C’est ce qu’a déclaré Mme Tokia Saïfi, (ancienne ministre française, membre du Parlement européen et présidente de la Commission sécurité, politique et droits de l’homme au sein de l’assemblée parlementaire euro méditerranéenne) Hier a Biskra lors d’une conférence de presse…
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«Il était grand temps de clamer haut et fort à l’attention de l’Europe que l’Algérie est un pays puissant qui mérite une place de leader sur la rive sud de la Méditerranée», a annoncé mardi dernier lors d’une conférence de presse à Biskra, Mme Tokia Saïfi, ancienne ministre française, membre du Parlement européen et présidente de la Commission sécurité, politique et droits de l’Homme au sein de l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne. Actuellement en visite de cinq jours en Algérie, la représentante du Parlement européen n’a pas manqué de rappeler que «l’Union européenne et l’Algérie sont appelées à relever des enjeux importants», d’autant plus que l’Algérie a déjà signé l’accord d’association avec l’UE. L’Algérie est aujourd’hui plus forte que jamais, ce qui a d’ailleurs, «charmé» certains pays de la rive nord de la Méditerranée et bien d’autres. Cet intérêt s’est traduit par la multiplication des visites des chefs d’Etat et des hauts responsables des pays qui avaient, à un moment donné, «boudé» la destination Algérie.
Sur cette lancée, «l’hôte» de l’Algérie a précisé que «le message que j’ai porté aux responsables algériens est qu’ils ne dépendent d’aucune partie, et que l’Algérie a son poids sur la scène internationale, un pays qui possède d’immenses potentialités». Il est utile de préciser à cet effet que les réserves de changes de l’Algérie sont à un niveau jamais atteint au moins ces dernières années ; la cagnotte renferme plus de 60 milliards de dollars et ces réserves auraient pu être plus importantes si tous les autres secteurs roulaient au même rythme que celui de l’énergie. Ainsi, et afin d’atteindre cet objectif, le gouvernement a lancé un programme de relance économique et un second pour le soutenir, en consacrant à ce dernier un budget de 55 milliards de dollars. «Le problème financier ne se pose pas pour l’Algérie, contrairement à plusieurs pays qui ont grandement besoin de l’aide européenne et américaine», soulignera-t-elle.
Mme Saïfi n’a pas raté cette occasion de lancer un second message. «L’autre message que je suis venue transmettre aux responsables algériens dans le cadre de ma visite est que la France a tout à gagner à amorcer une dynamique de rapprochement de l’Algérie, ce qui est également le cas pour l’Algérie, d’autant, précise-t-elle, qu’il y a en France une importante communauté algérienne très attachée à son pays et qui suit, avec un grand intérêt, tout ce qui s’y passe.» Allusion faite au retard accusé relatif à la signature du traité d’amitié, initialement prévue pour la fin 2005. La députée s’est félicitée de la dernière visite du ministre français des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy, en Algérie. Elle a déploré le fait que les évènements politiques et l’incompréhension aient entravé la signature du traité d’amitié entre les deux pays. A ce propos, fait-elle observer, «il est important pour les deux pays d’établir des liens d’amitié solides». Elle n’a pas omis d’ailleurs de citer «la réussite de nombre d’Algériens en France et qui souhaitent aider leur pays», mettant l’accent sur la nécessité de «procéder ensemble, à l’élaboration d’un plan d’ensemble pour servir l’intérêt de l’Algérie».
Par ailleurs, Mme Saïfi s’est recueillie, en compagnie de son frère, sur la tombe de son père dans la localité de Lichana (Biskra) et a assisté à plusieurs activités initiées par le comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien.
Rappelons enfin que Mme Tokia Saïfi a déclaré dimanche dernier que sa visite en Algérie se fixe comme objectifs primordiaux d’«examiner les voies et moyens de la consolidation et la relance des relations avec les Français d’origine algérienne», outre la mission que lui a confiée le Parlement européen, consistant à jeter les passerelles de la coopération avec les partis politiques en Algérie et leurs groupes parlementaires.
