Les huit mesures d’une transition démocratique en Algérie
L’Algérie qui a souffert du terrorisme pensant plus de 10 années et selon les chiffres officiels plus de 200.000 morts, doit aller vers une transition démocratique pacifique, loin de toute violence condition du développement, de la paix et de la sécurité durable. Il faut éviter la vison d’assimiler la population algérienne à un tube digestif grâce à une redistribution passive de la rente des hydrocarbures pour une paix sociale éphémère. Il serait maladroit pour le pouvoir algérien d’ignorer les expériences de la Tunisie et de l’Egypte.
Avec la grogne sociale croissante, la population algérienne a soif de démocratie et de justice sociale mais également d’efficacité économique avec un sacrifice partagé car les réformes à venir seront douloureuses. En espérant que la raison l’emportera, ma seule ambition étant l’avenir de l’Algérie et notamment de sa jeunesse, n’étant dans aucun Parti politique, je préconise huit mesures graduelles.
1- Redéfinir une nouvelle vision stratégique afin de mette en place une économie hors hydrocarbures compétitive dans le cadre des valeurs internationales si l’on veut créer des emplois durables et atténuer les tensions sociales inévitables. Pour cela un débat national sans exclusive sur le bilan de tous les programmes économiques 2000/2010 afin de déterminer la trajectoire future 2011/2020 de l’Algérie et poser la problématique de la démocratisation de la gestion des hydrocarbures et de l’utilisation des réserves de change.
2- La dissolution des deux chambres du fait que ces députés et sénateurs et bien d’autres organisations satellites vivant du transfert de la rente des hydrocarbures incapables de mobiliser la société, les partis FLN/RND/MSP /PT ayant eu moins de 30% de voix lors des dernières élections par rapport aux nombre d’inscrits. Il s’agit d’agréer de nouveaux partis et associations en évitant d’en faire des structures du pouvoir instrumentalisées lors des élections. Dans ce cadre, revoir les subventions aux Partis et associations qui doivent compter sur leurs adhérents, ainsi que la rémunération des députés/sénateurs disproportionnée par rapport à leur rendement.
3- Le Parti du FLN ne doit plus instrumentaliser le sigle FLN, propriété du peuple algérien de la glorieuse guerre de libération nationale, le restituer à l’Histoire, et trouver une autre dénomination pour une concurrence loyale par rapport aux autres partis. En démocratie, le pouvoir est le pouvoir et l’opposition est l’opposition productive nécessaire au pouvoir lui-même pour corriger ses erreurs et éventuellement préparer l’alternance.
4- Un changement presque intégral du gouvernement par un regroupement de Ministères privilégiant l’efficacité au lieu de la distribution de postes qui se télescopent, composé de techniciens et de la composante de la jeunesse qui prépareront cette transition démocratique pacifique jusqu’à l’échéance présidentielle pour des élections libres, transparentes et démocratiques. Afin d’éviter le fonctionnariat, source d‘inertie et de relations de clientèles y les walis, les grandes entreprises publiques/banques et des postes clefs de l’administration (douane, fiscalité notamment), limiter la durée à cinq années maximum d’exercice.
5- Favoriser le fonctionnement des institutions prévues dans la Loi, tout en procédant à leur amélioration fonction des réformes, non en termes de promesses mais en actes, comme le conseil national de l’Energie, la Cour des comptes, le conseil de la concurrence, car source du développement global parallèlement aux contrepouvoirs économiques, sociaux et politiques en évitant comme par le passé leur gel, le choix dictatorial personnel, étant totalement dépassé et source de dérives nuisibles à l’avenir du pays.
6- Les pratiques sociales contredisant les lois en vigueur, établir, mettre en place des mécanismes de régulation clairs tant politiques, économiques que sociaux, en impliquant la société civile par la promotion de la femme signe la vitalité de toute société, une réelle décentralisation , afin de moraliser tant les institutions que les personnes chargés de gérer la Cité, afin de lutter contre la corruption qui gangrène le corps social et démobilise la population privilégiant la connaissance et le mérite dans la promotion et non les rentes.
