Bonjour, quels sont les leçons à en tirer, aucune, puisque la raison du plus fort est toujours la meilleure, peut-être faut-il attendre que les rapports de forces économiques et politiques changent de camps pour signer ce traîté.
-----------------------------------------------------------------------
A peine Philippe Douste-Blazy avait-il quitté Alger, lundi 10 avril, à l'issue d'une visite de quarante-huit heures, que la presse algérienne enterrait le projet de traité d'amitié franco-algérien et qualifiait d'"échec" le voyage du ministre français des affaires étrangères. Selon elle, si ce traité aboutit un jour, ce ne sera pas avec Jacques Chirac à l'Elysée.
Quels que soient les griefs qu'ait pu avoir l'Algérie à l'encontre du responsable du Quai d'Orsay, ce n'est pas lui, mais l'Etat français tout entier qui s'est fait sermonner par le président algérien Bouteflika, le 10 avril au matin, au palais d'El-Mouradia. Même si M. Douste-Blazy est tenu par Alger pour le principal inspirateur de la loi du 23 février 2005 dont l'article 4 - définitivement abrogé depuis le 16 février 2006 - vantait les mérites de la colonisation, il n'a été que le vecteur de l'irritation algérienne, pas la cible.
A Paris, tout au long de 2005, on a sous-estimé les signaux envoyés par une Algérie exaspérée. On se rassurait en arguant de "la relation privilégiée" entre les présidents Bouteflika et Chirac, en oubliant que l'ancienne colonie française est aujourd'hui courtisée par les grands de ce monde - Georges Bush et Vladimir Poutine notamment - et qu'elle entend être traitée d'égal à égal. "J'ai essayé d'alerter mes interlocuteurs en France des problèmes qui s'accumulaient entre nous, notamment la question des visas, mais ils ne m'écoutaient pas. Il a fallu que ce soit le président Bouteflika qui le dise pour qu'on soit enfin entendu !", soupire un haut fonctionnaire algérien.
Mémoire, visas et Maroc. Tels sont les principaux reproches d'Alger à l'encontre de Paris. M. Douste-Blazy n'a guère réussi à convaincre ses hôtes algériens, en leur répétant sur tous les tons : "Le peuple français veut ce traité d'amitié ! Il a la volonté profonde d'être ami et lié à l'Algérie !"
La suite...
-----------------------------------------------------------------------
A peine Philippe Douste-Blazy avait-il quitté Alger, lundi 10 avril, à l'issue d'une visite de quarante-huit heures, que la presse algérienne enterrait le projet de traité d'amitié franco-algérien et qualifiait d'"échec" le voyage du ministre français des affaires étrangères. Selon elle, si ce traité aboutit un jour, ce ne sera pas avec Jacques Chirac à l'Elysée.
Quels que soient les griefs qu'ait pu avoir l'Algérie à l'encontre du responsable du Quai d'Orsay, ce n'est pas lui, mais l'Etat français tout entier qui s'est fait sermonner par le président algérien Bouteflika, le 10 avril au matin, au palais d'El-Mouradia. Même si M. Douste-Blazy est tenu par Alger pour le principal inspirateur de la loi du 23 février 2005 dont l'article 4 - définitivement abrogé depuis le 16 février 2006 - vantait les mérites de la colonisation, il n'a été que le vecteur de l'irritation algérienne, pas la cible.
A Paris, tout au long de 2005, on a sous-estimé les signaux envoyés par une Algérie exaspérée. On se rassurait en arguant de "la relation privilégiée" entre les présidents Bouteflika et Chirac, en oubliant que l'ancienne colonie française est aujourd'hui courtisée par les grands de ce monde - Georges Bush et Vladimir Poutine notamment - et qu'elle entend être traitée d'égal à égal. "J'ai essayé d'alerter mes interlocuteurs en France des problèmes qui s'accumulaient entre nous, notamment la question des visas, mais ils ne m'écoutaient pas. Il a fallu que ce soit le président Bouteflika qui le dise pour qu'on soit enfin entendu !", soupire un haut fonctionnaire algérien.
Mémoire, visas et Maroc. Tels sont les principaux reproches d'Alger à l'encontre de Paris. M. Douste-Blazy n'a guère réussi à convaincre ses hôtes algériens, en leur répétant sur tous les tons : "Le peuple français veut ce traité d'amitié ! Il a la volonté profonde d'être ami et lié à l'Algérie !"
La suite...
Commentaire