L’école technique de pêche et d’aquaculture Zoubida Hagani navigue à vue depuis deux mois, sa directrice n’étant plus à la barre. C’est le résultat d’un cafouillage administratif et d’un conflit de compétences entre la cheftaine de l’établissement et le directeur de wilaya de la pêche.
Sollicité sur cette question, ce dernier nie toute implication dans cette affaire, arguant qu’il ne dispose d’aucun pouvoir hiérarchique sur la directrice, d’une part et, d’autre part, que l’établissement jouit de l’autonomie de gestion du fait d’être une entreprise à caractère administratif. Cependant, d’aucuns à Béni-Saf soutiennent l’existence de différends entre les deux responsables à propos des travaux d’extension de l’établissement dont le directeur de wilaya était le maître d’ouvrage, des travaux sur l’exécution desquels la directrice formulait des réserves en tant qu’utilisatrice à la livraison.
L’objectif de l’extension est d’augmenter les 300 places pédagogiques dont 100 en internat de 120 places supplémentaires, soit quatre classes, une salle des conférences, trois bureaux pour les enseignants, un atelier mécanique et un parc naval. Par ailleurs, les travaux et équipements, pour 51 millions de DA, permettront à l’établissement de disposer d’une nouvelle cuisine, d’un réfectoire et des sanitaires, ce qui permettra de récupérer pour d’autres usages les locaux qu’occupaient ces annexes.
Raisons obscures
De la sorte, l’établissement s’extraira réellement du statut d’école des mousses qu’il n’avait quitté que sur le plan réglementaire. À la controverse sur la qualité des travaux s’est greffé un autre conflit à propos de l’installation d’un poste transformateur dont la directrice ne voulait pas à l’intérieur de l’établissement dans la mesure où il ne dessert pas que l’école. En effet, après extension de l’établissement, un supplément en alimentation électrique s’est révélé nécessaire, ce qui nécessitait non plus un nouveau compteur mais tout un poste transformateur. Cependant, au regard des besoins en éclairage public pour la plage du puits où l’école est sise, c’est un transformateur mixte qu’a proposé d’installer Sonelgaz.
La querelle autour de son implantation (hors ou au sein de l’établissement) a d’autant retardé la livraison de l’extension de l’établissement. Finalement, la directrice a eu gain de cause mais non sans qu’elle soit remerciée d’une façon ni élégante ni réglementaire. Elle a rejoint Alger, sa résidence principale. Pis, son remplaçant désigné n’a pas rejoint l’école pour des raisons demeurées obscures. De la sorte, c’est la présumée ex-directrice qui doit faire des déplacements sur Béni-Saf pour viser l’état des paiements mensuels des employés dont son propre salaire puisque réglementairement elle est toujours à la tête de l’école. Pour pallier ce vide, ce sont deux intérimaires, l’un pour l’aspect pédagogique et le second pour le volet administratif, qui expédient les affaires courantes.
Mohamed Kali - El Watan
Sollicité sur cette question, ce dernier nie toute implication dans cette affaire, arguant qu’il ne dispose d’aucun pouvoir hiérarchique sur la directrice, d’une part et, d’autre part, que l’établissement jouit de l’autonomie de gestion du fait d’être une entreprise à caractère administratif. Cependant, d’aucuns à Béni-Saf soutiennent l’existence de différends entre les deux responsables à propos des travaux d’extension de l’établissement dont le directeur de wilaya était le maître d’ouvrage, des travaux sur l’exécution desquels la directrice formulait des réserves en tant qu’utilisatrice à la livraison.
L’objectif de l’extension est d’augmenter les 300 places pédagogiques dont 100 en internat de 120 places supplémentaires, soit quatre classes, une salle des conférences, trois bureaux pour les enseignants, un atelier mécanique et un parc naval. Par ailleurs, les travaux et équipements, pour 51 millions de DA, permettront à l’établissement de disposer d’une nouvelle cuisine, d’un réfectoire et des sanitaires, ce qui permettra de récupérer pour d’autres usages les locaux qu’occupaient ces annexes.
Raisons obscures
De la sorte, l’établissement s’extraira réellement du statut d’école des mousses qu’il n’avait quitté que sur le plan réglementaire. À la controverse sur la qualité des travaux s’est greffé un autre conflit à propos de l’installation d’un poste transformateur dont la directrice ne voulait pas à l’intérieur de l’établissement dans la mesure où il ne dessert pas que l’école. En effet, après extension de l’établissement, un supplément en alimentation électrique s’est révélé nécessaire, ce qui nécessitait non plus un nouveau compteur mais tout un poste transformateur. Cependant, au regard des besoins en éclairage public pour la plage du puits où l’école est sise, c’est un transformateur mixte qu’a proposé d’installer Sonelgaz.
La querelle autour de son implantation (hors ou au sein de l’établissement) a d’autant retardé la livraison de l’extension de l’établissement. Finalement, la directrice a eu gain de cause mais non sans qu’elle soit remerciée d’une façon ni élégante ni réglementaire. Elle a rejoint Alger, sa résidence principale. Pis, son remplaçant désigné n’a pas rejoint l’école pour des raisons demeurées obscures. De la sorte, c’est la présumée ex-directrice qui doit faire des déplacements sur Béni-Saf pour viser l’état des paiements mensuels des employés dont son propre salaire puisque réglementairement elle est toujours à la tête de l’école. Pour pallier ce vide, ce sont deux intérimaires, l’un pour l’aspect pédagogique et le second pour le volet administratif, qui expédient les affaires courantes.
Mohamed Kali - El Watan
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