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Washington propose des visas plus avantageux pour les Algériens

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  • Washington propose des visas plus avantageux pour les Algériens

    Le dossier concernant les visas va être réactualisé suite à la venue de Bedjaoui à Washington ainsi qu' à new-York. Le problème a été soulevé et c'est donc un dossier à suivre. Washington a déja fait part de sa proposisition (datant quand même de 2002 et je ne sais pas pourquoi cela n'est resté qu'a l'etat de proposition ) "à sa disponibilité de proroger la durée de validité des visas accordés aux Algériens à 60 mois, et ce, pour tous les séjours de longue durée."

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    La question de la révision des visas pour les Algériens se rendant aux Etats-Unis constitue l’un des dossiers en suspens dans les relations algéro-américaines depuis plus de quatre ans. Le dossier devrait figurer dans l’agenda du ministre des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui qui achève aujourd’hui sa visite de deux jours à Washington et New York.

    La question de la révision du régime des visas, décrié par les Algériens se rendant aux Etats-Unis, notamment en ce qui concerne les durées attribuées, avait été soulevée il y a presque cinq ans par les autorités algériennes.Lors de sa visite aux Etats-Unis en juillet 2001, le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika avait évoqué, avec son homologue américain George W. Bush, la nécessité de revoir les modalités d’octroi des visas pour les ressortissants algériens, au moment où les deux pays étaient en pleine promotion, à tous les niveaux, de leur coopération bilatérale, y compris en matière de lutte contre le terrorisme.

    Le président Bouteflika avait fait cette demande après avoir été saisi, à propos de ce dossier, par des membres de la communauté algérienne établie aux Etats-Unis qui se plaignent du régime discriminatoire auquel ils sont soumis pour l’obtention des visas de longs séjours, au moment où les ressortissants du Maghreb bénéficiaient de visas plus avantageux.

    Les Algériens devant séjourner aux Etats-Unis, notamment les étudiants et les hommes d’affaires, y compris les personnes en poste ou en mission auprès des organisations internationales, avaient droit à un visa d’une durée d’une année, alors que les Marocains et les Tunisiens ont droit à une période de 60 mois.

    Les visas octroyés pour les étudiants sont de type F ou J, pour les hommes d’affaires de type B-1, les travailleurs recrutés pour une durée précise par un organisme ou une société locale ont droit au visa appelé J-1 Waiver, tandis que ceux travaillant pour les institutions internationales officielles ont droit au visa de type G4 d’une durée maximale d’une année renouvelable en fonction de la poursuite de leur mission.

    Les représentants du corps diplomatique algérien aux Etats-Unis ont, quant à eux, un visa de type A-1 d’une durée de trois ans. Leurs homologues du Maroc et de la Tunisie bénéficient pour leur part d’une période de 60 mois pour un visa G4, tandis que les Mauritaniens ont droit à deux ans seulement, soit une période plus longue par rapport aux Algériens.

    Ce décalage n’a pas manqué de susciter le courroux des ressortissants séjournant pour une longue durée, car devant subir, à chaque fin de leur année de visa, des tracasseries administratives. Ils doivent surtout prendre soin d’éviter de dépasser la date de validité de leurs visas au risque d’être considérés en situation irrégulière et tomber, par conséquent, sous le coup du «Patriot Act», la loi antiterroriste américaine.

    Cette loi considère tout ressortissant étranger en situation irrégulière comme un suspect en matière de terrorisme et doit être placé en détention. A la suite à la visite de Bouteflika, l’Administration américaine a décidé de revoir fondamentalement le régime des visas de séjour réservé aux Algériens.

    «Il est anormal que les ressortissants algériens puissent continuer à être soumis à un régime de visas obsolète et contraignant, alors que leurs voisins du Maroc ou de la Tunisie, voire ceux de la Mauritanie [bénéficient d’une meilleure considération]», affirmaient, hier, des membres de la communauté algérienne basés dans le nord de la Californie où se trouvent de nombreux étudiants.

    «Le régime actuel est aux antipodes de la nature des relations entre les Etats-Unis et l’Algérie, devenus meilleures depuis la visite de M. Bouteflika aux Etats-Unis», ont-ils estimé. Des sources diplomatiques américaines rappelaient, hier, qu’en mars 2002, le département d’Etat américain avait fait part aux autorités algériennes de sa disponibilité à proroger la durée de validité des visas accordés aux Algériens à 60 mois, et ce, pour tous les séjours de longue durée.

    Une autre requête a été transmise en octobre 2004 au ministère des Affaires étrangères pour que soient engagées des discussions sur ce dossier, ont ajouté les mêmes sources, mais depuis cette date le dossier est en suspens. «Cette prorogation doit évidemment faire l’objet de discussions entre les deux pays», a-t-on expliqué de même source, en soulignant qu’il revenait aux Algériens de se manifester pour faire aboutir le dossier.

    Il n’est pas exclu que ce dossier puisse être réglé, ou tout au moins réactivé, afin de le faire avancer dans un sens à même de satisfaire et les nombreux Algériens établis aux Etats-Unis sous le régime de visas, et ceux qui envisagent de s’y rendre pour une longue durée.

    Par le Jeune Indépendant
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