dans la capitale sur le parcours prévu des marcheurs de la Place du 1er mai jusqu’à la Place des Martyrs, distante d’environ 4 km.
- 12h : 30 Dans un communiqué, le ministère de l’Interieur indique que 14 personnes ont été interpellées puis relâchées samedi. Il estime le nombre des manifestants à 250 personnes.
- Des centaines de personnes empêchées de tenir un rassemblement à la Place d’Armes à Oran. La Police y est fortement présente. Plusiuers arrestations signalées
- Des milliers de manifestants rassemblés à la Place du 1er Mai, la marche n’a pas encore démarré malgré plusieurs tentatives
- 12 : 10* La Place des Martyrs, point de chute de la manifestation, est quadrillée par les engins de la Police
- Ali Belhadj relâché et rejoint les manifestants, les arrestations touchent des journalistes, même étrangers
- A Oran,* la Police tente d’évacuer la Place d’Armes investie par une centaine de manifestants
- Situation tendue à la Place du 1er Mai, les pro-Bouteflika provoquent les manifestants, la Police laisse faire
- Amazigh Kateb agressé par des voyous
- La marche ne démarre toujours pas, les tentatives des manifestants sont bloquées par le cordon de sécurité installé par la Police. Sur place, on estime à plus de 10.000 personnes le nombre des manifestants.
-*Quelque 2.000 manifestants bloqués par un important dispositif des forces de l’ordre samedi sur la Place du 1er mai à Alger, ont forcé le cordon et commencé à marcher en direction de leur point d’arrivée, la Place des Martyrs, a constaté un journaliste de l’AFP
- Ali Belhadj interpellé par la Police
- Début d’un rassemblement à Oran
- Des policières mobilisées pour les arrestations qui concernent les militantes
- *La manifestation a commencé dans les rues d’Alger. 30.000 membres des forces de l’ordre sont déployés pour contenir la foule des manifestants. Environ 2.000 personnes essayent de forcer le cordon de sécurité. Les manifestants entament leur marche dans les rues de la capitale. Ali Balhadj se mêle à la foule en scandant des slogans hostiles au pouvoir.
- La Police multiplie les arrestations
- Les manifestants tentent une première sortie de la Place du 1er Mai, en vain, repoussés par les Forces de l’ordre
- La marche prévue à 11 h n’a pas encore pris départ. Les manifestants et les forces de l’ordre s’observent pour l’heure
- Ali Belhadj et quelques partisans sont sur place, ils scandent : “Chaab yourid iskat nidam” (Le peuple veut faire tomber le Régime)
-*Amazigh Kateb chante “houriyate taabir, barkana me thambir” (Liberté d’expression, assez de mesnonges”
- Ali Belhadj tente de rejoindre la manifestation
- Une contre manifestation est improvisée à l’instant 10h : 40. Plusieurs manifestations scandent «myziria ou tahia el djazair» (Malgré la misère, vive l’Algérie).
- Des deux côtés, la foule est de plus en plus nombreuse.
- Mustapaha Bouchachi a déclaré à* TSA que “la CNDC tiendra une réunion urgente ce samedi soir pour décider des actions à mener dans l’avenir”.
———————-
- Dispositif de sécurité impressionnant encerclant la Place du 1er Mai. Un hélicoptère survole Alger depuis ce matin. Mustapaha Bouchachi, président de la LADDH, Ali Yahia Abdenourde la LADDH, Saïd Sadi et Amazigh Kateb sont les premiers arrivés, ainsi que plusieurs cadres de la CNCD.
- La Police effectue plusieurs interpellations parmi les présents. Des militants de la CNCD sont arrêtés puis relachés. Ali Yahia Abdenour a été victime d’un léger malaise, mais il est revenu parmi les manifestants.
- Ces derniers scandent des slogans hostiles à Bouteflika, tandis qu’une *trentaine *de pro-Bouteflika ont tenu un rassemblement parallèle à proximité *de la Place du 1er Mai.
RAF
- Saïd Sadi et Me Ali Yahia Abdennour tiennent une réunion d’évluation de la situation au siège du RCD
- Les journalistes interpelés relâchés, la Police semble opté pour cette méthode d’arrestations temporaires
- Des témoins évoquent plusieurs arrestations à Annaba
- 12h : 40 : Les esprits se chauffent des deux côtés
- Récap de la situation par l’AFP :
Algérie: 2.000 manifestants forcent le cordon policier mais sont bloqués
-* Quelque 2.000 manifestants appelés à une marche interdite samedi à Alger pour “changer de système”, parmi lesquels l’islamiste du FIS (dissous) Ali Belhadj, ont réussi brièvement à forcer l’important dispositif des forces de l’ordre avant de se retrouver à nouveau bloqués, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Des échauffourées entre ces manifestants –800 selon la police, 2.000 selon les journalistes sur place– et les forces de l’ordre ont éclaté bien avant le début de la marche prévue à 11H00 (10H00 GMT).
Nombre de manifestants ont été interpellés dont Fodil Boumala, l’un des fondateurs de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD, formée de représentants des partis politiques, de la société civile et des syndicats autonomes). Celui-ci a envoyé un sms à un journaliste de l’AFP: “suis arrêté au commissariat en face de (l’hôpital) Mustapha”.
Un journaliste de l’AFP a été témoin de deux interpellations, dont celle d’un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Othmane Maazouz.
D’autres journalistes ont indiqué avoir assisté à plusieurs interpellations, tandis que le président du RCD, Said Sadi, s’est indigné que “le doyen de la Ligue de défense des droits de l’homme algérien, Ali Yahia Abdelnour, âgé de 90 ans, ait été malmené” par les forces de l’ordre, a-t-il affirmé par téléphone à l’AFP.