A suivre ...
L’Algérie qui a souffert du terrorisme pensant plus de 10 années et selon les chiffres officiels plus de 200.000 morts, doit aller vers une transition démocratique pacifique, loin de toute violence condition du développement, de la paix et de la sécurité durable. Il faut éviter la vison d’assimiler la population algérienne à un tube digestif grâce à une redistribution passive de la rente des hydrocarbures pour une paix sociale éphémère. Il serait maladroit pour le pouvoir algérien d’ignorer les expériences de la Tunisie et de l’Egypte.
Avec la grogne sociale croissante, la population algérienne a soif de démocratie et de justice sociale mais également d’efficacité économique avec un sacrifice partagé car les réformes à venir seront douloureuses. En espérant que la raison l’emportera, ma seule ambition étant l’avenir de l’Algérie et notamment de sa jeunesse, n’étant dans aucun Parti politique, je préconise huit mesures graduelles.
1- Redéfinir une nouvelle vision stratégique afin de mette en place une économie hors hydrocarbures compétitive dans le cadre des valeurs internationales si l’on veut créer des emplois durables et atténuer les tensions sociales inévitables. Pour cela un débat national sans exclusive sur le bilan de tous les programmes économiques 2000/2010 afin de déterminer la trajectoire future 2011/2020 de l’Algérie et poser la problématique de la démocratisation de la gestion des hydrocarbures et de l’utilisation des réserves de change.
2- La dissolution des deux chambres du fait que ces députés et sénateurs et bien d’autres organisations satellites vivant du transfert de la rente des hydrocarbures incapables de mobiliser la société, les partis FLN/RND/MSP /PT ayant eu moins de 30% de voix lors des dernières élections par rapport aux nombre d’inscrits. Il s’agit d’agréer de nouveaux partis et associations en évitant d’en faire des structures du pouvoir instrumentalisées lors des élections. Dans ce cadre, revoir les subventions aux Partis et associations qui doivent compter sur leurs adhérents, ainsi que la rémunération des députés/sénateurs disproportionnée par rapport à leur rendement.
3- Le Parti du FLN ne doit plus instrumentaliser le sigle FLN, propriété du peuple algérien de la glorieuse guerre de libération nationale, le restituer à l’Histoire, et trouver une autre dénomination pour une concurrence loyale par rapport aux autres partis. En démocratie, le pouvoir est le pouvoir et l’opposition est l’opposition productive nécessaire au pouvoir lui-même pour corriger ses erreurs et éventuellement préparer l’alternance.
4- Un changement presque intégral du gouvernement par un regroupement de Ministères privilégiant l’efficacité au lieu de la distribution de postes qui se télescopent, composé de techniciens et de la composante de la jeunesse qui prépareront cette transition démocratique pacifique jusqu’à l’échéance présidentielle pour des élections libres, transparentes et démocratiques. Afin d’éviter le fonctionnariat, source d‘inertie et de relations de clientèles y les walis, les grandes entreprises publiques/banques et des postes clefs de l’administration (douane, fiscalité notamment), limiter la durée à cinq années maximum d’exercice.
5- Favoriser le fonctionnement des institutions prévues dans la Loi, tout en procédant à leur amélioration fonction des réformes, non en termes de promesses mais en actes, comme le conseil national de l’Energie, la Cour des comptes, le conseil de la concurrence, car source du développement global parallèlement aux contrepouvoirs économiques, sociaux et politiques en évitant comme par le passé leur gel, le choix dictatorial personnel, étant totalement dépassé et source de dérives nuisibles à l’avenir du pays.
6- Les pratiques sociales contredisant les lois en vigueur, établir, mettre en place des mécanismes de régulation clairs tant politiques, économiques que sociaux, en impliquant la société civile par la promotion de la femme signe la vitalité de toute société, une réelle décentralisation , afin de moraliser tant les institutions que les personnes chargés de gérer la Cité, afin de lutter contre la corruption qui gangrène le corps social et démobilise la population privilégiant la connaissance et le mérite dans la promotion et non les rentes.
A suivre ...
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