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CFPA de Boghni: Une fille en électricité bâtiment

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  • CFPA de Boghni: Une fille en électricité bâtiment

    Quand on est la première à franchir le premier pas il faut toujours le saluer. Alors félicitation à Melle Lounis Kahina qui s'est inscrite en électricité bâtiment au CFPA de Boghni. Elle s'est retrouvé seule fille dans sa spécialité électricité bâtiment , elle a sus outrepasser les plaisanteries et autre préjugés et a sus convaincre ses parents dans sa volonté de réussite ainsi que d'aller sur les chantiers dans une profession jusque là chasse gardé aux hommes. Elle a aussi ce sage discours de conseiller aux filles à choisir ce qu’elles veulent et de ne pas laisser les autres décider à leur place.

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    Il y a de ces spécialités réservées jusque-là exclusivement à la gente masculine et que des filles ne peuvent approcher à cause du danger qu’elles représentent ou de peur d’être la risée de leur entourage. De ce fait, la maçonnerie, la mécanique auto, l’électricité, la plomberie et que sais-je encore de ces spécialités qui constituent la chasse gardée de l’homme.
    Cependant, ces derniers temps, certaines filles ne l’entendent pas de cette oreille et prennent le taureau par les cornes pour bousculer les traditions.

    C’est le cas de Melle Lounis Kahina qui a bravé toutes les contraintes et les on-dit pour se retrouver seule parmi 30 garçons dans la section électricité bâtiment au CFPA de Boghni. C’est M. Amichi, le directeur de cette structure qui nous a parlé de ce cas et nous a conduit jusqu’à elle. Cette jeune fille, originaire de Souk El Tenine, se dit très à l’aise et ne souffre d’aucun complexe, même si quelques camarades (filles) la taquinent. Elle confie qu’elle a choisi cette discipline pour dire qu’une fille n’est pas toujours faible et peut sans aucun problème exercer une fonction ou une spécialité masculine. Quel défi !

    Ceci dit, elle se moque de ces taquineries qui ne l’affectent guère. Et mieux, elle a réussi à convaincre sa famille qui voyait cette initiative d’un œil négatif auparavant. Kahina souhaite terminer sa formation et travailler sur chantier parmi les hommes. Elle tient, par ailleurs, à conseiller les filles à choisir ce qu’elles veulent et ne pas laisser pas les autres décider à leur place.
    Pour rappel, cette formation est de douze mois, et elle est à son troisième mois comme un poisson dans l’eau. M. Amichi, de son côté, l’encourage et pense que c’est une initiative courageuse et exemplaire pour briser des tabous.

    Prions pour que d’autres “Kahina” suivent cet exemple afin que ces spécialités, qui enregistrent un net recul, soient réhabilitées.

    Par la dépêche de Kabylie
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