Les manifestants criaient “Algérie Libre” en arabe ou “Le régime dehors!”.
Face à eux, une vingtaine de jeunes contre-manifestants criaient fort leur soutien au président Abdelaziz Bouteflika, criant “Bouteflika n’est pas Moubarak”, en référence à la chute la veille du président égyptien Hosni Moubarak.
A Oran, la grande ville de l’ouest de l’Algérie où une manifestation a aussi été interdite par les autorités, un rassemblement a commencé sur la Place du 1er novembre et une dizaine d’interpellations ont déjà eu lieu, a rapporté un correspondant de l’AFP.
Les participants, au nombre de 400 à 500 personnes avant 11H00, comprenaient des artistes venus exprimer leur soutien et dénoncer la fragilité de leur statut. Vêtus de blanc en position de mime, deux d’entre eux, avec une croix rouge dessinée sur les lèvres, ont été interpellés.
Figure aussi parmi les interpellés à Oran, le correspondant du quotidien arabophone El Khabar, Djaafar Bensaleh, qui a répondu à un appel téléphonique de l’AFP dans le fourgon de la police.
A Bougie, en petite Kabylie, et plus loin à Annaba, principale ville de l’est algérien, la situation était calme, selon des correspondants de l’AFP.
La marche de samedi avait été annoncée par la CNCD dès sa création le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières contre la cherté de la vie du début de l’année, qui ont fait cinq morts et quelque 800 blessés.
Les autorités ont pris des mesures draconiennes avec près de 30.000 policiers déployés dans la capitale sur le parcours prévu des marcheurs de la Place du 1er mai jusqu’à la Place des Martyrs, distante d’environ 4 km.
- 12h : 30 Dans un communiqué, le ministère de l’Interieur indique que 14 personnes ont été interpellées puis relâchées samedi. Il estime le nombre des manifestants à 250 personnes.
- Des centaines de personnes empêchées de tenir un rassemblement à la Place d’Armes à Oran. La Police y est fortement présente. Plusiuers arrestations signalées
- Des milliers de manifestants rassemblés à la Place du 1er Mai, la marche n’a pas encore démarré malgré plusieurs tentatives
- 12 : 10* La Place des Martyrs, point de chute de la manifestation, est quadrillée par les engins de la Police
- Ali Belhadj relâché et rejoint les manifestants, les arrestations touchent des journalistes, même étrangers
- A Oran,* la Police tente d’évacuer la Place d’Armes investie par une centaine de manifestants
- Situation tendue à la Place du 1er Mai, les pro-Bouteflika provoquent les manifestants, la Police laisse faire
- Amazigh Kateb agressé par des voyous
- La marche ne démarre toujours pas, les tentatives des manifestants sont bloquées par le cordon de sécurité installé par la Police. Sur place, on estime à plus de 10.000 personnes le nombre des manifestants.
-*Quelque 2.000 manifestants bloqués par un important dispositif des forces de l’ordre samedi sur la Place du 1er mai à Alger, ont forcé le cordon et commencé à marcher en direction de leur point d’arrivée, la Place des Martyrs, a constaté un journaliste de l’AFP
- Ali Belhadj interpellé par la Police
- Début d’un rassemblement à Oran
- Des policières mobilisées pour les arrestations qui concernent les militantes
- *La manifestation a commencé dans les rues d’Alger. 30.000 membres des forces de l’ordre sont déployés pour contenir la foule des manifestants. Environ 2.000 personnes essayent de forcer le cordon de sécurité. Les manifestants entament leur marche dans les rues de la capitale. Ali Balhadj se mêle à la foule en scandant des slogans hostiles au pouvoir.
- La Police multiplie les arrestations
- Les manifestants tentent une première sortie de la Place du 1er Mai, en vain, repoussés par les Forces de l’ordre
- La marche prévue à 11 h n’a pas encore pris départ. Les manifestants et les forces de l’ordre s’observent pour l’heure
- Ali Belhadj et quelques partisans sont sur place, ils scandent : “Chaab yourid iskat nidam” (Le peuple veut faire tomber le Régime)
-*Amazigh Kateb chante “houriyate taabir, barkana me thambir” (Liberté d’expression, assez de mesnonges”
- Ali Belhadj tente de rejoindre la manifestation
- Une contre manifestation est improvisée à l’instant 10h : 40. Plusieurs manifestations scandent «myziria ou tahia el djazair» (Malgré la misère, vive l’Algérie).
- Des deux côtés, la foule est de plus en plus nombreuse.
- Mustapaha Bouchachi a déclaré à* TSA que “la CNDC tiendra une réunion urgente ce samedi soir pour décider des actions à mener dans l’avenir”.
———————-
- Dispositif de sécurité impressionnant encerclant la Place du 1er Mai. Un hélicoptère survole Alger depuis ce matin. Mustapaha Bouchachi, président de la LADDH, Ali Yahia Abdenourde la LADDH, Saïd Sadi et Amazigh Kateb sont les premiers arrivés, ainsi que plusieurs cadres de la CNCD.
- La Police effectue plusieurs interpellations parmi les présents. Des militants de la CNCD sont arrêtés puis relachés. Ali Yahia Abdenour a été victime d’un léger malaise, mais il est revenu parmi les manifestants.
- Ces derniers scandent des slogans hostiles à Bouteflika, tandis qu’une *trentaine *de pro-Bouteflika ont tenu un rassemblement parallèle à proximité *de la Place du 1er Mai.
RAF