- La tribune.
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«Il était grand temps de clamer haut et fort à l’attention de l’Europe que l’Algérie est un pays puissant qui mérite une place de leader sur la rive sud de la Méditerranée», a annoncé mardi dernier lors d’une conférence de presse à Biskra, Mme Tokia Saïfi, ancienne ministre française, membre du Parlement européen et présidente de la Commission sécurité, politique et droits de l’Homme au sein de l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne. Actuellement en visite de cinq jours en Algérie, la représentante du Parlement européen n’a pas manqué de rappeler que «l’Union européenne et l’Algérie sont appelées à relever des enjeux importants», d’autant plus que l’Algérie a déjà signé l’accord d’association avec l’UE. L’Algérie est aujourd’hui plus forte que jamais, ce qui a d’ailleurs, «charmé» certains pays de la rive nord de la Méditerranée et bien d’autres. Cet intérêt s’est traduit par la multiplication des visites des chefs d’Etat et des hauts responsables des pays qui avaient, à un moment donné, «boudé» la destination Algérie.
Sur cette lancée, «l’hôte» de l’Algérie a précisé que «le message que j’ai porté aux responsables algériens est qu’ils ne dépendent d’aucune partie, et que l’Algérie a son poids sur la scène internationale, un pays qui possède d’immenses potentialités». Il est utile de préciser à cet effet que les réserves de changes de l’Algérie sont à un niveau jamais atteint au moins ces dernières années ; la cagnotte renferme plus de 60 milliards de dollars et ces réserves auraient pu être plus importantes si tous les autres secteurs roulaient au même rythme que celui de l’énergie. Ainsi, et afin d’atteindre cet objectif, le gouvernement a lancé un programme de relance économique et un second pour le soutenir, en consacrant à ce dernier un budget de 55 milliards de dollars. «Le problème financier ne se pose pas pour l’Algérie, contrairement à plusieurs pays qui ont grandement besoin de l’aide européenne et américaine», soulignera-t-elle.
Mme Saïfi n’a pas raté cette occasion de lancer un second message. «L’autre message que je suis venue transmettre aux responsables algériens dans le cadre de ma visite est que la France a tout à gagner à amorcer une dynamique de rapprochement de l’Algérie, ce qui est également le cas pour l’Algérie, d’autant, précise-t-elle, qu’il y a en France une importante communauté algérienne très attachée à son pays et qui suit, avec un grand intérêt, tout ce qui s’y passe.» Allusion faite au retard accusé relatif à la signature du traité d’amitié, initialement prévue pour la fin 2005. La députée s’est félicitée de la dernière visite du ministre français des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy, en Algérie. Elle a déploré le fait que les évènements politiques et l’incompréhension aient entravé la signature du traité d’amitié entre les deux pays. A ce propos, fait-elle observer, «il est important pour les deux pays d’établir des liens d’amitié solides». Elle n’a pas omis d’ailleurs de citer «la réussite de nombre d’Algériens en France et qui souhaitent aider leur pays», mettant l’accent sur la nécessité de «procéder ensemble, à l’élaboration d’un plan d’ensemble pour servir l’intérêt de l’Algérie».
Par ailleurs, Mme Saïfi s’est recueillie, en compagnie de son frère, sur la tombe de son père dans la localité de Lichana (Biskra) et a assisté à plusieurs activités initiées par le comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien.
Rappelons enfin que Mme Tokia Saïfi a déclaré dimanche dernier que sa visite en Algérie se fixe comme objectifs primordiaux d’«examiner les voies et moyens de la consolidation et la relance des relations avec les Français d’origine algérienne», outre la mission que lui a confiée le Parlement européen, consistant à jeter les passerelles de la coopération avec les partis politiques en Algérie et leurs groupes parlementaires.
- La tribune.
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