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Référendum : Aux peuples algérien et marocain d’en décider

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  • #16
    Pourquoi ne pas rêver un peu ! Marocain ou Algérien ou Tunisien... Malin soit celui qui pourrait me donner une différence entre eux (si ce n'est les habituels stéréotypes).

    Imaginons un peu que le Maroc, l'Algérie et la Tunisie s'unissent dans une seule confédération. Imaginez un peu tous les avantages qui en découleraient. Plus de frontières, utilisations plus efficace des ressources minérales, entité de plus de 70 millions d'habitants, partage des idées et des connaissances, une seule représentation politique et internationnale...etc...

    On rêve un peu, je sais. Mais l'Union Européenne a commencé sur un rêve, non ?!

    Mais sommes-nous si loin de la réalité ? Il y a beaucoup de travail à faire. D'abord, il faut commencer par changer les mentalités ! Tout est possible si on a la volonté. Ce n'est pas le chemin le plus facile. Il est beaucoup plus facile de critiquer et de démolir ce genre d'idée.

    Ce partage nous a été imposé par le colonialisme. Avant, le maghreb était unit. Alors pourquoi pas !

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    • #17
      http://europa.eu.int/abc/history/index_fr.htm

      En fait l'UE s'est faite, au début (après la guerre de 40), contre qq chose : la guerre. Ca a été un peu une démarche froide faites par de grands politiques (au sens noble) pour insérer les peuples européen dans un système d'interrelations tel qu'ils ne puissent ni ne songent à se taper sur la gueule.

      Pendant des siècles, l'Europe fut le théâtre de guerres fréquentes et meurtrières. Entre 1870 et 1945, la France et l'Allemagne se sont affrontées à trois reprises en des conflits qui ont causé de lourdes pertes humaines. Plusieurs dirigeants européens ont alors acquis la conviction que la seule façon de garantir une paix durable entre leurs pays respectifs était de les unir économiquement et politiquement.
      L'astuce a été de mettre en commun un pan de l'industrie très important : le charbon et l'acier. Tout est partie de là :

      En 1950, le ministre français des affaires étrangères Robert Schuman a donc proposé d'intégrer les industries du charbon et de l'acier de l'Europe occidentale. De ce projet est née, en 1951, la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) composée de six membres : la République fédérale d'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Le pouvoir de prendre des décisions concernant les industries du charbon et de l'acier de ces pays a été remis aux mains d'une institution indépendante et supranationale appelée la "Haute Autorité" dont Jean Monnet a été le premier président.
      Et comme ça a bien fonctionné les institutions ont été étandues :

      La CECA a été un tel succès qu'il n'a fallu que quelques années pour que les six mêmes pays décident de faire un pas supplémentaire en procédant à l'intégration d'autres secteurs de leurs économies. En 1957, ils ont signé les traités de Rome instituant la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) et la Communauté économique européenne (CEE) dont les États membres se sont employés à abolir les barrières commerciales qui les séparaient et à former un "marché commun".
      C'est sur des bases d'intérêt que fut créé l'OPEP par le saoudien Abdallh Tariki et le Vénézuelin Perez Alfonso pour se défendre de l'hégémonie des grandes compagnies.

      Voyez : pas d'alliance à vide, d'intentions et tellement de "fraternité" mais du concret ! Des intérêts communs et ça marche. Le reste suit ...

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      • #18
        Merci pour ta judicieuse intervention, Alain.

        Le maghreb a intérêt à ce consolider face à la forteresse qui se dresse devant lui : l'Europe.

        C'est donc une fois de plus un intérêt économique qui est à la base d'une union entre le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.

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